Ainsi, les Turcs ont traversé la frontière de la Syrie. Tout le monde est d’accord. Ce qui reste complètement obscur ce sont les véritables objectifs de cette opération.
Je ne donnerai pas la réponse ici simplement parce que je ne l’ai pas. Mais permettez-moi de partager néanmoins quelques remarques.
Des sources russes signalent qu’une telle opération aurait été impensable sans un accord tacite de la Russie et de l’Iran.
La réaction de la Russie a été une tiède « préoccupation » alors que, officieusement, les Russes semblaient être parfaitement au courant de ce qui se passait.
Des F-16 turcs ont fourni un soutien aérien rapproché aux forces terrestres turques.
Des A-10 américains ont été vus opérant au sud des forces turques.
Absolument personne n’a exprimé d’inquiétude au sujet des défenses ou des intercepteurs aériens russes, surtout pas les Turcs.
Les USA ont essayé de déclarer une mini-zone d’exclusion aérienne au-dessus de ses forces opérant dans le nord de la Syrie ; les objections ont été tièdes à nouveau.
Dans le même temps, les États-Unis semblent se détourner du fait que l’objectif principal de l’opération turque concerne ses alliés kurdes.
Les forces de Daech semblent avoir abandonné Jarablus et sont maintenant en cavale.
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Syrie : Moscou et Washington ont « clarifié » la voie vers un cessez-le-feu
Les États-Unis et la Russie ont fait état vendredi à Genève de progrès pour parvenir à un cessez-le-feu en Syrie, mais les modalités d’un accord pour tenter de mettre fin au conflit qui ravage le pays depuis cinq ans doivent encore être définies.
« Nous sommes parvenus à clarifier la voie menant » à une cessation des combats, a affirmé le secrétaire d’État américain John Kerry dans la soirée à la presse, à l’issue d’une réunion marathon d’une douzaine d’heures avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
Le chef de la diplomatie russe a de son côté fait état de « pas très importants en avant ». Il reste toutefois « encore quelques points, parmi lesquels l’accès humanitaire aux civils en danger en Syrie, notamment dans la région d’Alep ».
Quelque 1,5 million de personnes sont prises au piège des rebelles et des forces gouvernementales syriennes depuis la mi-juillet dans cette ville du nord de la Syrie.
MM. Kerry et Lavrov ont ajouté que des experts des deux pays allaient continuer de travailler à Genève dans les jours à venir pour régler les points non résolus.
La « grande majorité » des obstacles techniques pour un cessez-le-feu font l’objet d’un accord mais les deux pays ne sont pas prêts pour « une annonce définitive qui serait menacée d’échec », comme pour la trêve annoncé en début d’année, a assuré M. Kerry. « Nous ne voulons pas d’un accord pour simplement dire que nous avons un accord », a-t-il ajouté.
Les chefs de la diplomatie américaine et russe avaient entamé leurs entretiens dans la matinée dans un grand hôtel sur les bords du lac Léman, suscitant des espoirs de relance des pourparlers de paix en Syrie.
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