Pour Wolfgang Münchau, écrivant dans le Financial Times, nous assistons aux derniers jours de l’euro.
Pourquoi ? Il cite la hausse des taux d’intérêt, l’échec des ventes d’obligations allemandes la semaine dernière, la hausse continue des taux d’intérêt espagnols et italiens à moyen terme, et la baisse de liquidités des banques européennes.
L’Europe peut encore faire quelque chose. Il préconise :
Une garantie de la BCE
Des euro-obligations
Une union fiscale
« J’ai cru comprendre que des discussions explorent un ensemble de mesures qui comprendraient ces trois éléments », écrit Münchau.
« Si le sommet Européen pouvait obtenir un accord pour le 9 décembre, lors de sa prochaine réunion, la zone euro pourra survivre. Dans le cas contraire, elle risque un effondrement violent. De toute façon, il y a un risque de récession durable, peut-être même une dépression. Même si le Conseil Européen parvenait malgré tout à se mettre d’accord sur un programme aussi ambitieux, ses dirigeants devront continuer de se surpasser sur les mois et les années à venir. »
« La vente d’obligations désastreuse de vendredi dernier nous indique qu’il n’y a plus de temps à perdre. Il reste 10 jours à la zone euro, tout au plus ».