Pauvre Bilal, qui est innocent comme l’agneau qui vient de naître et qui ne comprend pas qu’il a été envoyé en première ligne par des ingénieurs sociaux maléfiques pour donner encore plus de pouvoir répressif au lobby LGBT et flinguer encore un peu plus l’image de la France dans le monde.
Bilal, à son corps défendant, fait encore le sale boulot de l’immigré : les Maîtres agitent la couronne de la Gloire pour le faire sortir de sa tranchée en chantant et l’envoyer courir à poil devant la tranchée d’en face, avec les mitrailleuses qui l’attendent pour le couper en deux.
C’est écrit, c’est prévu, il a été fabriqué pour ça. Et devinez qui a organisé cette manipulation.
À 19 ans, Bilal Hassani doit avoir la tête bien accrochée aux épaules. Depuis qu’il est candidat à Destination Eurovision, l’émission qui permet de choisir le futur candidat français à l’Eurovision, il est la cible d’un déferlement de haine et d’insultes homophobes et racistes.
Samedi 26 janvier, en direct sur France 2, il a gagné son passeport pour représenter la France lors de l’événement qui se déroulera à Tel Aviv en mai prochain grâce à sa chanson Roi, qui prône l’acceptation de soi. Une annonce qui a relancé le feu d’insultes dont il fait l’objet notamment sur Twitter.
1 500 tweets insultants reçus en quelques jours
Stop Homophobie et Urgence Homophobie ont annoncé jeudi dernier vouloir porter plainte contre « chaque personne qui a insulté, discriminé ou menacé Bilal Hassani sur les réseaux sociaux ». Une démarche qui serait faite avec « l’accord et le concours » du jeune chanteur.
- INFO / BILAL HASSANI -
Suite à la vague de haine hallucinante que rencontre @iambilalhassani , @stop_homophobie et @UHomophobie nous associons pour attaquer CHAQUE personne qui a insulté, discriminé ou menacé Bilal Hassani sur les Réseaux Sociaux.
⬇️ À DÉROULER ⬇️ pic.twitter.com/HqTpyPmDkw
— Urgence Homophobie (@UHomophobie) 24 janvier 2019
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En novembre dernier, le youtubeur aux 800 000 abonnés avait décidé de dénoncer les menaces qu’il avait reçues après avoir posté une vidéo sur Twitter. « Tu devrais essayer le Bataclan comme salle » ou autres références aux attentats meurtriers du 13 novembre étaient légions.
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