Le procès d’une escroquerie massive à la Shoah se tient actuellement à New York, où 17 personnes sont accusées d’avoir détourné 57 millions de dollars par l’intermédiaire de faux rescapés. Un procès où la stratégie de la défense consiste, ô surprise, à accuser l’Allemagne...
Le 9 novembre 2010, le procureur des États-Unis mettait en examen 17 personnes, dont 6 membres de la « Conference on Jewish Material Claims Against Germany », ou « Claims Conference » – une union d’associations juives revendiquant des dédommagements pour les victimes juives des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. La justice les suspectait d’avoir détourné 42,5 millions de dollars payés par l’Allemagne au profit de 5 500 personnes faussement présentées comme des rescapés de la « Shoah » [1].
Au cours de l’enquête, la justice s’est aperçue que la montant de la fraude atteignait plus probablement les 57 millions de dollars [2].
Le 11 avril 2013, le quotidien juif Forward relatait la possibilité que l’affaire soit plus importante encore [3], de nouvelles suspicions de fraudes ayant émergé durant le procès.
Mais le plus fort réside peut-être dans la chutzpah des 17 accusés et de leurs avocats... Selon Forward, la défense tente en effet de reporter la faute à la fois sur la Claims Conference et... sur le gouvernement allemand lui-même, prétendant que ces deux entités ont fait preuve de « négligence » et sont donc partiellement responsables de la fraude !
En d’autres termes : l’Allemagne serait coupable de s’être escroquée elle-même !
La défense ira-t-elle jusqu’à demander des réparations à la République fédérale allemande pour le préjudice subi par les accusés au cours de ce procès ? Avec la logique talmudique, tout est possible...