@Richard : Merci, l’ami. Le propos de Youssef Hindi a été confirmé hier par un certain Scott Ritter, ancien inspecteur américain de l’armement pour les Nations Unies et ancien collaborateur du Mossad : « Les États-Unis ont la possibilité de mener plusieurs guerres, mais la capacité de n’en gagner aucune [...] Si demain, nous entrions en guerre contre l’Iran, nous serions écrasés. L’Iran a disposé dans le sud Liban des missiles capables d’intercepter toutes nos attaques aériennes. Sans compter la réserve du Hezbollah. »
La vertigineuse perte de vitesse de la superpuissance américaine ne se matérialise pas seulement par la dédollarisation, mais également par la faiblesse actuelle de son armée, imputable aux choix du sénile Biden, qui retire des fonds à sa police et à son armée.
Scott Ritter explique, en outre, que le tout récent engagement de soutien militaire de la Chine à la Russie en cas d’enlisement en ukraine, l’annulation du sommet qui devait se tenir en Jordanie, le ras le bol de l’Egypte qui refuse de se faire complice du démantèlement de Gaza, et le double jeu saoudien, font que les États-Unis naviguant en eaux internationales hostiles, ils sont assurés de perdre toute guerre qu’ils enclencheraient, a fortiori contre l’Iran.
Enfin, Scott Ritter ajoute, avec un rictus, que Vladimir Poutine a demandé à Israël de bien vouloir fournir les images satellites prouvant la culpabilité du Hamas dans le bombardement de l’hôpital palestinien. Certains s’étonnent que Netanyahou refuse de fournir ces images prétendues satellites censées incriminer le Hamas.
Enfin, Scott Ritter précise que les USA seraient obligés de recourir à la conscription forcée en cas de guerre, car son effectif humain est, piur l’heure, insuffisant.
Conclusion : La donne a bien changé. Les États-Unis sont à l’image de leur président actuel. Obsolètes, affaiblis, esbrouffeurs, ils ne disposent plus des moyens passés de leur présomption actuelle.