Jusqu’où ira HP dans ses efforts de restructuration ? Nous sommes aujourd’hui en droit de nous le demander, avec les nouvelles annonces de la firme, qui précise qu’elle supprimera un total de 34 000 postes d’ici fin octobre 2014.
C’est ce qu’indique le constructeur dans un document remis à la SEC, le gendarme américain de la Bourse. Au final, la société va se séparer de plus de 10% de ses effectifs (par rapport à 2012, date de la première annonce de cette restructuration).
Suite à la présentation de résultats annuels plus que corrects (112,3 milliards de dollars de revenus, 5,1 milliards de dollars de bénéfices), nous aurions pu nous attendre à ce que HP reste sur ses dernières positions (33 000 suppressions de poste). Hélas, la firme a opté pour une réduction encore plus drastique de ses effectifs.
27 000, 29 000, 33 000, 34 000…
Rappel des faits : en mai 2012, et sous l’impulsion de Meg Withman, PDG de la firme, HP décidait de supprimer 27 000 postes d’ici fin octobre 2014, soit 8% de son effectif global.
En septembre 2012, ce chiffre passait à 29 000. Au passage, les charges liées à cette restructuration grimpaient d’un montant estimé de 3,5 milliards de dollars, à 3,7 milliards de dollars.
En octobre 2013, HP remplissait un peu plus la charrette, annonçant que 33 000 de ses collaborateurs seraient finalement remerciés, dont 15 100 en zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique).
Aujourd’hui, la facture s’alourdit donc encore, avec un total de 34 000 postes supprimés et des charges de restructuration estimées à 4,1 milliards de dollars.
En France, les conséquences du dernier plan de restructuration de la zone EMEA (Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique : 7 000 postes supprimés), sur la filiale doivent être dévoilés le 14 janvier en interne.