Une logique woke jusqu’au-boutiste aurait voulu que Cléopâtre (incarnée sur Netflix par l’épouse du gay Will Smith) ne soit pas seulement noire, mais aussi homme, soit un transgenre à la tête de l’Égypte de 51 à 30 (av. J.-C). Au lieu de cela, l’entreprise mondialiste de décomposition culturelle a préféré avancer à petits pas, et nous imposer une Cléopâtre noire [1], afin de ne pas trop déstabiliser les foules. Toujours l’histoire de la grenouille et de l’eau bouillante.
La prochaine fois, on y aura droit, au Cléopâtre trans. Et puis on aura aussi droit à des pyramides inondées, puisque le niveau de l’eau devrait augmenter, si l’on en croit nos climatologues du GIEC, ceux qui nous annoncent un Paris à 50 degrés en 2050. Aujourd’hui, tout est permis !
Il n’y a rien de choquant en soi, mais le wokisme a besoin d’effacer les frontières, toutes les frontières : géographiques, sexuelles, culturelles. Le no limit de l’idéologie woke inclut le no border. La seule question qui vaille est : est-ce que le grand public suivra ?
"Avalonia", qui sort en fin d'année, sera le premier film d'animation Disney avec une histoire d'amour gay.
SPOILER : Ethan, le héros de 14 ans, aura fait son coming out avant le film et tombera amoureux d'un garçon.https://t.co/5iUUilGzKX pic.twitter.com/oT22D0g6nT
— Le coin des LGBT+ (@lecoindeslgbt) June 18, 2022
Énorme bide pour le Disney de Noël, #StrangeWorld (Avalonia chez nous) qui fait 18M$ aux US sur les 5 jours de Thanksgiving (pas du tout attendu, La Reine des Neiges avait fait 93M$ lors de Thanksgiving 2013). Budget 180M$ hors promo. Il sortira directement sur Disney+ en France. pic.twitter.com/ueaj52HgTb
— Kere (@YGKere) November 27, 2022
Pas sûr, puisque le bénéfice de la multinationale Disney, qui a intériorisé ce changement de paradigme, est en décroissance, et ça a débouché sur 7 000 licenciements. Idem chez Twitter quand Musk a fait le ménage dans les parasites. De plus, les égyptologues s’insurgent : Cléo avait la peau blanche. Le wokisme heurte donc et les esprits, et la science, c’est-à-dire le réel.
Le ministère des Antiquités a publié un long communiqué citant de nombreux experts, tous catégoriques : Cléopâtre avait la « peau blanche et des traits hellénistiques », concluent tous les experts.
« Les bas-reliefs et les statues de la reine Cléopâtre en sont la meilleure preuve », poursuit le ministère dans son texte agrémenté de tétradrachmes, des pièces de monnaies grecques, et de statues en marbre représentant Cléopâtre avec des traits européens.
Pour Moustafa Waziri, patron des Antiquités égyptiennes, représenter la souveraine en femme noire n’est rien d’autre qu’une « falsification de l’histoire égyptienne ». (BFM TV)
Pour dire la difficulté de l’entreprise de retournement de l’esprit, on s’est intéressés à cet article de The Conversation, qui démontre une chose toute simple : à l’époque de la destruction du couple (hétérosexuel) et de la famille (non homosexuelle), les émissions télé de mariage et d’amour cartonnent.
Les émissions de dating sont les émissions de télé-réalité qui s’emparent du sujet de l’amour et qui placent au cœur de leurs mécaniques narratives la rencontre amoureuse, le mariage, la conjugalité ou encore la sexualité. Alors que le nombre de mariages baisse en France (on comptait par exemple 305 234 mariages de personnes de sexe différent en 2000 contre 237 000 en 2022, selon l’Insee) et que certaines invitations à en finir avec le couple et à déconstruire le mythe de l’amour romantique fleurissent, le succès que rencontre encore ce genre d’émissions peut sembler surprenant. Cela dit, si les chiffres d’audience de certaines émissions comme celles-ci peuvent diminuer avec le temps, le dating à la télévision n’est pas un genre qui s’essouffle.
Le balancier est parti dans un sens, antinaturel, mais il n’est pas certain que les satanistes qui croient gouverner les esprits l’emportent. L’instinct est plus puissant que la propagande. Cette dernière peut faire du mal, avec tous les moyens dont elle dispose – elle est effectivement en guerre contre l’esprit –, mais l’esprit humain a de la ressource. On peut appeler ça la foi.
Liz Taylor, la Cléopâtre blanche (1963)