Les autorités politiques, sanitaires et médiatiques ne savent plus quoi inventer pour maintenir la pression sur une population qui se montre de plus en plus sceptique devant les injonctions venues d’en haut : ne mettez pas de masque, mettez un masque, retirez maintenant votre masque, remettez-le v’là la deuxième vague...
Le Figaro, le journal de Cécile Labos Thibert, qui nous explique depuis trois mois qu’on va tous mourir et que Raoult est un escroc, relaye donc ce qui ressemble furieusement à une légende urbaine pour ados. Reluquez bien le titre et le chapô de cette merveille de propagande pour abrutis :
« Je croyais que ce virus était une arnaque » : un trentenaire, passé par une « Covid party », meurt du coronavirus
Avant de mourir, le patient a dit à l’infirmière à son chevet : « Je crois que j’ai fait une bêtise. »
Déjà, là, on se retient de rire. Il ne manque plus qu’un « dans un dernier souffle, le trentenaire a lâché que le Pr Raoult était dangereux pour l’humanité, que l’axe Tedros-Gates-Epstein était le bon, et que Karine Lacombe était bonne, elle aussi ».
Quand on part dans un délire invérifiable, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout ? Voici le texte publié dans ce très sérieux journal, et après nous passerons au reste de la presse, puisqu’il n’y a pas de raison d’épargner les autres titres alignés sur la politique de psychose globale :
« Un Américain trentenaire est mort au Texas des suites du coronavirus après avoir été infecté par le Covid-19 lors d’une “Covid party”, soirée organisée par une personne contaminée, selon la responsable médicale d’un hôpital local. “L’idée (de la soirée) est de se réunir et de voir si ce virus est bien réel et si quelqu’un l’attrape”, a expliqué, dans une vidéo destinée à alerter les jeunes adultes quant au risque de transmission du coronavirus, Jane Appleby, du Methodist Hospital de San Antonio.
Un trentenaire qui se trouvait à la soirée a bien été contaminé, avant de voir son état de santé se détériorer, jusqu’à son hospitalisation à Methodist Hospital et son décès, cette semaine, selon la responsable médicale. Avant de mourir, le patient a dit à l’infirmière à son chevet : “Je crois que j’ai fait une bêtise. Je croyais que ce virus était une arnaque, mais non”, a raconté Jane Appleby. »
Eh non, le virus des triplettes Buzyn-Lévy-Salomon et Tedros-Gates-Epstein n’est pas une arnaque, que tous ceux qui ont lu ce conte pour enfants de 5 ans comprennent que les oligarchies sont très sérieuses et qu’on doit leur faire confiance aveuglément. Le reste de la presse mainstream s’est empressé de relayer cette fake news, dans l’ordre : RTL, BFM TV, La Dépêche, Sud Ouest, CNews, Le Parisien et Ouest-France, pour les plus connus. Le seul journal à tirer son épingle du jeu, c’est Le Monde, qui a senti l’arnaque et qui n’a pas plongé avec les autres.
Déjà, un Wikipédia existe sur cette affaire. Il est en anglais et selon l’enquêteur Ben Radford, il s’agirait d’un « mythe médiatique » :
« Toutes les histoires rapportées dans les médias ont actuellement "tous les ingrédients typiques des rumeurs de panique morale non fondées", selon M. Radford. [...]
Le 10 juillet 2020, une chaîne de télévision de San Antonio, au Texas, a diffusé un reportage dans lequel elle interviewait le médecin en chef des soins de santé méthodistes, le Dr Jane Appleby, qui, selon la chaîne WOAI, a déclaré avoir entendu quelqu’un dire qu’un patient avait dit à son infirmière, juste avant de mourir, qu’il avait assisté à une fête de covidés afin de voir si le virus était réel ou non, et qu’il regrettait maintenant d’avoir assisté à la fête.
Radford écrit qu’il s’agit d’un "conte folklorique classique (un ami d’un ami ou FOAF) présenté dans les médias comme un fait"... "C’est une histoire anonyme de troisième main, sans nom vérifiable ni revendication". Même la "conversation sur le lit de mort" qui termine l’histoire est un "trophée de légende classique". »
Bref, une fake news aussi grotesque que grosse. On attend que Rudy IIIe Reichstadt se réveille pour nous pondre un grand article sur le complotisme des médias mainstream et leur finesse de panzer pour nous faire gober les salades du Conseil scientifique. On sait tous que la presse, subventionnée à mort par l’État et possédée (dans tous les sens du terme) par les grandes fortunes, est obligée de relayer le mensonge oligarchique permanent, sinon c’est le cimetière.
La mission consiste à entretenir la psychose et démolir l’axe Raoult-Perronne. C’est pour ça qu’on découvre sur France info, sans surprise, un article people à la gloire de Karine Lacombe, qui a été lancée un temps (par BFM TV) contre Didier Raoult mais qui a rapidement explosé, suite à la publication de ses liens avec la multinationale Gilead, celle-là même qui propose son protocole de soin à 2000 dollars contre le Covid-19, et dont Raoult dit que ça ne marche pas, et que c’est même dangereux.
Le remdesivir ne soigne pas. Pire, il cause des insuffisances rénales : sur les 5 premiers patients traités par ce médicament à l'hôpital Bichat @APHP, 2 ont été mis sous dialyse.
Quand aura-t-on les résultats de Discovery ?
Qu'attend l'OMS pour réagir ? https://t.co/Z92kZ3AdZJ— Didier Raoult (@raoult_didier) July 9, 2020
Voici l’article de France Info sur Karine. On ne parle plus sciences, on parle vacances... Bientôt sexualité ?
« Nom : Lacombe Prénom : Karine Age : 50 ans Profession : infectiologue, professeur de médecine. C’est l’été de Karine. Et il se résume en deux mots : sommets, et terrasses. On pourrait en ajouter un troisième : bouquins. Celui qu’elle est en train d’écrire. Une BD. “C’est passionnant, de raconter toute cette histoire, avec une dessinatrice”.
La cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, est très demandée. On peut le dire, c’est une Star. Elle et sa coupe au carré, sont passées des dizaines de fois à la télé, pendant le confinement. “Ça s’est fait, vraiment, comme ça. J’ai remplacé mon chef, qui était sollicité par LCI. Et voilà ! C’était parti”. Résultat : des nuits de 4h, et un boulot de dingue. Bilan : un monde qui s’ouvre à elle. »
« Dans une crise sanitaire telle que l’on vit, et qui est évidemment aussi extrêmement anxiogène, eh bien émergent idem des théories complotistes... »
Démolir Raoult et valoriser Lacombe, c’est le travail de la presse complice d’une oligarchie qui a envoyé au cimetière 25 000 personnes selon le Pr Perronne. Cet article restera dans les annales de la presse de caniveau aux ordres d’un pouvoir dérangé.
Tri des patients en Ehpad : "C'est silence, on meurt. (...) Ces patients n'ont pas été évacués en réa, ils ont été évacués au cimetière !", témoigne le député @JJ_Gaultier.#DirectAN #COVIDー19 pic.twitter.com/nAL7rztLDs
— LCP (@LCP) July 7, 2020
Bonus de sociologie médiatique
Pour alimenter la psychose médiatique, rien de tel qu’une bonne story, comme disent les journalistes people, et une story de real life, c’est-à-dire des gens d’en bas. Les people qui souffrent, aujourd’hui, tout le monde s’en bat les steaks ; ce qui marche, ce qui captive l’attention, ce sont les malheurs qui frappent les vrais gens, et la presse people, qui est en chute libre comme tout le reste de la presse mainstream, accorde une part de plus en plus grande aux faits divers qui ne touchent pas les stars mais les... lecteurs !
L’hebdomadaire Closer a inclus un cahier real life dans ses pages, avec un concentré de tragédies insolites mais touchantes. Dans le genre, RTL a relayé une story covidée real life le 20 mars 2020, vous allez voir que tout y est : la psychose, genre ce sera bientôt votre tour, et la famille, ce noyau autour duquel les Français se sont recentrés.
Traduction : le Covid va entrer chez vous, vous ne serez pas épargnés, vous allez y passer, comme les Fusco !
« Les Américains vivent avec des informations qui se percutent. Mais d’une certaine manière, cette autre histoire que l’on suit ici depuis 24 heures a un effet glaçant pour les habitants qui comprennent pour la première fois ce qui les attend ici aussi. Cette histoire donne des visages à cette tragédie du coronavirus.
Comme le rapporte NBC News, cela se passe dans le New Jersey. C’est l’histoire d’une famille américaine d’origine italienne comme il y en a tant, les Fusco. La mama, dans cette famille c’est Grace, 73 ans. Elle a 11 enfants et 27 petits enfants. Le dimanche matin, ils vont ensemble à la messe. Le dimanche soir, elle les rassemble chez elle pour dîner, autour d’une grande table. C’est la famille ; le clan.
Grace est décédée mercredi soir du coronavirus, après avoir passé des dernières heures très pénibles, gravement malade, son souffle comme sur un fil, avec un respirateur. Grace est décédée sans savoir qu’une de ses fille était elle aussi décédée, en fin de semaine dernière. À 55 ans, emportée par le coronavirus.
Sans savoir aussi que son fils aîné est décédé, quelques heures plus tôt mercredi. Du coronavirus. Grace est morte mercredi soir, et tout à l’heure, c’est un autre de ses fils qui est décédé. Encore du coronavirus.
C’est terrible. Trois autres enfants de Grace sont à l’hôpital, dans un état grave. Une vingtaine d’autres membres de la famille sont en quarantaine, chez eux. Vous savez, on parle beaucoup de la viralité dévastatrice de ce Covid-19, mais pensez à cette histoire pour comprendre ce que cela veut vraiment dire. »
Énorme non ? Comme les membres de la famille Fusco, d’ailleurs...