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Félix NIESCHE : “Voltaire était profondément antisémite” / Entrevue avec RIVAROL

« Voltaire antisémite » est un curieux pamphlet envoyé à la face des biens-pensants qui firent de Francois-Marie Arouet (le vrai nom de l'auteur de Candide) une des références de leur « République ». Disons le clairement, Félix Niesche va faire grincer bien des dents avec ses charges qui n'épargnent personne (pas même dans notre camp). Mais l'auteur est honnête, plein d'humour et vivifiant, et il est bon de lire des propos différents pour ouvrir de stimulantes réflexions ou d'amusantes disputes même si on ne partage pas nécessairement tous ses points de vue..

 

Rivarol : Votre découverte de la « face sombre » de Voltaire date bien de l'écoute d'une émission de Radio Courtoisie que vous décrivez dans votre livre ?

Felix Niesche : J'en avais déjà ouï dire auparavant, mais jamais avec cette puissance, cette homérique fureur. Il y eût d'ailleurs un attroupement au pied de l'immeuble de la radio, les gens se demandant ce qui se passait ! On aurait cru Valls à l'université d'été du PS quand il évoqua le même sujet, si ce dernier avait possédé un timbre moins aigu, ce fausset qui trahit l'homme éternellement garrotté dans les chaînes matrimoniales. Plus tard, si je fis l’acquisition, exorbitante !, d'un livre moisi dans une librairie poussiéreuse, le Voltaire antijuif de Henri Labroue, c'est à cause du retentissement de l'émission, sinon je l'aurais laissé à « la critique rongeuse des souris » comme dit Marx. (Encore un fichu antisémite celui-là !) Cet ouvrage ouvre les vannes à l'énorme débordement d'antijudaïsme de Voltaire ! Les hauts cris de stentor poussés à la radio n'étaient donc pas exagérés.

 

R. : A lire les textes que vous avez récoltés, il semble que l'antisémitisme de Voltaire est d'abord l'expression d'une haine de la religion ?

F.N. : Voltaire ne hait pas la religion en soi. Au contraire il pense qu'elle est très nécessaire pour l'harmonie sociale. Sa critique du christianisme reste cantonnée dans la philosophie, dans la polémique contre Leibnitz sur le « meilleur des mondes possible » qui donnera ce chef d’œuvre Candide !

Lui même s’affirmait chrétien « Je suis métaphysicien avec Locke, mais chrétien avec saint Paul ». Par contre il exècre le judaïsme, viscéralement, intégralement. Son antijudaïsme n’est pas secondaire à une œuvre qui conserverait sa valeur indépendamment de ce trait ; ce n’est pas une opinion mais un système, consubstantiel à sa philosophie.

En outre, pour Voltaire ce n'est pas sa religion qui fait le Juif, mais le Juif qui fait sa religion. Malgré leurs grossiers plagiats des autres, car il soutient que les Juifs, dépourvus d'art et de génie, ont tout piqué aux autres, leur croyance reste répugnante et cruelle. « Dès que vous eûtes une loi, elle vous ordonna d'exterminer toutes les nations… Voilà comme vous aimez votre prochain ! Ce n'était pas ainsi que Jésus recommandait cet amour : Voyez la belle parabole du Samaritain ».

 

R. : Il insiste particulièrement sur les origines troubles du judaïsme. Pour lui, les juifs sont maudits par leur histoire ?

F.N. : C'est eux qui sont maudits, selon Voltaire, par nature, donc leur histoire le sera tout autant. Il les définit comme « une horde d'arabes vagabonds » « déprépucés et gueux », « lépreux », « pouilleux » , donc leur histoire atroce sera l'émanation de leur être, le fruit de leurs qualités intrinsèques.

 

 R. : « Un juif n'étant d'aucuns pays que celui où il gagne de l'argent » pour Voltaire, il est éternellement lié à l'usure ?

F.N. : Il semblerait, oui. « Messieurs, lorsque M. Médina, votre compatriote, me fit à Londres une banqueroute de 20 000 francs, il me dit que ce n’était pas de sa faute, qu’il avait toujours tâché de vivre en fils de Dieu, c’est-à-dire en honnête homme, en bon Israélite. Il m’attendrit, je l’embrassai, nous louâmes Dieu ensemble et je perdis 80 %. » Voltaire préfigure Marx : « Le dieu du Juif n’est qu’une traite illusoire. » Marx définit la monarchie de Juillet comme un pouvoir des « Juifs de la Bourse » où « l’État se laisse exploiter par les Juifs de la Finance ».

 

R. : Voltaire voulait t-il une punition pour ce peuple ?

F.N. : Ben oui : l'extermination ! Rien moins. C'est épouvantable à dire, mais c'est ainsi. Pour Voltaire, le Juif est le Nuisible par excellence, « Je ne serais point étonné que cette nation ne fût un jour funeste au genre humain ». Il applaudit aux massacres de Juifs à l’occasion des croisades. Dans l’Essai sur les mœurs, il déplore même que les Juifs « furent punis, mais moins qu’ils ne le méritaient, puisqu’ils subsistent encore ». Faut il commenter ?

 

R. : Voltaire, en plus d'être un antisémite, semble avoir été très misogyne et raciste. Cela n'arrange pas son cas pour vous ?

F.N. : Cela n’arrangerait pas son cas, comme vous dîtes, si je ratifiais ces appellations homologuées par une époque que je récuse entièrement. Si on valide le féminisme, qui est un irrationalisme, un subjectivisme métapsychologique absolu, stipulant que la détermination sexuelle de l'être n'est qu'une représentation mentale, on peut qualifier Voltaire de misogyne, ainsi que tous les penseurs et philosophes qui se sont penchés sur cette dangereuse question, jusqu'à notre époque impuissante qui ne produit ni penseur ni philosophe. Il s'inscrit donc dans le tas de ceux que les féministes originelles ont nommé les OLD DEAD WHITE MALES, les vieux mâles blancs morts, qui auraient, selon elles, fondé philosophiquement l'infériorité des femmes.

Pour ce qui est du racisme, au sens contemporain, c'est une invention encore plus minable. En ExFrance par exemple, on la doit aux magouilles conjuguées de Pierre Bergé et de l’Élysée, lors du tournant de la rigueur, pour discréditer ceux qui trouverait à redire de l'appel au secours, du SOS lancé au vrai Racisme pour infliger une défaite historique à la classe ouvrière, en remplaçant sa conscience de classe par l'arriération religieuse, et le prolétariat par les prolifiques. Ainsi avec cette nouvelle acception on pourrait même faire d' Emmanuel Kant, un raciste : « Nous pouvons avec une grande probabilité être sûr que le mélange des ethnies, qui mène tout doucement au nivellement des caractères, sans qu’il soit question de considération philanthropique, sera vraiment nuisible pour l’humanité. »

 

R. : Vous n'épargniez pas l’Église catholique, en réalité la secte conciliaire qui éclipse et pousse au tombeau le vrai catholicisme, dans vos écrits. Seriez-vous en rupture avec le christianisme et plus largement avec la dimension spirituelle ?

F.N. : A mon avis c'est plutôt Rome qui est en rupture avec le christianisme. Qui a dit qu' « Auschwitz était le Golgotha du monde contemporain » ? Deux, Jean-Paul. Qui vient de dire que l'Enfer n'existait pas ? Bergoglio François.

S'il subsistait encore quelques lambeaux de la vraie Tradition, des restes de métaphysique encore utilisables « dans les lézardes, le foutoir, les interstices de ce monument baroque et poussiéreux », quand Ezra Pound nommait ainsi l’Église catholique, je crains que ce grand monument poussiéreux avec son grand appareil de doctrine, n'ait perdu ses derniers gluons de substance thomiste, et se soit effondré comme Notre-Dame dans les fumées de la reconstruction moderniste, perdant sa flèche vers la spiritualité et la transcendance.

 

R. : La personne de Jésus-Christ semble positive pour vous. D'ailleurs vous le définissez comme un « goy perdu parmi les juifs » ?

F.N. : Je rappelais seulement qu'il fut par sa naissance terrestre galiléen. On ne pouvait pas être à la fois Galiléen et Juif il y a deux mille ans, qu’on ne peut-être de nos jours palestinien et israélien. C’est par ce berceau natal que se comprend le retentissement spontané de Sa parole dans l’âme des peuples indo-européens, cependant que celle des sémitiques y demeure absolument allergique et rétive.

Jésus est pour moi beaucoup plus que positif ! Il est le Négatif absolu du mondain, du Siècle. La plus pure antithèse du mental, de l'ego. Sa Parole inimitable, invite à une véritable conversion intérieure, pour atteindre le Royaume, c'est à dire la vraie vie, dès ici et maintenant.

 

R. : Vatican II est pour vous un basculement spirituel. Ce conciliabule est t-il pour vous le triomphe du « judéo-christianisme » ?

F.N. : Certainement, et je crois que le chapitre Vatican II de mon livre en fait la démonstration suffisante. On ne doit pas se laisse bluffer par ce concile de 1965 qui parut, au premier abord, une bouffée d’air pur dans un vieil édifice sentant le renfermé : prêtres ouvriers, bonnes sœurs émancipées, etc. L’Église en fut soi-disant rajeunie, alors qu'au contraire le concile a consisté en un abaissement du Nouveau Testament et un rehaussement du Vieux.

On a remplacé jusqu’aux Paroles du Notre Père : « Ne me laissez pas succomber à la tentation » par « Ne nous soumets pas à la tentation ». Quelle espèce de divinité prie-t-on ici ? Un dieu qui pourrait nous tenter, comme Jéhovah ou Yahweh, afin que la soumission du christianisme au judaïsme soit gravée dans la prière.

 

R. : « Voltaire, comme tous les paresseux, haïssait le mystère » écrivait Baudelaire. Vous rappelez l’opposition des romantiques et des symbolistes à l'auteur de Candide. Pourquoi ces deux courants sont t-ils autant les ennemis des Lumières pour vous ?

F.N. : Parce que les romantiques vivaient dans la trivialité du triomphe bourgeois. Qu'à leur époque les bourgeois faisaient encore profession de voltairianisme. Voltaire leur semblait alors l’archétype ricanant de cette engeance.

 

R. : Vous écrivez que nous sommes passés des Lumières modernes aux Ténèbres Postmodernes. Ce glissement vers la barbarie est t-il impossible à arrêter ?

F.N. : Tout ce que je sais c'est qu'on ne rajeunira pas. Car ce glissement progressif du déplaisir correspond au vieillissement, à l'agonie, puis à la putréfaction du système économique et social qui enserre l'humanité entière dans sa camisole de force.

Deuxième loi de la thermodynamique : dans tout système clos, se produit obligatoirement un désordre et une uniformisation croissants . Il faut être un penseur superficiel pour définir la contre-révolution capitaliste post-moderne des années 80 comme libérale-libertaire. Elle n'est pas libérale mais monopoliste. Pas libertaire mais ultra-autoritaire. Le Post-moderne est anti moderne, férocement anti moderne ! C'est une réaction sur toute la ligne, dans tous les domaines. Une réaction différente de la Vieille Réaction catholique et royale, mais une réaction quand même, et plus profonde, plus en arrière, puisqu'elle revient sur les acquis du néolithique, sur les données civilisationnelles les plus immémoriales. La Vénérable Réaction devant le triomphe du capitalisme sur le stalinisme va sortir de la poubelle de l'histoire, et après s'être débarrassée des trognons de choux, des arêtes de poisson, des conserves et des casseroles qui la recouvraient s'est redressée fièrement et clamée : Et Nous ! Nous sommes là, nous les anticommunistes de toujours ! Nous avons des solutions pour rétablir l'Ordre ! Sauf que le Maître du jour ne veut pas de leur ordre mais du chaos

 

R. : Merci à vous pour vos réponses

F.N. : Je vous remercie. Je n’achète pas mes idées en solde dans les boutiques attitrées de la contestation, je les tire de mon propre fonds.

 

Propos recueillis par Monika Berchvok, parus dans le Rivarol du 10 juillet 2019 (N°3385)

Félix Niesche, «  Voltaire Antisémite », Editions Kontre Kulture, 128 pages, 13,50 euros. Disponible sur https://kontrekulture.com/

17 commentaires sur “Félix NIESCHE : “Voltaire était profondément antisémite” / Entrevue avec RIVAROL

Le grand Meaulnes dit :

Le dictionnaire américain Merriam-Webster donne la définition suivante du mot sémitisme:

1 a : caractère ou qualité sémitique
b : une tournure caractéristique d’une langue sémitique apparaissant dans une autre
langue
2 : politique ou prédisposition favorable aux Juifs

La définition 2 implique que l’anti-sémitisme n’est donc pas une sombre chose, mais tout simplement une opposition à toute politique ou disposition qui favoriserait injustement la communauté juive. N’est-ce pas là le bon sens loin de chez nous?

Anonyme dit :

Le Voltaire de Niesche est tellement original riche et intéressant,
qu’il provoque des débats passionnés .
J’y ai retrouvé le Candide de mon adolescence,qui n’est nullement
contradictoire avec le Christianisme des évangiles .
Avec ce Voltaire et celui de Marion Sigaut,nous sommes vraiment
et heureusement dans la KontreKulture .
Bref dans la vraie Culture !

Laurent S. dit :

Bonjour, Une question à monsieur Niesche: On (notamment Jean Bricmont) attribue à Voltaire la phrase “Si vous voulez savoir qui a réellement le pouvoir, demandez vous de qui on ne peut pas parler”. Ce à quoi Jean-Francois Kahn répondit du tac-au-tac “C’est une phrase antisémite”. La paternité de Voltaire sur cette citation est sujette à discussion. Confirmeriez-vous qu’elle est de lui, et si oui, dans quel ouvrage ou discours? Merci et félicitations pour cet ouvrage.

ZAÏS dit :

Cher Félix

A peine terminée la lecture de votre livre, j’ai commandé sur KK les livres de vous qui me manquaient. Parmi ceux-ci il y a avait “la question juive” de Karl Marx; que j’ai acheté parce qu’il y avait une préface écrite par vous.

Donc ces deux lectures (ces derniers jours) ont été très importantes pour moi. Il faut vous dire qu’en ce moment je suis en pleine lecture des œuvres de claude Tresmontant. Vous imaginez le choc que vous m’avez fait subir (quoique en y réfléchissant à deux fois…).
Pour autant, le choc passé, je ne peux m’empêcher de vous renouveler mon admiration et…de poursuivre la lecture de Tresmontant , tout en étant sur votre ligne, car il doit être lu!

Mais passons…En fait je vous écris car comme un fait exprès je suis entrain de me diriger, depuis un moment, vers Marcion. Et justement,votre livre sur Voltaire tourne autour de cet axe.
Ma question est donc celle-ci: Que me conseilleriez-vous comme livres pour approcher Marcion? la lecture des Pères (et lesquels?) ? le livre de Von Harnack (qui est cher, mais cela serait de peu d’importance si le livre est bon)?

Bref, mes lectures m’amènent inexorablement vers Marcion, et ce que vous dites sur le fait de “démater le christianisme du judaïsme” saute violemment aux yeux aujourd’hui. C’est: LA QUESTION CENTRALE !
Finalement, lorsque les Pères disaient qu’il ne fallait pas que les chrétiens judaïsent, vous dites de même… comme Marcion probablement.
(Et pourquoi n’écririez-vous pas un livre présentant/prolongeant Marcion?)

Je vous remercie encore et vous admire.

PS: pour la réforme du “Notre Père” et sa formule révoltante du “ne nous soumets pas à la tentation”, souvenez-vous que Jean Carmignac avec ses “Recherches sur le Notre Père” était aussi choqué que vous. Certes il l’a payé auprès des catholiques de meute mais il était lui-même catholique et ne s’est jamais rendu à la meute imbécile, d’après ce que je crois savoir.

contact_25 dit :

A la question sur le racisme de Voltaire Mr Félix Niesche déjoue.

Faire passer le racisme de Voltaire pour une critique réfléchis du multiculturalisme en citant Kant ce n’est rien de plus qu’une astuce à peine voilée pour masquer sa haine gratuite du noir.

A l’époque de Voltaire il n’y avait pas d’immigration ni de “grand remplacement” ce qui ne l’empêchait pas de d’assimiler le noir au singe.

Ayez l’honnêteté et le courage d’assumer ce racisme jusqu’au bout. Même quand il n’est pas justifié par un quelconque fait sociologique mais uniquement animé par le mépris.

F. Niesche dit :

Il n’assimilait pas le noir au singe, il disait au contraire qu’il était le chaînon manquant vers les premiers hominidés. C’était une opinion courante en ces temps, et nullement du “racisme”, cette grossièreté outrageante des Rappeurs ou autre Noires en lutte conte le blantriarcat. Si j’avais la stupidité et la lâcheté morale de reprendre ce terme avilissant à mon compte, comme vous m’y invitez (mais pour qui vous prenez vous ?) je pourrais néanmoins le justifier par les FAITS sociologiques. Mais je ne le reprends en aucune manière, je vous le laisse, car le racisme bestial, permanent, impuni, je l’ai vu tout le temps à l’encontre des Blancs européens, et d’eux seuls.

Un musulman dit :

Le racisme seulement à l’encontre des blancs d’Europe ?

C’est une blague ?

Vous allez surement me dire que les ports négriers de Nantes, de La Rochelle ou de Bordeaux étaient tenus par des noirs qui vendaient exclusivement des esclaves blancs européens n’est ce pas ?

Je ne peux pas me résoudre à croire qu’un auteur féru d’histoire tel vous, fait mine d’oublier les innombrables actes de racismes a travers l’histoire à l’encontre des noirs (et d’autres races d’ailleurs) par rapports aux blancs. Je ne vais pas vous les rappeler vous les connaissez déjà très bien. Et mon but n’est pas de sombrer dans une concurrence puérile de hiérarchie des souffrances.

Ceci dit cessez s’il vous plait de minimiser ou d’occulter les faits historiques et incontestables de racismes sous prétexte de pulsions identitaires c’est fatiguant.

Votre combat pour la France est légitime et n’importe quelle personne avec un minimum de bon sens pourra le comprendre (moi le premier) donc ce n’est pas là peine d’en rajouter, de minimiser ou d’inverser les rôles. Et je dis ça sans adopter aucune position victimaire. La vérité suffit amplement à mettre tout le monde d’accord.

Vous avez peur pour le futur de la France ? C’est légitime, je vous comprends et vous soutient même dans cette lutte.

Pare contre n’inversez pas les rôles, ne modifiez pas l’histoire et si une race quelle qu’elle soit à le plus souffert de racisme dans l’histoire ce n’est certainement pas le blanc d’Europe comme vous le dites. Toute proportion gardée.

Ben73 dit :

“car le racisme bestial, permanent, impuni, je l’ai vu tout le temps à l’encontre des Blancs européens, et d’eux seuls”.

Il y a quand même bien nos compatriotes musulmans Français qui subissent depuis plusieurs années eux-aussi maintenant un racisme bestial, permanent et impuni de la part des national-sionistes, cherchant par la même à nous diviser, non ?

Ce racisme à peine voilé et manifestement assumé aujourd’hui, me semble-t-il, est tout autant bestial permanent et impuni que le racisme anti-blancs.

Anonyme dit :

Le Notre Père a été changé récemment, on dit ”ne nous laisse pas entrer en tentation”, ce qui est plus proche de la première version et de l’Evangile de Saint Matthieu : ”Ne nous INDUISEZ pas en tentation”.

Enki dit :

En latin, la formule « Et ne nos inducas in tentationem » signifie littéralement : « Et ne nous induis pas en tentation. » La phrase était traduite de manière variée : « ne nous soumets pas à l’épreuve » pour les orthodoxes, « ne nous laissez pas succomber à la tentation » dans la traduction traditionnelle.

La traduction de cette formule dans la liturgie par « ne nous soumets pas à la tentation » est un sujet de débat chez certains catholiques depuis le dernier concile et la traduction liturgique officielle à laquelle il a conduit. La traduction latine est une traduction littérale du grec : inducas, comme εἰσενέγκῃς, veut dire « conduire dans, faire entrer », donc littéralement « Ne nous fais pas entrer dans la tentation ». De ce point de vue, la formule œcuménique est donc une traduction correcte. Cependant, Dieu n’est pas tentateur, c’est le démon qui veut et peut faire « entrer dans la tentation ». « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (Jacques 1:13). Source wikipedia article “Notre Père”

Reste à savoir si les Textes n’ont pas subi d’interpolations subtilement glissées dans les différentes langues ? Personnellement, lorsqu’il y a trop de contradiction et de controverses à propos d’un texte, il y a “anguille sous roche”. Le diable se cache dans les détails. Une phrase négative, telle que “ne nous laisse pas entrer en tentation” incite le non-conscient à y entrer. Prononcer le terme tentation, c’est tomber, se laisser subjuguer par elle parce que le terme même entre en résonance avec votre état d’âme quel qu’il soit l’âme accueille tout telle une éponge. Un petite poussière dans une eau limpide et claire suffit : il est le détail.
Pourquoi ce changement ? Voilà la bonne question à se poser.
Qu’est-ce que ces prêtres, cette Église qui ne sont même pas fichus d’offrir des textes simples, limpides pour le plus humble des mortels alors qu’ils ont charge d’âme dans l’au-delà et pour l’au-delà ? ils en sont encore à de sempiternelles controverses sur le sexe des Anges alors que l’humanité est souffrante, blessée, meurtrie et cherche sa libération ?

En réalité, ils ont sans cesse conservé farouchement la réalité de la Gnose que Jésus a apporté au monde et qu’il détienne. Ils transmettent parcimonieusement des textes dont on ne sait jamais s’ils ont fait l’objet de manipulations. Est-il besoin d’être grand exégète pour entrer en sainte commune-union avec Notre PÈRE, la Source-Mère de la Vie présente en nos cellules ainsi que dans les rayons du soleil ?
Dès lors, de quelle tentation pourrait-il s’agir ? Oui, bien sûr, celle d’entrer dans la Gnose, devenir un Co-Naissant afin de sortir de l’Ignorance (étym. privé de la gnose dont la racine renvoie à ignis=le feu et par analogie vraie à la chaleur de l’amour, et à la lumière intérieure/extérieure donc au Soleil et aux astres par extension.
Il n’y a de science que spirituelles. Elles sont Une. Toutes nos catégories mentales sur les sciences de la vie, humaines, exactes, physique, chimie, économie, politiques, philosophies, histoires des religions et des événements sont sciences spirituelles unies dans le Souffle divin. Le Temps et l’Espace ne compte plus. Les Anciens savaient ces choses d’où leur intuition première pour avoir perçu la nature prophétique des millénaires à venir dont nous sommes en partie contemporains.

La référence valide le dire. dit :

Bonjour,

https://www.scribd.com/document/64349665/Explication-du-Notre-Pere-par-st-thomas-d-aquin

1- il y a de mémoire certains sermons de Saint Bernard de Clairvaux qui abordent cette question mais je n’ai malheureusement pas trouvé de référence en ligne et bien d’autres.

Croire que cette question n’a jamais été discutée, ce n’est ne rien connaitre du christianisme; faire référence aux autorités reconnues de sa forme traditionnelle est quand même un minimum.

2- Il ne faut pas confondre anti-judaisme passée et l’anti-sémitisme contemporain basé sur une vision dénaturée et pervertie de l’idée de race, nation et peuple.

Cordialement.

carreli dit :

Bonjour Felix,

Excellente interview, mais pourquoi vous aussi confondez vous sémite (qui correspond à un style de vie quai inexistant de nos jours) et juif (qui correspond à une personne de religion juive comme peuvent l’être d’autre personne de religion catholique, protestante, islamique…).
J ai toujours beaucoup de mal à comprendre cette confusion y compris au sein de la dissidence, alors que….

Socrade dit :

“On a remplacé jusqu’aux Paroles du Notre Père : « Ne me laissez pas succomber à la tentation » par « Ne nous soumets pas à la tentation ». Quelle espèce de divinité prie-t-on ici ?”
ouahh… ça c’est une information majeure, c’est vraiment profond comme analyse. C’est vrai que petit je trouvait bizarre cette idée que Dieu pouvait te soumettre à la tentation, en fait ça n’est pas le texte d’origine. Un grand merci à F.N.

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