La LICRA attaque donc NDA pour un tweet contenant l’expression « invasion migratoire », que le plus petit village de France peut vérifier, pour autant qu’il reçoive son lot de migrants.
Mais les juges suprêmes de la LICRA, car ne vous y trompez pas, la LICRA est la Cour suprême française sur le modèle étasunien, ne vivent pas dans les villages de France qui reçoivent leur lot de punition mondialiste. Ils vivent probablement à Paris, dans les beaux quartiers, ou dans la proche banlieue, mais pas du côté du 93.
De là, on ne peut pas avoir une idée de ce qu’il se passe vraiment dans le reste du pays. Les juges de la Cour suprême française sont donc victimes de leur ignorance de riches : pas une seconde on n’imagine qu’ils le font exprès. C’est comme Marie-Antoinette et la brioche.
Certaines vérités, dérangeantes pour certains intérêts de certaines organisations communautaires, sont donc désormais répréhensibles. Le délit d’opinion est officiellement rétabli, ce que nous savons sur E&R depuis longtemps. Le pouvoir profond ne se cache plus, il ne s’appelle juste pas comme cela.
Le masque de l’association, hélas, ne suffit plus à cacher la surpuissance et la répression. Peut-être faudra-t-il encore d’autres délits d’opinion – cet euphémisme pour vérités – de plus en plus visibles, qui sautent aux yeux, pour que les Français ouvrent les leurs.
Le parquet de Paris a requis 5.000€ d'amende contre @DupontAignan pour avoir évoqué une "invasion migratoire" dans un tweet.
Va-t-il poursuivre gerard collomb qui a parlé de territoires "submergés" pic.twitter.com/z5FR8hIdDU— MyActu ن (@myactu_69) 8 avril 2018
Le parquet de Paris a requis 5.000 euros d’amende avec sursis contre Nicolas Dupont-Aignan pour avoir évoqué une « invasion migratoire » dans un tweet en 2017.
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« Le changement de population c’est maintenant ! »
Le 17 janvier 2017, le député de l’Essonne, alors candidat à l’élection présidentielle, avait tweeté les propos suivants : « En 2016, les socialistes compensent la baisse de natalité par l’invasion migratoire. Le changement de population, c’est maintenant ! »
Le parquet avait engagé des poursuites après un signalement de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
« Parole raciste décomplexée »
Nicoas Dupont-Aignan n’était pas présent devant la 17e chambre du tribunal correctionnel. Ses avocats ont fait valoir son immunité parlementaire, immunité qui selon le parquet et la Licra ne peut pas lui permettre d’échapper aux poursuites dans le cas présent.
« On a un responsable politique de premier plan, candidat déclaré à l’élection présidentielle, qui reprend tranquillement, publiquement, à son compte une théorie complotiste et raciste née dans les tréfonds de l’extrême droite française au début de la décennie précédente », la thèse du « grand remplacement » de Renaud Camus, a dénoncé le procureur.
« Ne pas le condamner serait considérer qu’on peut ouvrir grand les vannes de la parole raciste décomplexée », « en pointant du doigt tous ceux qui n’appartiennent pas à la communauté nationale », migrants et immigrés, a poursuivi le représentant de l’accusation.
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« Pour une fois qu’un politique dit la vérité »
De leur côté, les avocats de Nicolas Dupont-Aignan ont plaidé sa relaxe, arguant de la « vérité » de ses propos et assurant que l’homme politique visait le Parti socialiste plutôt que l’immigration.