Les États-Unis ont déployé 200 soldats de plus en Irak pour renforcer la protection de leur ambassade à Bagdad et l’aéroport de la ville, a indiqué lundi le président américain Barack Obama.
Ces 200 soldats s’ajoutent à 275 soldats déjà déployés plus tôt en juin, également pour protéger l’ambassade, et à l’envoi de 300 conseillers militaires pour aider l’armée irakienne à combattre les insurgés islamistes.
Au total, les États-Unis ont ainsi déployé près de 800 hommes en Irak, depuis l’offensive fulgurante des islamistes de l’EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant) le 9 juin.
"Au vu de la situation en matière de sécurité à Bagdad, j’ai ordonné de déployer jusqu’à environ 200 personnels des forces armées supplémentaires en Irak pour renforcer la sécurité de l’ambassade américaine, ses installations en appui, et l’aéroport international de Bagdad", écrit M. Obama aux présidents des deux chambres du Congrès.
"Ces soldats ont pour mission de protéger si besoin les citoyens et les bâtiments américains, et sont équipés pour le combat", précise-t-il.
Les nouveaux soldats déployés vont aider à la sécurité, à piloter des hélicoptères, ou pour des missions d’aide au renseignement.
Le Pentagone a précisé dans un communiqué que ce nouveau détachement était arrivé en Irak dimanche et était aussi équipé de drones susceptibles d’être utilisés pour protéger les Américains ou pour une éventuelle évacuation de l’ambassade.
Ils resteront en Irak tant que la situation en matière de sécurité le nécessitera.
Sur le premier contingent de 275 soldats, 100 qui étaient positionnés hors du pays ont commencé à s’installer dans Bagdad, a ajouté le Pentagone.