Tu ne crois pas si bien dire. Pourquoi crois-tu qu’on nomme-t-on les premiers alphabets connus : proto-sinaïques ? Le Mont Sinaï est un haut lieu des religions tout monothéisme confondu.
Mais le plus intéressant c’est les nombres qui entourent les mots. Tout est nombre disent les Pythagoriciens. L’alphabet est un nombre, dans le sens de code. Le pair et l’impair avait un sens profond pour les Pythagoriciens et tu retrouves partout un sens aux structures mathématiques inhérents aux alphabets et donc aux langues.
Je ne prendrais qu’un seul exemple, le nombre 153, qui est un nombre sacré dans de nombreuses cultures. La bible fait référence aux 153 poissons attrapés dans les filets de Pierre. La pêche miraculeuse.
Le nombre 153, et ses permutations, soit les 3 premiers nombres impairs 1, 3, et 5 se retrouvent partout y compris dans la structure de l’alphabet latin : ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ soit VCCCVCCCVCCCCCVCCCCCVCCCVC (Voyelle / Consonne) soit une séquence 1 3 1 3 1 5 1 5 1 3 1 1
Tu retrouves aussi 1, 3 et 5 dans des formules bien connues de calcul de PI genre 335 / 113 = 3.14159292. (approximation exacte à 6 chiffres après la virgule, c’est une très bonne approximation fonctionnelle).
On a aussi 153/351 qui se réduit à 17/39. Comme tout les multiples de 9, 153 peut s’associer à ses permutations pour totaliser 666, genre 153 + 513 = 666 ou 351 + 315 = 666 etc ... 153 étant le 17ème multiple de 9. Le 17 n’étant pas non plus un nombre anodin vue qu’ils se réfère encore à l’eschatologie : Les 17 peuples et les 153 poissons.
Si vous voulez mieux comprendre la géométrie sacrée qui se dissimule derrière les multiples de 9, c’est à dire la table novénaire. Voici un petit exercice de recherche que j’avais fait sur les 100 premiers multiples de 9 et les relations géométriques que forment les permutations si on organise les multiples tel que dans ce document qui montre le processus de recherche : http://P2CLD.com/ndz3i6
Et on retrouve cette séquence dans bien d’autres domaines des mathématiques. Ce qui m’encourage à penser qu’il y a un rapport entre la métrique des mots et ce qui fait que nous trouvons un texte beau et un autre pas. L’harmonie mathématique qui se trouve dans les mots et leur agencement.
Dans des domaines ésotériques, certains parlerons de Kabbale ou Gématrie. Mais là c’est autre chose, il s’agit d’interpréter les nombres issus des mots et donner dans la divination. Ce n’est pas le propos de ce que j’avance.