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Francis Cousin – Gilets jaunes : bilan et perspectives (avril 2019)

Nous reconnaissons notre brave ami…la vieille taupe qui sait si bien travailler sous terre pour apparaître brusquement : la Révolution. (Karl Marx, "Les révolutions de 1848 et le prolétariat")

… le passage de la propriété foncière au travail salarié constitue un véritable mouvement dialectique en tant que processus historique accompli puisque le dernier produit de la propriété foncière moderne est bien l’instauration généralisée du travail salarié qui, ensuite, apparaît comme la base de toute la merde contemporaine. (Marx à Engels, 2 avril 1858)

L’extension des grandes villes modernes confère au terrain, dans certains quartiers, surtout ceux situés au centre, une valeur artificielle croissant parfois dans d’énormes proportions, les constructions qui y sont édifiées, au lieu de rehausser cette valeur, l’abaisseront plutôt, parce qu’elles ne répondent plus aux conditions nouvelles, on les démolit donc et on les remplace par d’autres. Ceci a lieu surtout pour les logements ouvriers qui sont situés au centre et dont le loyer, même dans les maisons surpeuplées ne peut jamais, ou du moins qu’avec une extrême lenteur dépasser un certain maximum. On les démolit et à leur place on construit des boutiques, des grands magasins, des bâtiments publics… Il en résulte que les travailleurs sont refoulés du centre vers la périphérie, que les logements ouvriers et d’une façon générale les petits appartements deviennent rares et chers et que souvent même ils sont introuvables. Car dans ces conditions, l’industrie du bâtiment, pour qui les appartements à loyer élevé offrent à la spéculation un champ beaucoup plus vaste, ne construira jamais qu’exceptionnellement des logements ouvriers. (Engels, "La question du logement" – 1872)

Une révolution est un processus de longue haleine : cf. 1642-1646, et 1789-1793 – et pour que les conditions soient mûres…, encore faut-il que tous les partis intermédiaires arrivent les uns après les autres au pouvoir, et s’y ruinent. (Engels à E. Bernstein, 12 – 13 juin 1883)

 

 

Tenter de faire croire que le prolétariat deviendrait fascisant lorsqu’il cesse de marcher dans les clous de l’organisation totalitaire du mensonge spectaculaire démocratique, c’est la dernière et piteuse mystification mise en œuvre par la classe capitaliste pour tenter d’échapper à la grande correction sociale qui se prépare…

 

Lorsque la coalition des forces sociales et politiques antagoniques au prolétariat se forme et se diffuse intensivement par le biais d’un spectacle médiatique de plus en plus délirant, elle est donc en même temps le signe que l’affrontement décisif est sur le point de se produire et que la crise du fétichisme de la marchandise est bien en train d’atteindre une étape décisive…

C’est la France périphérique prolétarienne des territoires désindustrialisés de la relégation rurale qui est aussi celle de la paupérisation accélérée des artisans, des travailleurs faussement indépendants, des paysans écrasés et des retraités misérables qui fonde le mouvement social indocile des Gilets Jaunes. Ceux qui avaient encore au cœur de la machine économique nationale d’hier une place relativement reconnue en sont aujourd’hui bannis par une mondialisation généralisée de la crise qui en fait les déshérités sociaux de la modernité marchande, toute entière occupée désormais à s’occuper médiatiquement et culturellement des avantagés sociétaux de la tyrannie consommatoire et clientéliste des centres-villes du boboïsme et de ses banlieues immigrées.

Nous nous trouvons désormais pleinement entrés dans la rationalité historique du VI° chapitre, dit inédit, du Capital lorsque la production capitaliste est production et reproduction du rapport de production spécifiquement capitaliste. La logique du Capital est celle de son écroulement logique à mesure que tous les gangs syndicaux et politiques étatiquement financés disparaissent des radars après avoir saboté méticuleusement toutes les luttes radicales passées… L’ouvrier – hier incarcéré par la gauche du Capital –, le paysan – hier cadenassé par sa droite –, l’employé – par les deux – se sont homogénéisés dans un prolétariat collectif de plus en plus universel qui digère les couches moyennes accablées et fait surgir aujourd’hui une perception commune de plus en plus séditieuse de toutes les Maffias politiciennes de la mondialisation totalitaire du marché. Cette phase historique particulière où la domination pleinement réalisé de la marchandise s’est accomplie fait disparaître à grande vitesse tout ce qui n’était pas encore du prolétariat d’antan pour en faire le nouveau prolétariat moderne de tous les sans réserves qui s’affrontent directement à l’État, à la classe capitaliste et aux couches moyennes bobos, derniers privilégiés du supermarché démocratique de la chosification. Ce qui amène le phénomène Gilets jaunes à rompre ainsi naturellement avec toutes les chapelles mystificatrices qui ont accompagné et sans cesse légitimé l’intense délabrement généralisé du quotidien.

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  • #2182383
    Le 20 avril 2019 à 16:23 par l’affranchi
    Francis Cousin – Gilets jaunes : bilan et perspectives (avril (...)

    Francis Cousin est formidable dans le partage du concept qu’il maîtrise, formidable dans sa radicalité de la critique du capitale, mais Marx, son maître, n’avait pas la foi, il était donc un adepte du naturalisme.
    La métaphysique, cette science qui nous permet de voir l’effet dont Dieu est la cause, s’oppose radicalement, dans la tradition catholique, au naturalisme, cette doctrine qui affirme que la nature existe par elle-même.
    Cette science, la métaphysique, nous est donnée par la foi, une vertu théologale qui ne s’obtient que par la grâce, donc par la prière.
    "Seigneur, je crois mais vient en aide à mon peu de foi !"

     

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  • #2182393
    Le 20 avril 2019 à 16:36 par l’affranchi
    Francis Cousin – Gilets jaunes : bilan et perspectives (avril (...)

    Commentaire corrigé :
    Francis Cousin est formidable dans son partage du concept qu’il maîtrise, formidable dans sa radicalité de la critique du capital, mais Marx, son maître, n’avait pas la foi, il était donc un adepte du naturalisme.
    La métaphysique, cette science qui nous permet de voir l’effet dont Dieu est la cause, s’oppose radicalement, dans la tradition catholique, au naturalisme, cette doctrine qui affirme que la nature existe par elle-même.
    Cette science, la métaphysique, nous est donnée par la foi, une vertu théologale qui ne s’obtient que par la grâce, donc par la prière.
    "Seigneur, je crois mais vient en aide à mon peu de foi !"
    Oui, nous sommes en guerre mais sachons bien identifier l’ennemi, selon notre raison d’être.
    Pour la gloire de Dieu !

     

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  • #2182402

    " le gauchisme , l ’imposture de l ’extrême gauche sont là pour la reproduction du système , pour vendre la servitude contre des "augmentations de salaires" ; "la sphère médiatico-artistique sont la police de la pensée , là pour justifier la dictature de l ’argent " " les classes politiques (la palabre démocratique) le "réformisme " syndical ont pour raison d ’être de masquer les processus de domination " "mais le mur médiatique est en miette , le mur politique se lézarde " "la fascisation du prolétariat est l ’arme de classe pour écraser le prolétariat depuis quatre vint ans ; cette arme permet à la classe capitaliste de cacher sa position d ’oppresseur ( alors même que le fascisme est mort à jamais ) , en se donnant une supériorité morale " . Quelques unes parmi des pépites dont le texte et la vidéo fourmille . Qu ’il fait bon s ’instruire avec Francis cousin !

     

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  • #2182548

    Les explications de Cousin sont hors-sol pour ne pas dire hors-univers, je suis sûr qu’il y a plein de gens qui le sentent. Si on se force à déterminer de quoi il parle concrètement -ce qui est toujours le problème avec les "explications" de source hégélienne- le caractère hallucinatoire apparaît tout de suite : par ex. "la baisse tendancielle du taux de profit" qui a la puissance métaphysique d’un Premier Moteur dans tous ses discours, c’est juste le fait que les coûts de production baissent avec les progrès techniques et d’organisation. C’est absolument sans rapport avec la dette publique, entièrement due à la nullité absolue des politiques et prestataires publics qui vivent par prédation sur le pays via "droits acquis" arbitraires au revenu à vie. C’est contre cette prédation que se battent les gilets jaunes, pas contre un taux de profit dont la baisse pourrirait la vie de l’humanité depuis le néolithique.

    Il brosse aussi le portrait d’une classe de "capitalistes" qui comploterait pour inonder le pays d’immigrés ou flinguer le cardinal Barbarin. Concrètement les "capitalistes" ce sont de grands industriels qui doivent faire face aux coûts extraordinairement bas des chinois ou des financiers qui doivent surfer sur la réglementation des prêts en compétition intense avec leur collègues : ces types ont autre chose à foutre que de s’occuper d’immigration ! Ces types souffrent autant que nous de l’immigration, qui vient déprécier leurs biens immobiliers et augmenter l’ineffectivité globale de la société et donc de leur boites. L’immigration est entièrement due à la bovinerie morale humaine qui fait que quand on prend une position publique sur un problème humain, on le fait sous la terreur d’être classé du coté du Mal et d’être viré du troupeau. On doit le faire au nom du Bien, c’est strictement impossible autrement. Comme l’humain est incapable de penser l’humain, seuls une poignée de types ont pu formaliser le Bien et pour nous en Occident c’est le Christ qui nous a enseigné que le Mal c’est d’être un premier qui opprime des derniers, dans le cas de l’immigration, un blanc qui opprime des non-blancs, un "raciste". C’est inhérent à la condition humaine occidentale et les agents du Bien perclus de "convictions" anti-racistes/fasciste/etc. ne voient pas qu’ils ne sont que des zombies christiques.

    Vous savez parfaitement que c’est comme ça que ça marche et ça n’a rien à voir avec les explications hegelomarxoîdes hallucinées de Cousin.

     

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    • #2182598

      @Socrade

      Même illusoirement recyclé, et à propos de tout, votre commentaire demeure aussi réducteur et trompeur qu’un « mensonge capitaliste ».
      C’est plutôt votre obsession anti-Cousin qui est hallucinée, qu’on se le dise !

       
    • #2182617

      « C’est comme ça que ça fonctionne. »

      Aussi péremptoire que faux. « Ça » ne fonctionne pas comme cela de toute éternité. La féodalité, dont le dernier soubresaut en France a été la Fronde, a disparu, rendue caduque par le nouvel ordre bourgeois. Les Lumières du XVIIIe siècle vont fournir l’assise idéologique à cette classe en ascension depuis l’édit de La Paulette sous Henri IV pour qu’elle achève la redistribution des pouvoirs sous couleur de révolution. Lisez plus Balzac pour voir décrit le processus de recomposition de la superstructure. En particulier les mariage d’Anastasie Goriot, riche héritière roturière, avec le comte de Restaud, rejeton de la vieille aristocratie dans Le Père Goriot, Puis Gobseck — il y a plus à propos de la nature de l’argent dans ce court roman que dans bien du galimatias économique — peignant le cynisme de Madame de Grandlieu dès lors qu’il s’agit de choisir un gendre en la personne d’Ernest de Restaud, fils d’Anastasie.

      Quant à la baisse tendancielle du taux de profit, elle est très mal expliquée. Ce n’est pas que « les coûts de production baissent avec les progrès ». Elle est liée à la composition organique du capital, soit le rapport entre le capital constant — machines — et le capital variable. En simplifiant à l’extrême, l’augmentation de la productivité par une machinisation toujours plus onéreuse, loin d’augmenter les profits du capital, les diminue à long terme. Pourquoi en est-on à vendre des rasoirs à cinq lames, ce qui n’a aucun sens, et à vouloir toujours tirer le coût du capital variable vers le bas ? Marx est bien plus subtil que cela. Il s’intéresse d’abord au paradoxe qui a vu au XIXe siècle la machine apparaître mais la journée de travail s’allonger. Le système ne tient qu’en inondant le monde de marchandises inutiles et en extorquant toujours plus de plus-value, car seul le travail humain produit de la valeur. Le capital représenté par les machines, c’est un certain stock de travail humain cristallisé qu’il faut se dépêcher d’extraire de machines de plus en plus onéreuses.

      Les grands capitalistes le savent parfaitement. Regarde bien le gros Bouygues au main rondelettes et délicates parler de « courage », susurrant à demi-mots que les ouvriers français sont des feignasse. Tu crois que VGE a opéré le regroupement familial pour avoir le monopole du cœur ?

       
    • #2182690

      Cousin est bien pour comprendre ce qu’est la pensée hallucinatoire. Sa caractéristique est d’être auto-référentielle et détachée du réel : c’est pour ça qu’il jargonne autant, parce qu’il ne peut pas utiliser le langage courant qui, lui, réfère la réalité. Ca vient de Hegel : comme ils peuvent encore moins réferer la réalité, quand vous demandez des explications à des hégéliens ils ne font que traduire du hegel dans du hegel, en général vous explique le système et que dans le système votre question n’a pas de sens... Personnellement je pense que personne n’a jamais compris aucune assertion typique de Hegel, c’est à dire été capable de la traduire entièrement en termes réels.

      Une cactéristique centrale de la pensée hallucinée c’est la projection de la néo-réalité sur la réalité. Les écrits de Cousin dénoncent un "système capitalisté" halluciné qui est juste la projection du système hegelomarxiste. La logique self-négative de Hegel explique absolument tout, la réalité, l’histoire, la conscience, tout, et le marxisme en est la mise en oeuvre socio-politique. C’est de très très loin le système de pensée métaphysique le plus cohérent et le plus puissant. Mais où est la métaphysique du capitalisme, où est le système ??? Il n’y a rien, le plus qu’on pourrait trouver c’est la pensée économique libérale qui se contente de dire que les gens fonctionnent mieux quand ils sont libres : c’est infinitésémimal par rapport aux propositions de Hegel et de Marx. Et concrètement, ce que les marxistes appellent "capitalisme" c’est juste la monnaie, qui a effectivement la propriété de pouvoir s’accumuler. Mais il n’y a aucun "système" derrière : le "système capitaliste" c’est juste la projection de ce qu’est le marxisme lui-même.

      Une autre caractéristique c’est son caractère psychotique c’est à dire animée par des giga-peurs à la dimension de la planète, ici la menace du méchant grand capital. Ca plonge direct au coeur de l’humain qui est un singe de troupeau au psychisme animé par l’immagination de se faire exterminer par le troupeau d’en face. Toute cette méga-représentation paranoiaque hallucinatoire vient directement de Hegel mais j’ai plus la place pour le montrer :)

       
    • #2182757

      Votre commentaire décrète que la pensée de Hegel tournerait en boucle ce qui invaliderait Marx en conséquence, sans jamais revenir sur la définition erronée de la baisse tendancielle du taux de profit, ou l’exemple de Bouygues qui déclare très clairement qu’il a besoin de main d’œuvre de réserve, mais il ne prouve pas beaucoup et tend au soliloque que précisément il reproche à Cousin. Pourtant ce sont des reproches précis que vous aviez adressés au Capital, et l’on est en droit d’attendre une argumentation serrée de votre part, exempte de toute approximation.

      Quels exemples proposez-vous de délires hégéliens ? Contrairement au souhait naïf de « référer à la réalité », avec le prétendu bon sens du « gros populas » comme l’écrirait La Boétie, Hegel, comme Descartes en son temps, et Platon avant eux, s’efforce d’expliquer les rapports entre la conscience et le monde. Pour vous il existerait une réalité en soi en dehors de représentations symboliques élaborées par des consciences humaines qui la perçoivent. Cette conception serait vraie dans un monde vide d’être humains. Or le monde est habité.

      N’importe quel étudiant de 1re année a réalisé que les mots ne sont pas les choses. Le mot chien ne mord pas. Ce que vous nommez « la réalité », ce sont des phénomènes — ce qui apparaît à la conscience par le passage du temps et les changements qui l’accompagnent — représentés symboliquement par les hommes à travers le langage. Il n’y a pas un vrai nom des choses, celui qu’aurait donné Adam sur invitation de son créateur ; il n’existe pas de premiers mots des hommes, qui auraient le pouvoir d’agir sur le monde par leur simple énonciation comme le fantasme la magie. Partant, tout système de signes et de relation entre ces signes, « hégélomarxiste » ou non, est une « projection [...] sur la réalité ». Une convention posée entre des hommes, comme l’argent par exemple, n’est rien de plus qu’une convention et non une réalité vivant de manière indépendante ainsi que le fétichisme marchand le prétend. Il n’y a pas plus de vérité à désigner ce qui se trouve en face de moi par le mot « pain » que par « Brot » ou « ekmek » en Turc. Que le pain ait une valeur d’usage supérieure à l’or est une convention généralement admise.

      Avant de réduire Hegel, à la manière d’un Aristophane moderne, à du jargon de philosophe perché dans une nacelle au milieu des nuées, mieux vaut se souvenir que les sciences elles aussi sont des systèmes de signes visant à donner du sens au monde.

       
    • #2193476

      Eh robespierre.

      Adam, n’est pas un prototype. Adam est l’homme dans son désir de reproduction à l’état pur et rien d’autre. A l’état pur signifiant simplement et justement ( les mots les mots les mots), à à l’état primordial. Eve, elle, ne l’entend pas ainsi. Et comment le pourrait-elle puisqu’elle n’est pas Adam ?
      Là réside la forme, non-forme, que le capital cherche à réhabiliter. Même si cela parait étrange, étranger, aux conceptions de l’homme ET de la femme.
      Cherche pas. T’as trouvé.
      Alors sois cool. Et oeuvre.

       
  • #2182861
    Le 21 avril 2019 à 14:29 par Akira Le Maudit
    Francis Cousin – Gilets jaunes : bilan et perspectives (avril (...)

    j’aime biens cousin, mais sur les banlieue, il a la même vision que les médiats de masse, et je comprend son regard ou tous les jeunes son des dileurs, de la même façon que les jeunes de banlieue vois tous les uniformes comme ennemis même ceux des pompiers, (même si c’est pas systématique en ce qui concerne les pompiers chez les jeunes de banlieue),
    en gros cousin a la même logique que les jeunes de banlieue en plus cultivé bien sur,

    ce qui faut comprendre, c’est que les flics tir a balle réel sur les jeunes, il y a toujours eu des morts, mais c’est normal, ils sont hais par l’état, par leurs opposant, par la gauche bref tout le système, exactement comme un noir qui meure sous les balles d’un flic a Harlem, on s’en fou que se soit un dileur ou pas,

    par contre les flics ne tir jamais sur les vrais dileurs, qui servent reelement le système, là dessus je suis d’accor avec cousin,
    Les jeunes de banlieue qui eux n’ont comme proposition la drogue et les écoles de merde (théorie du genre, et on apprend pas dans les banlieue comme a neully ou dans le 16eme), par ce que il pourrait être un danger pour ce système par ce qu’ils sont plus du coté des pauvres (français précaire) que des riches(oligarche et bourjoisie juifs)

    ils sont pour les gilet jaunes mais si ils ne manifeste pas et ils le disent eux même, ils savent qu’ils serons les premières cibles, et les premier morts voir les uniques morts dans cette bataille des G.J. et de toute facons on dira que se sont des casseurs, (a mon avis ils ont tore) là je parle des jeunes qui ne bosse pas, par ce que ceux qui bosse on les voie chez les G.J. mais eux on en parle pas, ils sont intéressant ni pour le système, ni par les opposant (extrême droit compris) ,

    pour en revenir a l’école de la république,
    si les jeunes de banlieue deviennent cultivé par la république, ils se retournerons automatiquement contre elle exactement comme le font les Gilet jaunes,
    il y aurais pu y avoir plus de médecin français, plus d’ingénieurs, plus d’énarque, bref plus de notables qui deviendrons a thérme des opposant cultivé a cette oligarchie et ils ont en plus une religions qui est moulé contre le nouvelle ordre mondiale, ce qui est autrement plus dangereux qu’un jeune qui fume un joint ,

    ils aurait pu être une armée de sarrasins réfractaire au coté d’une armée de gaulois réfractaire mal heureusement ce système a anéantie en amont cette force supplémentaire qui aurait pu venir de banlieue,

    dommage, c’est une armée perdu...

     

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  • #2183852

    Bon à la demande générale voici la généalogie de l’hallucination cousinesque :) 1/3

    La pensée devient auto-referentielle -ie hallucinatoire- quand elle n’est pas dirigée depuis l’extérieur mais depuis l’intérieur par le biologique, à savoir le sexuel* mais surtout l’ethnique, le troupal. Le coeur de la pensée de troupeau, de l’hallucination en troupeau, c’est le hiéarchique, la relation de soumission-domination. C’est elle qui rend réelle le contenu hallucinatoire, lui donne une intense sensation interne de réalité. Le hiéarchique est installé au coeur du psychisme humain simplement par le fait qu’on est petit, mineur, au milieu de grands, pendant 18 ans. Cette durée est énorme comparé aux autres espèces sociales où le hiéarchique est inscrit neurologiquement parce que l’homme est le support de la pensée et tout doit re-passer par des idées, qui doivent être installées longuement pendant l’enfance. Concrètement un troupeau c’est un fouet qui soumet les individus et les aligne dans la même direction et pour un animal à idées ce fouet est idéologique, c’est le couple Bien/Mal spécifique à chaque troupeau ethnique humain

    Les idées contenues dans le couple Bien/Mal sont toujours hallucinatoires ie en conflit ouvert et massif avec la réalité, de façon à obtenir une allégeance déclarative qui témoigne que vous abandonnez le libre arbitre et la rationalité pour vous soumettre à l’hallucination qui fait troupeau. Par ex. devant une oeuvre d’art contemporain, donc qui n’en est ouvertement pas une, si vous dites que c’est de l’Art -alors que tout le monde voit que ça n’en est pas- vous manifestez votre soumission au Bien anti-réac anti-fasciste anti-raciste, anti-nazi : vous montrez patte blanche. Ou bien pour devenir catholique il vous faut déclarer qu’il était homme... et Dieu.... ah non Trois Dieux en Un... et... qu’il est ressuscité... oui... et que sa mère était vierge. La totale. Mais ça a été et ça sera pareil avec toutes les idéologies et toutes les religions, dans l’Égypte antique peut-être que la majorité des gens pensaient que Isis, l’immortalité etc. c’était de la connerie, mais ils étaient obligés de s’écraser évidemment, car c’est ça le troupeau, c’est s’écraser devant le fouet de l’hallucinatoire de domination.

     

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  • #2183854

    généalogie de l’hallucination 2/3
    Le jeune Hegel est anti-chrétien dans ses premiers écrits, il ne supporte pas la domination morale christique qui écrase l’homme européen. Il va retourner cette domination de la manière la plus extraordinaire qui soit en devenant lui-même le Père du Christ, Celui qui va révéler que la structure négative rhétorique qui infecte tout le discours du Christ, celle du "les derniers seront les premiers", ainsi que sa fin de Dieu mort crucifié, est effectivement de nature divine dans le sens où c’est la structure ultime du réel : ce qui est réel doit traverser le changement en ayant une relation négative à soi-même, en s’autodétruisant pour passer en autre chose. (évidemment si vous m’objectez qu’Il est apparu après le Christ vous dictez à Dieu ce qu’il doit faire : mauvaise idée, surtout que Dieu a dit que la Vérité apparaît à la fin. Et le pire c’est que je ne plaisante même pas quand je dis que Hegel c’est Dieu Lui-même car la pensée est la source de création la plus puissante et ce type est au delà du génie, je suis métaphysicien moi-même mais je ne comprends strictement rien à ce qu’il raconte ; à mon niveau je me contente de remarquer que l’application via Marx de son Système c’est 200 millions de morts et un échec total)

    Revenons au hiérarchique c’est à dire à l’hallucinatoire : vous ne comprenez rien à ce que raconte Hegel parce que c’est le Divin Lui-même qui vous parle, c’est à dire le hiérarchique, le dominatoire dans sa forme la plus puissante, indépassable, l’hallucinatoire le plus intense possible. En réalité personne ne comprend rien à Hegel, les gens qui "comprennent" ce qu’Il dit ne font en réalité que traduire du Hegel dans du Hegel, c’est à dire font fonctionner l’auto-référentiel hallucinatoire. Si Cousin peut jargonner de façon grotesque sans jamais se poser de question, si Lénine, Staline, Mao, Pol Pot ont pu tuer autant sans jamais se poser de question, c’est parce qu’ils sont dans une hallucination qui les domine totalement, leur donne une intense sensation de réalité : ils savent qu’il y a un "système capitaliste" dont la structure auto-négative va le faire passer en autre chose et tuer tous ces bourgeois c’est juste pousser un peu à la roue dialectique, c’est aider leur classe à dépasser un plus vite son moment négatif. En fait c’est métaphysiquement tout à fait cool.

     

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  • #2193454
    Le 7 mai 2019 à 20:52 par jacquedechante
    Francis Cousin – Gilets jaunes : bilan et perspectives (avril (...)

    C’est bien. A la fin il y aura plus que du jaune. Bo, moi, a vrai dire, je m’en fiche un peu. De loin je trouve ça un peu contre-productif. Les jeunes blanc bec se suicideront de ne pas pouvoir être la finalité du potentiel qu’ils perçoivent en eux, mais papa sera content de n’avoir rien eu à faire que de distribuer des tartes en gueulant. On a la réalité que l’on mérite après tout.
    Le travail avant tout. Vive les putes.

     

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  • #2193456
    Le 7 mai 2019 à 20:56 par jacquedechante
    Francis Cousin – Gilets jaunes : bilan et perspectives (avril (...)

    Si la femme est un panier vide, ton amour tu peux te le foutre au cul. Est-ce que c’est suffisamment concret ça ?

     

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  • #2193462
    Le 7 mai 2019 à 21:07 par jacquedechante
    Francis Cousin – Gilets jaunes : bilan et perspectives (avril (...)

    Le plus beau dans l’histoire est cette éternité qui se dévoile, que jamais l’on ne peut prendre, qui félicite en un témoignage qui ne sait plus faire l’histoire mais qui l’annule.
    Il faut se battre pour cela, et ce combat, s’il est perdu d’avance, sourira aux audacieux qui décrètent que lui, ils ne le méritent pas, et ce faisant, ils partiront dans l’autre sens, pour voir cette étrangeté d’amour qui leur colle aux talons. Non tapageur mais simplement pour lui dire qu’il est seul à vous suivre depuis quelques temps, et que sans vous, il a bien l’impression de n’être personne, ou du moins, de n’être pas tout à fait quelqu’un.
    Ceci est la vrai révolte.

     

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