Egalité et Réconciliation
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Harry Roselmack voulait bidonner une émission contre les musulmans !

Aïd : Harry Rosemalck tente de fuir avec un mouton pour son émission

Drôle de scénario ce matin à Marseille (Saint-Louis) sur le plus grand site d’abattage des moutons. Pour les besoins d’une émission sur les religions à Marseille prévue en février sur TF1, Harry Roselmack, journaliste de la chaîne privée, son équipe et un jeune musulman ont essayé de faire sortir un mouton vivant dans le coffre d’une voiture.

Le but était de permettre au musulman, dans le cadre de l’Aïd, de sacrifier au rite, c’est-à-dire de tuer le mouton dans son propre environnement et non pas à Saint-Louis. Le problème c’est qu’en dehors des sites agréés par la préfecture, il est strictement interdit d’abattre un mouton, essentiellement pour des raisons sanitaires. La voiture de Harry Rosemalck a été arrêtée alors qu’elle s’apprêtait à quitter les lieux.

Et le célèbre présentateur a dû s’expliquer devant des élus marseillais, Samia Ghali, Martine Vassal et surtout Maurad Goual qui lui a dit très courtoisement sa manière de penser.

L’adjointe au maire de Marseille Martine Vassal a réagi dans un communiqué à la tentative du journaliste de TF1 Harry Roselmack : "J’ai été très choquée" déclare-t-elle. "Un reportage, montrant les efforts engagés par la Ville de Marseille et l’Etat pour organiser cet événement festif dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité sanitaire, aurait été totalement légitime de la part de la rédaction de cette chaîne française. Malheureusement, c’est à un tout autre exercice que l’équipe de TF1 présente sur place a voulu se livrer, trahissant l’action commune des chevillards et des institutions. Et pour cela, ces gens n’ont pas hésité à envisager une véritable mise en scène artificielle allant jusqu’à acheter et à tenter de sortir frauduleusement un animal. Elle souhaite ainsi montrer qu’on abat des moutons en dehors de toute réglementation, dans des lieux d’habitation inadaptés."

Martine Vassal dénonce cette manière de procéderoù l’on "manipule l’opinion et déforme la réalité". "Si la presse a le droit de commenter les faits, elle ne doit pas les travestir dans l’espoir de montrer de fausses images pour illustrer les clichés éculés qu’elle tente de mettre en lumière."