Les affaires s’accumulent contre le chanteur Patrick Bruel.
Chanteur ? Il massacre ici comme à son habitude (on se souvient de sa reprise lamentable de Mon Amant de Saint-Jean) une des plus belles chansons de David Bowie, Life on Mars :
Ce qui montre bien que ce « chanteur » a été fabriqué de A à Z par l’industrie phonographique. Et pas pornographique, même si ça s’écrit presque pareil. Ne ratez pas les commentaires sous la vidéo, ils valent leur pesant d’humour Godwin.
Un massage qui dérape, des paroles et des demandes graveleuses et même une tentative de contrainte physique : selon des sources concordantes, deux Françaises se sont manifestées ces derniers jours auprès de la justice pour apporter leur témoignage dans l’enquête pour « harcèlement et exhibition sexuels » visant Patrick Bruel.
Ouverte le 13 août, celle-ci a débuté après le signalement d’une première femme, une jeune esthéticienne d’un hôtel situé près d’Ajaccio (Corse-du-Sud). Cette dernière affirme que l’artiste de 60 ans a eu un comportement déplacé à son encontre lors d’un massage juste avant un concert sur l’île. Les investigations ont été confiées aux gendarmes locaux.
Les deux nouvelles victimes présumées, elles, ont transmis une lettre au parquet d’Ajaccio après la révélation de l’affaire dans nos colonnes. Elles livrent des récits en tous points similaires. La première réside dans la Loire. Dans son attestation, celle-ci déclare avoir rencontré Patrick Bruel dans un hôtel de Cannes (Alpes-Maritimes), alors qu’elle officiait en tant que masseuse, en septembre 2008.
Comme lors des faits présumés en Corse, le chanteur aurait refusé d’enfiler un sous-vêtement jetable au cours d’une séance au Spa. Nu, il aurait ensuite réclamé à la jeune femme une caresse sexuelle « avec les mains », soulignant qu’il obtenait régulièrement de telles faveurs dans les hôtels marocains. La praticienne n’aurait pas cédé.
Une attitude qui a porté « atteinte à sa dignité »
Insistant voire intimidant, l’auteur de Place des grands hommes aurait alors sous-entendu être en mesure d’influer sur la carrière de la jeune femme, du fait de ses relations, puisqu’il connaissait « très bien » son patron. Elle décrit ensuite un comportement qui pourrait s’apparenter à une agression : Patrick Bruel aurait tenté de passer ses bras autour de sa taille. Malgré sa surprise, elle l’aurait repoussé. L’employée dit n’avoir pas porté plainte à l’époque par crainte de perdre son emploi.
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Sollicités, les avocats de Patrick Bruel, Maîtres Karine Bourdié et Hervé Temime déclarent, quant à eux :
« Nous n’avons pas eu connaissance du contenu de ces témoignages et notre client n’a pas été interrogé sur ces allégations. En tout état de cause, ce qui est évoqué ne correspond absolument pas à la réalité, ni aux principes ni au comportement de notre client. L’enquête judiciaire permettra de le démontrer ».
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