Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Éric Verhaeghe : "Nous basculons d’une société de droits vers une société d’autorisations"

Éric Verhaeghe, diplômé d’une maîtrise en philosophie et d’un DEA d’histoire, énarque et désormais essayiste et entrepreneur, nous dresse ici un tableau assez dystopique des projets à l’œuvre de numérisation des sociétés et des hommes. Le pass vaccinal n’est qu’un essai du crédit à la chinoise qui s’en vient. La disparition de la monnaie liquide, la mutualisation des informations personnelles économiques et de santé au sein d’une carte électronique ou même d’une application, le flicage intégral des déplacements, la reconnaissance faciale, les chantages à l’assurance au regard de votre santé ou de votre façon de vivre, etc. Tout cela est déjà peu ou prou connu des lecteurs d’E&R, mais Éric Verhaeghe décrit en détail, appuyé par une analyse sérieuse et sourcée, l’agenda déjà écrit des temps qui s’approchent.

 

La sécession, que les gens comprennent bien, c’est en quelque sorte le contraire de la révolution. La révolution c’est combattre le système pour qu’il change. La sécession c’est se retirer du système pour le faire mourir. Se retirer du système pour moi c’est quatre piliers : la sécession policière vis-à-vis de la surveillance généralisée [...], la sécession sociale et fiscale [...], la sécession sanitaire [...], la sécession psychique et culturelle. Il faut arrêter de vivre dans cette place que la caste nous assigne qui est une caste d’esclaves qui doivent rendre compte de leur moralité en permanence à leur maître.

 

Retrouver Éric Verhaeghe sur E&R :

 






Alerter

44 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • J’observe surtout ce mondialisme qui bipolarise l’opinion avec cette presSion d’identité numérique synonyme de crédit social à la chinoise : quand je vois l’état du tournant numérique en France, ça fait graviers euh... pixels plutôt. Ainsi le vulgum pecus, dans son opinion qui vaut peau de balle, se trouvera de nouveau enserré dans une dialectique factice, ne laissant pas de place à une autre voie "fasciste" : "vous voyez bien nous sommes bel et bien en démocratie puisque vous n’avez pas l’application du pass (comme en Chine, cette dictature !). L’enculerie est par là.
    D’autre part, lire Maurice Talmeyr par La Franc-Maçonnerie et la Révolution française qui montre la mise en place de cette identité de contrôle des "fachos" par des écritures manuelles de séquences indexées et là je viens de comprendre que ce sont des membres de l’église qui ont filé les infos détenues dans chaque paroisse, énième trahison.
    Je trouve toujours troublant qu’un énarque joue les éveilleurs de conscience : je lui proposerai bien d’aller se faire enculer à celui-là aussi.

     

    Répondre à ce message

    • Non seulement énarque mais libéral : tu te rends compte ?
      Les libéraux qui nous ont foutu dans ce merdier en nous demandant depuis 40 ans de tout déréguler... et maintenant ils imputent le problème au communisme, sans se rendre qu’il n’y a plus de communisme : mais qu’ils assument bordel le merdier dans lequel ils nous ont mis.
      Et qu’ils réclament la seule solution, La solution finale  : nationaliser la création de monnaie, supprimer les marchés financiers, afin que l’argent n’aille qu’au travail, et à rien d’autre. On n’a pas besoin de parasites.

       
    • A Paolo
      Nous ne sommes pas dans une société libérale. Dans une société libérale il n’y a pas de "too big to fail", il n’y a pas de banques en faillite qui sont sauvées et renflouées par l’argent public. Dans le vrai libéralisme il y a les principes de liberté mais aussi de responsabilité individuelles.
      Pour prendre l’exemple de la récente période Covid, si notre monde avait été libéral, tous les traitements et vaccins auraient sans doute été autorisés (chinois, russe, cubain que sais-je...) et la vaccination aurait été facultative. Dans le libéralisme chacun garde son libre-arbitre et prend ses responsabilités.
      En France nous sommes plutôt dans une bureaucratie oligarchique, une espèce de cleptocratie étatique lourde et mondialisée... Je suppose que c’est ce qui arrive quand on vote depuis 40 ans pour la même clique.

       
    • @paolo ce ne sont pas les Libéraux mais le capital de connivence et ces cloportes de technocrates,prêts à toutes les bassesses et les compromissions pour s’élever socialement et faire du fric,qui en France nous ont foutu dans le merdier...
      Ce qui tu appelles "libéralisme" c’est le capital de connivence,les monopoles de certains secteurs,les niches fiscales et le mélange des genres entre les multinationales et l’état (économie mixte,pantouflage dans les conseils d’administration ,parachutage de
      politiciens déchus à la tête de boites privées,etc...).

       
    • @paolo ces mêmes bourrins de la start-up UK ont renationalisé les transports publics : qu’ils aillent se faire enlec.

       
    • @JLD, effectivement nous ne semblons pas être dans une société libérale, mais ne serait-ce pas parceque nous sommes au stade culminant du "libéralisme" : les "vainqueurs" devenant suffisament gros pour acheter les lois / les états ? Ces failles ont été identifiés par des penseurs libéraux, d’où les lois antitrust / anti concentration, mais l’homme étant ce qu’il est, le contournement et la corruption existeront toujours, ce ne sont pas des lois ou des institutions qui peuvent protéger de la puissance. Les principes libéraux semblent attractifs tant que les acteurs sont relativement équilibrés et nombreux, mais c’est un système dynamique qui converge vers des concentrations. Le concurrence peut être une émulation utile et un principe efficace, mais elle est difficile à préserver sans autorité indépendante, qui peut toujours être corrumpue ou tomber dans la collusion.

       
    • @ JLD
      "Dans le vrai libéralisme il y a les principes de liberté mais aussi de responsabilité individuelles".
      Sortez de votre monde de bisounours ; les libéraux peuvent jouer les innocents, les ignorants et feindre de ne pas savoir où mène leur politique débile de dérégulation. Mais ce n’est pas très responsable comme attitude : il va falloir assumer et je suis désolé mais la politique suivie et commandée par les riquains c’est pas le communisme. C’est la privatisation des profits.
      Ce sont encore les libéraux qui ont poussé pour donner la création de la monnaie aux banques privées.

      @ Diabolo 999
      " ce ne sont pas les Libéraux mais le capital de connivence et ces cloportes de technocrates"
      je connais ce discours prôné par l’inénarrable gave ; le capitalisme de connivence c’est mal mais le capitalisme, le vrai, c’est bien : ce genre de fable destinée à perpétuer l’exploitation et la vie des parasites, je te prie de l’adresser à d’autres.

       
  • La sécession sanitaire est quasi-impossible. C’est par là qu’ils nous tiennent le mieux. Une fracture ne peut être traitée ailleurs que dans un hôpital.

     

    Répondre à ce message

  • La république est naturellement tolérante.
    Ce qui n’est vraiment, mais vraiment pas une bonne chose.

     

    Répondre à ce message

  • Le fait que cette vidéo soit partagée sur E&R est intéressant, puisque on trouve sur ce site beaucoup de critiques du libéralisme. Et chacun sait qu’Alain Soral est, d’une certaine manière, socialiste.

    En l’occurrence, comme il le rappelle dans la vidéo, Éric Verhaeghe est un libertarien. Donc, pour un étatiste typique, c’est une sorte d’ "ultra-libéral".
    Mais c’est ce qui peut permettre à certains de comprendre qu’il n’y a pas un bloc "libéral" qui serait "le système". Les libertariens comme Éric Verhaeghe estiment (à raison selon moi) que nous vivons sous un système néo-soviétique allié à un grand capitalisme de connivence (type de capitalisme dénoncé par Ludwig Von Mises dès son époque), et que nous ne sommes absolument pas sous un système qui respecte et fait appliquer les axiomes du libéralisme authentique (bien au contraire).

     

    Répondre à ce message

  • Je vais écouter cette nouvelle vidéo, mais déjà je conseille le livre de Grégoire Verhaeghe "Le Grand Reset, mythes et réalités".
    L’ouvrage "Le Grand Reset" c’est la feuille de route des maîtres de Davos (forum économique mondial), une sorte de bolchévisme 2.0, il est disséqué, expliqué, critiqué par Verhaeghe, qui lui est un libertarien.
    C’est un des livres du moment.

     

    Répondre à ce message

  • [ Caractérisation de la société d’autorisation et différence avec la société de droit ]

    [ 1/2 ]

    Je discute ici d’une grosse maladresse d’Éric Verhaeghe dans la caractérisation qu’il propose de la société d’autorisation.

    Dans l’entretien présenté, il traite notamment des concepts suivants (cf. citation et chronométrage en note [1]) :

    - « société de droit » (dans une société de droit traditionnelle, le droit à faire telle chose est automatiquement impliqué par l’absence d’interdiction formelle à la faire dans le corpus juridique, et le corpus des devoirs explicités positivement est typiquement restreint) ;
    - « société d’autorisation » (où faire telle chose nécessite une autorisation formelle) ;
    - « égalité de droits »
    - « égalité de devoirs »

    Il présente le projet de basculement d’une société de droit vers une société d’autorisation (avec le principe du passe vaccinal, voire du crédit social à la chinoise), puis il caractérise la seconde avec une grosse maladresse.

    Il caractérise d’abord la société d’autorisation avec une certaine justesse en expliquant que les bons citoyens sont récompensés et les mauvais pénalisés. C’est juste en ce que, en société de droit traditionnelle, il n’y a pas automatiquement de récompense pour les bons comportements, même si les mauvais sont aussi pénalisés. Cependant, la grosse différence caractérisante tient au fait que, d’une part, la surveillance y est limitée, et que, d’autre part, tout n’est pas comptabilisé pour aboutir à une détermination des droits, qui plus est de façon automatisée.

    Ensuite, il prétend très maladroitement caractériser la société d’autorisation par le fait qu’ « il n’y [aurait] plus d’égalité de droits, [mais une égalité de devoirs », et que « ceux qui refusent d’obéir aux devoirs qu’on prétend leur imposer [seraient] petit à petit privés de leurs droits ».

    C’est très maladroit en ce que, en société d’autorisation, il y a prétention à maintenir et même accroître l’égalité de droits : les algorithmes qui servent à comptabiliser le crédit social de chaque individu — et à l’autoriser où non à telle action — ont vocation à être les mêmes pour tous. Il est faux de dire qu’il n’y a plus d’égalité de droits. Encore une fois, le problème est la surveillance se généralisant, accompagnée d’une comptabilisation (automatisée) du crédit social et d’une détermination (automatisée) des droits associés, ce qui constitue le ferment d’une dérive totalitaire.

    ../..

     

    Répondre à ce message

  • [ 2/2 ]

    De plus, il est faux de considérer que le principe de la réduction des droits consécutive au refus d’obéir aux devoirs serait l’apanage de la seule société d’autorisation (le principe y est certes généralisé), que ce principe ne se retrouverait pas en société de droit. En effet, en société de droit, il y a des devoirs, certains étant explicités positivement (le devoir parental, par ex.), beaucoup d’autres étant impliqués par la restriction des droits à faire (ce qui revient au devoir de ne pas faire), et lorsque ces devoirs ne sont pas respectés, des sanctions peuvent être appliquées et parfois les droits peuvent être réduits, jusqu’à l’emprisonnement.

    [1] Voici une transcription exacte de ses propos de 11:49 à 12:55 :

    « [...] et donc il y a urgence à contrôler les populations, il y a urgence à maintenir l’ordre, si vous voulez, et à juguler les oppositions. Et dans ce cadre là, l’identité numérique, telle qu’elle est conçue par la commission européenne, est un élément important. Pourquoi ? Parce qu’on voit bien que l’identité numérique permettra la mise en place du crédit social à la chinoise. Nous sommes petit à petit en train de basculer d’une société de droit vers une société d’autorisation. Et la caste est favorable à ce modèle de société où on doit demander l’autorisation avant de faire quelque chose et où on ne peut la faire que si on y est autorisé. Et si on refuse le système, on est discriminé, mis à l’écart et petit à petit banni. C’est le principe du passe vaccinal, c’est le principe du crédit social à la chinoise où on récompense les bons citoyens et on pénalise les mauvais. C’est à dire qu’il n’y a plus d’égalité de droits, il y a une égalité de devoirs, mais ceux qui refusent d’obéir aux devoirs qu’on prétend leur imposer sont petit à petit privés de leurs droits ».

    Note : les deux dernières phrases de cette citation sont mises en exergue au début de la vidéo, cf. vers 0:20 (avec la déclaration abusive comme quoi il n’y aurait plus d’égalité de droits en société d’autorisation).

     

    Répondre à ce message

    • Il n’y aurait plus d’égalité des droits entre les soumis et les courageux. A cause de barrières mises en place par des humains pas très courageux et soumis à leur obligation de domination.

       
    • Je précise que nous utilisons le même mot « droits » pour référencer d’une part les droits qui nous sont initialement conférés par le corpus juridique qui définit les règles du droit — ces règles ayant typiquement vocation à être les mêmes pour tous, à quelques exceptions près liées à des fonctions sociales spécifiques —, d’autre part la situation de nos droits à un instant T, alors qu’ils ont pu être altérés par d’éventuels comportement antérieurs s’il ont été sanctionnés.

      En société d’autorisation, le corpus juridique qui définit les règles du droit a typiquement vocation à être le même pour tous et à ce titre on peut parler d’égalité des droits (en réalité, c’est l’égalité des droits initiaux et l’expression « égalité des droits » renvoie au concept d’égalité des règles du droit régissant l’attribution des droits). C’est aussi le cas en société de droit.

      En société d’autorisation à la chinoise, la situation des droits des individus à un instant T peut être très variée, selon les comportements antérieurs. En société de droit, la variété des situations des droits des individus à un instant T est beaucoup moins grande.

       
    • [ Caractérisation de la société d’autorisation et différence avec la société de droit ]

      [ 1/3 ]

      Préambule : le présent message (en trois parties) corrige des défauts de mon message initial en deux parties, en intégrant les précisions que j’ai apportées dans le message ultérieur (numéroté #2907836, non publié au moment où je poste). En effet, j’ai moi-même entretenu une confusion par défaut de spécification : j’ai parfois utilisé le mot droits en référence aux droits initiaux (voire aux règles de droit régissant l’attribution des droits, avec l’expression alors métaphorique « égalité des droits ») et j’ai parfois utilisé le mot droits en référence à la situation des droits d’un individu à un instant T, tels qu’il résultent des comportements antérieurs (éventuellement sanctionnés ou, à l’inverse, gratifiés) ; il y a typiquement égalité des droits initiaux (et des règles de droit régissant l’attribution des droits) mais possible inégalité des droits à un instant T (avec une disparité maximisée en société d’autorisation à la chinoise).

      Je discute ici d’une grosse maladresse d’Éric Verhaeghe dans la caractérisation qu’il propose de la société d’autorisation.

      Dans l’entretien présenté, il traite notamment des concepts suivants (cf. citation et chronométrage en note [1]) :

      - « société de droit » (dans une société de droit traditionnelle, le droit à faire telle chose est automatiquement impliqué par l’absence d’interdiction formelle à la faire dans le corpus juridique, et le corpus des devoirs explicités positivement est typiquement restreint) ;
      - « société d’autorisation » (où faire telle chose nécessite une autorisation formelle) ;
      - « égalité de droits »
      - « égalité de devoirs »

      Il présente le projet de basculement d’une société de droit vers une société d’autorisation (avec le principe du passe vaccinal, voire du crédit social à la chinoise), puis il caractérise la seconde avec une grosse maladresse.

      Il caractérise d’abord la société d’autorisation — en la distinguant de la société de droit traditionnelle — avec une certaine justesse, en expliquant que les bons citoyens sont récompensés et les mauvais pénalisés. C’est juste en ce que, en société de droit traditionnelle, il n’y a pas automatiquement de récompense pour les bons comportements, même si les mauvais comportements — mauvais selon le corpus juridique de ladite société de droit — sont aussi pénalisés.

      ../..

       
    • [ 2/3 ]

      Cependant, la grosse différence caractérisante tient au fait que, d’une part, dans la société d’autorisation à la chinoise, la surveillance est généralisée, et que, d’autre part, un très grand nombre de comportements sont comptabilisés pour aboutir à une détermination des droits, qui plus est de façon automatisée.

      Ensuite, il prétend très maladroitement caractériser la société d’autorisation par le fait qu’ « il n’y [aurait] plus d’égalité de droits, [mais] une égalité de devoirs », et que « ceux qui refusent d’obéir aux devoirs qu’on prétend leur imposer [seraient] petit à petit privés de leurs droits ».

      Avant de critiquer spécifiquement la maladresse de l’auteur, je précise que nous utilisons le même mot « droits » pour référencer d’une part les droits qui sont initialement conférés aux individus par le corpus juridique qui définit les règles du droit — ces règles ayant typiquement vocation à être les mêmes pour tous, à quelques exceptions près liées à des fonctions sociales spécifiques —, d’autre part la situation des droits des individus à un instant T, alors qu’ils ont pu être altérés par d’éventuels comportement antérieurs.

      En société d’autorisation, le corpus juridique qui définit les règles du droit a typiquement vocation à être le même pour tous et à ce titre on peut parler d’égalité des droits (en réalité, c’est l’égalité des droits initiaux et plus justement encore l’égalité des règles du droit régissant l’attribution des droits, ce qui fait de l’expression « égalité des droits » une expression métaphorique). C’est aussi le cas en société de droit.

      En société d’autorisation à la chinoise, la situation des droits des individus à un instant T peut être très variée, selon les comportements antérieurs. En société de droit, la variété des situations des droits des individus à un instant T est beaucoup moins grande.

      J’en viens maintenant à la maladresse de l’auteur : son expression est très maladroite en ce que, en société d’autorisation, il y a prétention à maintenir et même accroître l’égalité de droits telle que définie ci-avant (renvoyant métaphoriquement à l’égalité des règles du droit régissant l’attribution des droits) : les algorithmes qui servent à comptabiliser le crédit social de chaque individu — et à l’autoriser où non à telle action — ont vocation à être les mêmes pour tous.

      ../..

       
    • [ 3/3 ]

      Compris ainsi, il est faux de dire qu’il n’y a plus d’égalité des droits. Encore une fois, le problème est la surveillance se généralisant, accompagnée d’une comptabilisation (automatisée) du crédit social et d’une détermination (automatisée) des droits associés, ce qui constitue le ferment d’une dérive totalitaire.

      De plus, il est abusif de considérer (ou au moins de laisser supposer) que le principe de la réduction des droits consécutive au refus d’obéir aux devoirs serait l’apanage de la seule société d’autorisation (le principe y est certes généralisé), que ce principe ne se retrouverait pas en société de droit. En effet, en société de droit, il y a des devoirs, certains étant explicités positivement (le devoir parental, par ex.), beaucoup d’autres étant impliqués par la restriction des droits à faire (ce qui revient au devoir de ne pas faire), et lorsque ces devoirs ne sont pas respectés, des sanctions peuvent être appliquées et parfois les droits peuvent être réduits, jusqu’à l’emprisonnement.

      [1] Voici une transcription exacte de ses propos de 11:49 à 12:55 :

      « [...] et donc il y a urgence à contrôler les populations, il y a urgence à maintenir l’ordre, si vous voulez, et à juguler les oppositions. Et dans ce cadre là, l’identité numérique, telle qu’elle est conçue par la commission européenne, est un élément important. Pourquoi ? Parce qu’on voit bien que l’identité numérique permettra la mise en place du crédit social à la chinoise. Nous sommes petit à petit en train de basculer d’une société de droit vers une société d’autorisation. Et la caste est favorable à ce modèle de société où on doit demander l’autorisation avant de faire quelque chose et où on ne peut la faire que si on y est autorisé. Et si on refuse le système, on est discriminé, mis à l’écart et petit à petit banni. C’est le principe du passe vaccinal, c’est le principe du crédit social à la chinoise où on récompense les bons citoyens et on pénalise les mauvais. C’est à dire qu’il n’y a plus d’égalité de droits, il y a une égalité de devoirs, mais ceux qui refusent d’obéir aux devoirs qu’on prétend leur imposer sont petit à petit privés de leurs droits ».

      Note : les deux dernières phrases de cette citation sont mises en exergue au début de la vidéo, cf. vers 0:20 (avec la déclaration abusive comme quoi il n’y aurait plus d’égalité de droits en société d’autorisation).

       
    • Récompenser parce qu’on a tout fait bien... Mon dieu, j’espère que personne va tomber dans le panneau. On se croirait à l’école maternelle. Avec les images et les bons points parce que l’on a été sage.

       
  • Ce serait bien la monnaie numérique pour lutter contre les trafics et les blanchiments d’argent. Ce serait un outil intéressant dans une société ou les autorités étaient compétentes et incorruptibles.
    En l’occurence ce sera une catastrophe.

     

    Répondre à ce message

  • De l’art de l’euphémisme illustré de mille manières, à commencer par celle qui consiste à parler de capitalisme de connivence en lieu et place d’association de malfaiteurs ou de crime en bande organisée. On ne parle pas juste de luttes de chapelles entre différents « libéralismes » comme il le laisse entendre au début. Quand bien même on ne nous ferait pas les poches en plus du reste, ce qui se passe actuellement ne serait pas plus acceptable ou même discutable.

     

    Répondre à ce message

  • [ La sécession en 4 piliers : sécession policière, [socio-] fiscale, sanitaire, psychique ]

    Préambule : ayant écouté attentivement l’intervention d’Éric Verhaeghe, je l’ai trouvé excellente (mis à part la maladresse que j’ai relevée ci-avant dans la caractérisation de la société d’autorisation).

    Le projet de sécession est présenté par Éric Verhaeghe à la fin de la vidéo (de 45:46 à 50:17) [1]. Alors que la révolution consiste à combattre le système pour imposer un changement, la sécession consiste à se retirer du système pour le faire mourir.

    Voici la vision de la sécession en 4 piliers par Éric Verhaeghe :

    - la sécession policière

    La sécession policière consiste à se soustraire au mieux à la surveillance généralisée, notamment par la prise en considération de la fonction de surveillance que peuvent prendre des outils technologiques comme les ordiphones.

    - la sécession [socio-] fiscale

    La sécession [socio-] fiscale consiste à ne plus alimenter le pillage ou racket que constitue l’universalité de l’obligation de cotisation sociale combinée avec la sélectivité des droits excluant les non pseudo-vaccinés.

    - la sécession sanitaire

    La sécession sanitaire consiste à se soustraire à l’emprise mafieuse de l’industrie pharmaco-chimique par le recours aux médecines naturelles.

    - la sécession psychique (et culturelle)

    La sécession psychique (et culturelle) consiste à cesser de vivre à la place d’esclave et de soumis (assignée par la caste oligarchique) en devant rendre compte en permanence de sa propre moralité aux pseudo-maîtres ; il s’agit notamment de boycotter la presse conventionnelle subventionnée et la culture de soumission distillée au théâtre, au cinéma, etc.

    [1]. A la fin de son exposé (à 49:33), Il annonce la parution prochaine d’un livre de sa composition (donnant des conseils pratiques) en deux parties, la première concernant l’agenda de l’asservissement des peuples (sous couvert de prétention à les rendre libres), la seconde sera consacrée à la sécession de la matrice, comment sortir de cette soumission, comment se libérer.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents