Il y a désormais deux races d’humains : ceux qui croient que Bill Gates est un ami de l’humanité, et ceux qui croient que Bill est un ennemi de l’humanité. Ceux qui croyaient au Ciel (ou au hasard), ceux qui n’y croyaient pas, pour reprendre le poème d’Aragon, l’ami des peuples et des enfants, La Rose et le Réséda. Aragon et Bill, derrière leur opposition communiste/capitaliste, auraient eu au moins un point d’entente.
Il y a donc deux humanités, l’une consciente (du danger), l’autre inconsciente, ou souhaitant vivre dans l’inconscience. C’est la pilule rouge/pilule bleue de Matrix. Il faut pouvoir se coltiner le réel, aujourd’hui, cela demande des facultés mentales supérieures à celles d’un gauchiste ou d’un droitiste de base. Ces logiciels politiques ne permettent plus de comprendre le monde comme il va, ou comme les ingénieurs sociaux du mondialisme le font aller. Parce que si ça ne tenait qu’aux gens, il n’y aurait pas de pandémie, pas de vaccination de masse, pas de mensonge médiatique, pas de confinement pestiférique, pas de Castex, de Lacombe, de Cohen ou de Véran.
Parfois, pour édifier les inconscients, la réalité crue surgit dans le discours des élites. Il faut alors vite chasser cette idée nuisible à l’inconscience...
Qu’as tu dis Christian ? pic.twitter.com/ABHVaCVxWi
— Stéphane Lévesque (@StphaneLvesque5) January 28, 2021
Tout l’édifice social de notre système dit démocratique tient sur cette croyance que l’autorité travaille pour le bien commun, et que l’élite est supérieure en tout. Or, elle n’est aujourd’hui supérieure qu’en amoralité, en mensonge et en dissimulation. Là, c’est sûr, elle nous bat à plate couture !
Ceux qui ne veulent pas voir dans le brutal changement actuel la patte de satanistes, c’est-à-dire des ennemis des valeurs chrétiennes, ont leurs raisons. Ils pensent que la pandémie est un hasard, que c’est un fait détaché de toute intention (bonne ou mauvaise), et que les maîtres de la politique font leur possible, parfois avec quelques erreurs, pour nous sauver.
Courage, les vaccins s'administrent, si on est reconfiné ce sera la dernière fois je pense
— Céline (@ClineN10) January 28, 2021
Nos ennemis se frottent les mains devant une telle stupidité, ils n’en mentent que plus et en profitent pour accroître leur pouvoir démoniaque, tout en méprisant ceux qui se laissent mener à l’abattoir : celui de la pensée, du corps, de la souveraineté sur son corps et son esprit.
L’astuce consiste à traiter de paranoïaques et de complotistes tous ceux qui ne se laissent pas faire, en essayant d’entraîner les crédules dans la dénonciation des résistants. Et ça marche : non seulement les crédules donnent toute leur confiance aux maîtres des enfers, mais ils déploient toute leur violence – une violence issue de leur soumission malsaine – contre les résistants. Ainsi, les maîtres peuvent-ils régner tranquilles, le sale boulot étant fait par les esclaves eux-mêmes.
C’est le prisonnier qui, pour plaire au gardien, surveille et dénonce le prisonnier qui veut s’échapper.
Voilà pour le contexte actuel, the big picture, on dira la Grande Image (on aurait pu dire canevas mais plus personne ne sait ce que c’est). Une fois qu’on a saisi ça, les faits s’agencent harmonieusement, contrairement à un journal mainstream où tout le merdier s’empile sans distinction, le vrai comme le faux, le plausible comme le falsifié, au grand bonheur des manipulateurs. Avec la Grande Image, on distingue beaucoup plus nettement le bon grain de l’ivraie.
Tenez, au hasard, le dernier tweet qu’on a piqué :
En choisissant @Clem_Autain pour mener sa liste aux régionales en Ile-de-France, LFI veut changer d’image. Fini la stratégie solitaire imprimée par le mouvement depuis 2017. Place désormais au désir de dialogue avec le reste de la gauche. https://t.co/epFD1aTCJC
— Abel Mestre (@AbelMestre) January 30, 2021
Politique bidonnée, fausse gauche, piège à cons, alliance objective et inconvenante du (pseudo-)journaliste et du (pseudo-)politique pour blouser les pauvres.
Cobaye suivant ! On prend dans l’ordre d’arrivée de notre moisson tweetique du jour.
Procès Trump : selon tous mes pointages ce mercredi il devient urgent pour les démocrates de changer les règles s' ils ne veulent pas assister à l'acquittement à la majorité absolue de Donald Trump ;
Acquittement qui sera télevisé partout— LAURENCE HAIM (@lauhaim) January 27, 2021
Ici, Laurence, que notre spécialiste des USA connaît bien pour en avoir fait son antithermomètre, en quelques mots, dévoile son idée de la démocratie. C’est clair, net, sans bavure.
On continue avec ce bon vieux clébard, pardon, Gérard, qui a pleurniché sur commande du CRIF pour avoir retweeté naïvement (ah, le logiciel gauchiste à l’ancienne) l’affiche du complot mondialiste :
il faut un pré salaire pour tous les étudiants
une allocation d'etudes sur critères universitaires
les étudiants sont des salariés en formation
que le patronat qui va les exploiter paie— Gerard Filoche (@gerardfiloche) January 29, 2021
C’est très bien de vouloir donner des sous aux pauvres mais le principe, c’est un peu de travailler pour en obtenir. Tout le reste est démagogie. Le salaire étudiant ne peut pas valoir grand-chose puisque les étudiants ne sont pas encore, par définition, formés pour le travail. Tous les patrons, petits ou grands, qui ont pris des stagiaires le savent : un stagiaire, ça coûte plus que ça ne rapporte, et en plus ça la ramène.
C’est donc doublement pénible, mais ça n’arrête pas ce bon vieux Gégé qui en plus traite les patrons d’exploiteurs. Ça y en a être pas très malins les gauchos ! Que ce révolutionnaire en carton aille voir un patron qui bosse 80 heures par semaine, qui donne du boulot à d’autres, qui les paye comme il peut pour que l’ensemble (l’entreprise) survive et qu’il revienne nous voir avec ces principes de lycéen qui « inspecte » le travail des autres !
Passons à Jablonka.
"Je préférais Candy à Goldorak". À travers son propre parcours d'enfant, l'historien Ivan Jablonka interroge la culture sexuée et son inscription dans une génération. pic.twitter.com/YpCWyg6cu7
— France Culture (@franceculture) January 29, 2021
Oui, il y a une échelle dans la virilité, et dans la féminité, et là où les deux échelles se touchent, eh bien la zone n’est pas claire, la sexualité l’est d’autant moins. Ivan a des goûts de fille, et alors ? Rien de grave, même si ça pose quelques problèmes sociaux. Faut-il pour cela changer son corps, le transformer en corps de fille ? De tous temps les hommes efféminés ont gardé leur corps d’homme, tout en ayant une vie privée de femme. Aujourd’hui, le mondialisme fait tout pour détruire l’harmonie hommes/femmes en augmentant la confusion des genres, des sexes, et de leurs relations.
Naturellement, des personnalités fragiles – les ados sont la cible numéro un des pervers mondialistes – tombent dans le panneau et exécutent les ordres (et le Nouvel Ordre) en modifiant leur personne. On n’y peut rien, on en revient toujours aux prédateurs et aux proies avec, heureusement, deux sortes de proies : celles qui se laissent faire, et celles qui ne se laissent pas faire.
Avant, on parlait de mensonge qui endort et de vérité qui fait mal. La presse mainstream ne traite-t-elle pas les résistants à la dictature sanitaire de rassuristes ?
Aujourd’hui, c’est le mensonge qui fait mal, infligeant une double pleine aux moutons qui y croient.