Ce article, concernant le suicide de cette quadragénaire, alors qu’elle était en contact avec une pléthore d’ami(e)s hypothétiques sur le réseau social "Facebook" - et qui n’ont point réagit à son appel au secours, à son cri de désespoir - est avant tout symptomatique de l’état de la société dans laquelle nous vivons.
La société de surconsommation s’applique même aux relations - le plus souvent factices - que chaque individu peut établir - aisément mais faussement, donc - avec ses "semblables" au quotidien ! Hélas, à l’image de la myriade de produits de mauvaise qualité, fabriqués en nombre et qui ne nous apportent aucune satisfaction, aussi bien matérielle que spirituelle (euphémisme), les relations que la société "dictatoriale" dans laquelle nous évoluons nous pousse à multiplier les interactions vides de tous sens. Notre monde se révèle, en définitive, d’un vide insondable ! Le message est on ne peut plus clair : "aimez TOUS vos semblables, aimez tous les étrangers, embrassez toutes les différences, quelle soient d’autres raciales, religieuses, sexuelles ou autres ! Et malheur à ceux qui ne sacrifient pas à cette mode... Mais à de très rares exceptions, l’empathie réside souvent dans l’homogénéité d’un groupe humain !
La plupart des individus n’agissent de la sorte que pour sacrifier à l’hypocrisie ambiante qui consiste à considérer toute relation sur LA même échelle de valeur. Malheureusement - et en dépit des antiennes que les biens-pensants nous assènent - l’être humain a horreur de l’indifférenciation. Pour paraphraser notre "ami" Alain Soral - dans un de ses ouvrages récemment réédités - " C’est fou ce qu’une trop longue habitude des relations inauthentiques peut faire des dégâts à l’âme humaine...". Une fois de plus, le "bougre" a totalement raison !
Le suicide de cette pauvre femme - et ce dans l’indifférence la plus totale - en est l’exemple flagrant ! Étrange comme notre monde nous renvoie à ce "film noir" fantastique, "made in USA", "L’invasion des profs (gauchistes) anateurs de Sépultures" (désolé pour le jeu de mot puéril, il me trottait dans la tête depuis belle-lurette) et dans lequel des êtres humains ont été remplacés par des "pods" ("cosses" en anglais, d’où l’expression consacrée à ce genre de productions fantastiques - produites en pleine période de "Guerre froide" - "Pods Movies").
Pour les remplaçants des êtres humains, la valeur de celle des autres était réduite à la portion congrue, pour ne pas dire inexistante ! Si d’aventure, ces créatures détectaient des individus qui n’appartenaient pas à leur genre, elles hurlaient comme certains humains hurlent - de nos jours - auprès d’individus qui diffèrent d’eux, de leur façon d’être ou de penser : on pense à Jean-Marie Le Pen, à Dieudonné, à Alain Soral et consorts, pour n’en citer que quelques uns ! J’ai hélas - mais, fort heureusement, dans une moindre mesure - souvent souffert de cette kabbale.
Pour s’en convaincre, il suffit de regardez autour de vous, dans votre vie et vos relations quotidiennes (surtout professionnelles) ! Parmi toutes les relations que vous entretenez, combien d’entre elles possèdent une réelle valeur intrinsèque et combien ne sont-elles dictées que par la simple peur de ne point être taxé d’asocial si vous n’y sacrifiez pas : peur d’être ostracisé du groupe dans lequel vous vous trouvez, obséquiosité disproportionnée, hypocrisie ambiante, etc.
Encore une fois, la valeur et la qualité des relations que nous entretenons avec autrui prend le pas sur la quantité de ces mêmes relations. Le cas de cette pauvre femme en est l’exemple flagrant ! Malheureusement... il n’est point le seul !
Cordialement. Tejipe.
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