Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a accordé ce mardi soir [3 décembre 2013, ndlr] une interview télévision sur OTV, qui a été retransmise sur plusieurs chaines libanaises. Plusieurs dossiers sur la scène locale et régionale ont été évoqués au cours de cet entretien de plus de deux heures. Voici les principales idées évoquées dans cette interview, animée par le journaliste de renommé Jean Aziz.
1- Commençons par le développement majeur survenu dernièrement sur la scène régionale.
Certes, cet accord est provisoire et a des effets considérables. Sachez avant tout que les peuples de la région sont les premiers gagnants de cet accord parce que plusieurs parties cherchaient à provoquer une guerre dans la région et cette guerre sera catastrophique pour ces peuples. Je ne dis pas que cet accord ait éliminé toutes les chances d’une guerre mais au moins il a reporté cette guerre. De plus, cet accord permet aux pays de communiquer et de tenter de trouver des ententes pacifiques.
L’un des résultats de cet accord est la consécration d’un monde multipolaire. On ne peut plus parler d’un monde monopolisé par les États-Unis. C’est ainsi que les peuples du tiers-monde peuvent trouver des solutions pacifiques aux problèmes dont ils souffrent.
2- Qu’est-ce qui a poussé les États-Unis à conclure un accord pareil ?
Des changements majeurs et très importants sont survenus sur la scène internationale au sujet de la politique américaine. Depuis l’an 2000, les États-Unis ont commencé à chercher des solutions aux problèmes dans la région, surtout après l’échec de leurs projets : le Grand Moyen-Orient, leurs défaites en Irak et en Afghanistan. Ils ont échoué à faire fléchir l’Iran et son peuple. Ils n’ont pas changé la donne en Syrie. L’administration d’Obama a ainsi promis de sortir du cercle de la guerre. Les capacités militaires et les potentiels économiques et financiers américains ont considérablement diminué, alors que les sanctions contre l’Iran n’ont pas affaibli la République islamique. Ce n’est pas la première fois que l’Iran suspend son enrichissement d’uranium. Revoyez la déclaration de John Kerry après l’accord nucléaire. Il disait clairement que son pays voulait régler les problèmes avec l’Iran.
3- Qui cherchaient à profiter de l’accord pour mettre à table les autres questions en litige ?
Les Américains souhaitaient trouver des accords sur plusieurs autres dossiers que le nucléaire iranien. L’intérêt des Iraniens est de discuter seulement du dossier nucléaire, surtout que les Iraniens réclamaient leur droit légitime.
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