Nouvelles de France a rencontré Iseul Turan, une charmante jeune femme blonde qui a infiltré les Femen pendant plusieurs semaines afin d’en apprendre davantage sur le groupe « sextrémiste » et son fonctionnement.
Iseul, qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre les Femen ?
J’ai d’abord eu l’idée de lancer une réflexion sur la question féminine, j’étais indignée par la teneur des magazines à destination des très jeunes filles, où se répand une pornographie ordinaire à toutes les pages, où des pratiques sexuelles marginales sont promues comme autant de normes auxquelles les jeunes filles doivent se soumettre, sans quoi elles s’exposeraient à être marginalisées…
J’ai trouvé dans la vie quotidienne de nombreux motifs d’interroger la place de la femme, comme la parité par exemple. J’ai constaté que la parité mettait les femmes dans la situation d’une minorité protégée, alors qu’elles représentent la moitié de la communauté humaine ! Cet état de choses réduit considérablement les mérites des femmes qui sont douées, créant des situations humiliantes pour les femmes qui sont toujours soupçonnées d’être là soit parce qu’elles seraient la maîtresse, la fille, la femme de quelqu’un, soit parce qu’elles auraient été favorisées par un système de quotas. Ou bien encore la question de la justice salariale. À travail égal, salaire égal. Ce n’est pas une question d’égalité, comme on le dit souvent, mais de justice. Enfin, la lutte contre les violences faites aux femmes, ou bien encore la lutte contre le proxénétisme et les réseaux maffieux.
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Entretien filmé, par Média-investigation :