Rédaction E&R
Laideur et ringardise étaient déjà des compagnons de route du concept même de gay pride, mais l’accélération de l’histoire que nous a promis le Parti socialiste et le "changement de civilisation", du propre aveu de Madame le ministre de la Justice, nous mènent désormais tout droit vers l’abjection.
En effet, qu’est-ce que la gay pride si ce n’est la déambulation d’individus fiers de leur homosexualité, c’est à dire en définitive fiers de leur sexualité, fut-elle non naturelle, c’est à dire sortant de l’antédiluvien schéma reproductif mammalien ?
Or, il semble évident que l’enfant est étranger à la sexualité, tout le montre : sa biologie comme sa psychologie voire même ses simples centres d’intérêt. Et non seulement il l’est par essence mais il ne devrait pas le devenir par rencontre. Celle de la sexualité adulte par exemple.
Dès lors il ne nous semble pas déplacé de parler d’abjection lorsqu’on voit la mise en scène de deux petits enfants pour l’affiche de la gay pride 2013, laissant planer de sérieux doutes sur la finalité précise de celle-ci.
"Quel est le projet ?" aurait demandé un certain comique dont l’attitude fut bien moins criminelle mais davantage punie.
NB : il est piquant de noter que le seul couple hétérosexuel de cette manifestation homosexuelle sera peut-être ce couple d’enfants... Voyons-les, main dans la main au milieu de cette foule interlope, comme les innocents mais séditieux porte-étendards d’une société saine et d’une famille duelle auxquelles ils aspirent naturellement.
Photos diverses prises lors de la "Marche des Fiertés" de Toulouse :