61% des Français ne se disent « pas solidaires avec les grévistes car ils défendent leurs propres intérêts », selon un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine, tandis que 38% sont « solidaires avec les grévistes car ils défendent les intérêts de tous les salariés ». Si les employés du secteur public sont un peu plus favorables aux grèves (44%) que ceux du secteur privé (39%), ce soutien reste minoritaire dans les deux cas.
Parmi les différentes catégories de sondés, seuls les jeunes de 18 à 24 ans (55%) et les habitants du Nord Pas-de-Calais (51%) affichent un véritable soutien aux grévistes. Les affinités politiques laisse également apparaître la division des électeurs du Parti Socialiste (54% solidaires, 46% pas solidaires), des Verts (51/49) mais aussi du Front National (44/56), là où les autres familles politiques balancent franchement dans le camp des grévistes (82% de soutien chez les communistes) ou dans l’autre (14% de soutien chez les sympathisants UMP).
Mais la majorité des sondés rejettent l’hypothèse d’une grève essentiellement politique. Selon 65% des personnes interrogées, les motivations de la grève sont « essentiellement sociales et syndicales », tandis que 34% pensent qu’il s’agit de motifs politiques.
Le mouvement étudiants moins bien perçu
Constat inverse pour le mouvement de grèves et de blocages étudiants, puisque 61% des sondés pensent que ce mouvement est « l’œuvre d’une minorité d’étudiants syndiqués et politisés », contre 35% qui estiment qu’il « bénéficie d’un large soutien parmi les étudiants ». Mais l’opinion des sondés les plus jeunes est inverse : 52% des 18-24 ans et 53% des 25-34 ans pensent le mouvement étudiant est largement soutenu.
Enfin, 57% des sondés estiment que le gouvernement doit « maintenir ses projets pour poursuivre les réformes » face à ces mouvements, tandis que 42% préfèrent qu’il « renonce à ses projets de réformes pour apaiser le climat social ». A noter que 36% des sympathisants PS veulent que le gouvernement tienne son cap, tandis que 14% des sympathisants UMP préfèreraient une marche arrière.
Sondage réalisé par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de 938 personnes, constitué selon la méthode des quotas.
Source : http://www.spcm.org
Parmi les différentes catégories de sondés, seuls les jeunes de 18 à 24 ans (55%) et les habitants du Nord Pas-de-Calais (51%) affichent un véritable soutien aux grévistes. Les affinités politiques laisse également apparaître la division des électeurs du Parti Socialiste (54% solidaires, 46% pas solidaires), des Verts (51/49) mais aussi du Front National (44/56), là où les autres familles politiques balancent franchement dans le camp des grévistes (82% de soutien chez les communistes) ou dans l’autre (14% de soutien chez les sympathisants UMP).
Mais la majorité des sondés rejettent l’hypothèse d’une grève essentiellement politique. Selon 65% des personnes interrogées, les motivations de la grève sont « essentiellement sociales et syndicales », tandis que 34% pensent qu’il s’agit de motifs politiques.
Le mouvement étudiants moins bien perçu
Constat inverse pour le mouvement de grèves et de blocages étudiants, puisque 61% des sondés pensent que ce mouvement est « l’œuvre d’une minorité d’étudiants syndiqués et politisés », contre 35% qui estiment qu’il « bénéficie d’un large soutien parmi les étudiants ». Mais l’opinion des sondés les plus jeunes est inverse : 52% des 18-24 ans et 53% des 25-34 ans pensent le mouvement étudiant est largement soutenu.
Enfin, 57% des sondés estiment que le gouvernement doit « maintenir ses projets pour poursuivre les réformes » face à ces mouvements, tandis que 42% préfèrent qu’il « renonce à ses projets de réformes pour apaiser le climat social ». A noter que 36% des sympathisants PS veulent que le gouvernement tienne son cap, tandis que 14% des sympathisants UMP préfèreraient une marche arrière.
Sondage réalisé par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de 938 personnes, constitué selon la méthode des quotas.
Source : http://www.spcm.org