Le nombre de personnes ayant trouvé la mort depuis le début de l’opération israélienne Bordure protectrice dans la bande de Gaza a atteint 121, ont annoncé samedi à RIA Novosti des médecins locaux.
Dans le même temps, les frappes aériennes ont fait 920 blessés dans l’enclave. Les hôpitaux palestiniens font face à une pénurie de médicaments.
Selon des sources locales, il y a beaucoup de civils, dont des enfants, parmi les victimes des attaques.
Les militaires israéliens ont pour leur part annoncé avoir frappé, dans la nuit de vendredi à samedi, 60 cibles à Gaza, dont une dizaine de combattants palestiniens, parmi lesquels six étaient « directement impliqués dans le lancement de roquettes » contre les principales villes de l’État hébreu.
L’opération Bordure protectrice consiste en des frappes depuis les airs et la mer, mais des hommes politiques et le commandement de l’armée israélienne évoquent ouvertement la possibilité d’une opération au sol, la mobilisation de 40.000 réservistes ayant commencé.
Cette nouvelle escalade a été enclenchée le 12 juin par l’enlèvement et le meurtre de trois étudiants israéliens en Cisjordanie, suivis de l’assassinat d’un jeune Palestinien brûlé vif la semaine dernière.