Nous répugnons à faire quelque publicité que ce soit à un psychopathe, mais il est toujours bon de rappeler jusqu’où peut mener l’hystérie quand elle se manifeste sur le sujet ô combien sensible de la "Shoah".

Dans la dernière sortie mi-pute mi-canular du grand malade Gregory Chelli, celui-ci s’en est pris en pleine nuit du 15 au 16 août au Professeur Robert Faurisson, âgé aujourd’hui de 85 ans, vivant chichement avec sa femme dans sa petite maison d’une ville thermale du centre de la France.

Sans aucune pitié, sans aucune humanité allons-nous même jusqu’à dire, Gregory Chelli a fait sa petite besogne, à distance comme les faibles et nuitamment comme les traîtres. C’était signé. Mobilisant de nombreux agents de police, bernant le commissariat, se jouant d’un voisin crédule, et se foutant - disons-le - de la gueule de tous les Français par la même occasion, le petit Gregory, le seul dont on eût aimé qu’il finisse dans la Vologne, a pris ses désirs pour la réalité au risque de provoquer peut-être deux morts violentes.

Nous ne reviendrons pas sur les détails de l’affaire, notre montage vidéo vous en donnera le meilleur résumé possible. Mais nous nous étonnerons - faussement, bien sûr - que cet épisode, au moins aussi grave que les précédents, n’ait suscité aucunement l’émoi de nos professionnels de la posture scandalisée et/ou de l’émotion feinte.

Que n’avaient pas dit Rue89 lorsqu’ils goûtèrent - oh, si peu - aux frissons de la dissidence, et qu’un de leur journaliste avait été la cible du sieur ULCAN et leur site piraté pour quelques heures ! On les avait connu moins bavards lorsque la dissidence était attaquée ! Alain Soral lui-même avait eu à supporter les délires psychotiques de l’agité du bocal qui harcela durant des jours sa propre femme. De nombreux sites Internet furent aussi touchés par des attaques massives, mais ici encore aucune manifestation de solidarité "entre journalistes".

Aujourd’hui c’est le Professeur Robert Faurisson qui, malgré son grand âge, est la cible de l’énergumène Chelli et nous n’entendrons aucune de ces voix humanistes se lever contre la violence, la haine, l’indicible. Le Canard enchaîné du 13 août 2014 s’est fendu d’un petit papier sur Gregory Chelli en dernière page de son torchon, mais par pure solidarité avec les journaux amis. Même Acrimed, la petite organisation où officie la baudruche Salingue, y est allé de son petit billet d’humeur. Oh, pas pour s’indigner des attaques contre Alain Soral, Dieudonné ou Robert Faurisson, non non, seulement pour évoquer Rue89 et Libération, tout le reste n’existant visiblement pas plus pour eux que les chambres à gaz pour le Professeur.

Nous nous demandons donc : que fait la Justice ? (et non pas Que fait la police ?, car visiblement si l’on s’en tient à la vidéo ci-dessous, elle fait ce qu’elle peut c’est à dire pas grand chose, ou en tout cas beaucoup moins que pour ce dont elle est prioritairement mandatée : radars, ceintures de sécurité, cigarette dans l’espace public, etc. - et nous n’exagérons malheureusement qu’à peine)

Nous attendons donc les décisions fermes que ne manquera pas de prendre le gouvernement de retour de vacances, ce gouvernement tant mobilisé contre la Haine (la majuscule est de rigueur). Nous verrons alors si l’avant-garde de la République, même réfugiée courageusement en Israël, bénéficie des mêmes traitements que les dissidents français en France. On peut rêver.