La loi américaine oblige Google et toute autre société américaine de transmettre les données de ses utilisateurs aux services secrets quel que soit leur emplacement.
Après Microsoft, c’est au tour de Google d’être pris entre les lois européennes et américaines sur la protection des données.
Dans le passé, Google a plusieurs fois été sollicitée pour transmettre les données de ses utilisateurs aux services de renseignements américains.
Cette fois, la société a confirmé au magazine allemand Wirtschaftswoche. Elle précise que la présence des serveurs sur le sol européen ne garantit pas la confidentialité de ces données vis-à-vis de l’Etat américain.
Le gouvernement américain a le droit « d’accéder également aux données stockées en dehors des États-Unis. »
Un porte-parole de Google précise, dans une correspondance avec le magazine allemand, que le groupe avait déjà reçu de nombreuses demandes.
Google examinerait chacune des requêtes. Comme toutes les entreprises américaines, la firme de Mountain View est contrainte, selon le Patriot Act, la loi anti-terroriste américaine, de divulguer ses données aux autorités américaines notamment à la National Security Agency (NSA).