Mi-janvier, Alexeï Navalny a été emprisonné à son retour d’Allemagne. Des manifestations massives ont alors éclaté dans toute la Russie pour exiger sa libération immédiate. Des images de ces soulèvements se retrouvent partout sur les réseaux sociaux, si bien que le gouvernement russe a adopté, au mois de février, une loi visant à contraindre les plateformes sociales de retirer tout contenu jugé illégal en Russie.
Ainsi, Facebook, Twitter, Google, Telegram et TikTok se retrouvent devant la justice Russe, au motif qu’ils n’ont pas retiré les contenus appelant les mineurs à participer aux manifestations, qui n’avaient d’ailleurs pas reçu l’autorisation du gouvernement. Ils encourent 55 000 dollars pour chaque violation de la loi. Les trois premières applications sont poursuivies pour trois violations de la loi, Telegram pour deux et TikTok pour une seule.
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La loi adoptée au mois de février n’est qu’un avant-goût du contrôle que le gouvernement russe veut prendre sur les médias sociaux. En effet, un nouveau projet de loi est à l’étude pour contraindre également les réseaux à fournir chaque année un rapport détaillant la manière dont ont été traités les contenu « illégaux » tels que les images de manifestations non autorisées ou le nombre de pages supprimées.
Il est certain que Facebook, Twitter, Google, Telegram et TikTok vont être jugés coupables. La question désormais est de savoir si ils se plieront aux exigences du gouvernement russe, c’est-à-dire supprimer tout contenu qui le dérange ou le met dans l’embarras, bien qu’ils ne violent pas leurs règlements, ou bien si les médias paieront simplement les amendes.
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