#Coronavirus #COVID19 en #illeetvilaine | Face à la persistance de comportements irresponsables, l’accès aux littoral, bords de Rance, chemins de halage, rivages des eaux lacustres du département est interdit https://t.co/2v5IhMYwhz
Sauvez des vies, #RestezChezVous pic.twitter.com/b4LljCybNu— L'État en Bretagne (@bretagnegouv) March 21, 2020
Les autorités nous avaient pourtant avertis : pas de prélassement pendant le confinement ! Restez chez vous, nous criaient les people de merde et les youtubeurs de merde ! Ne sortez pas, obéissez au Big Pharma !
Malgré ces injonctions en rafales, certains Français, téméraires ou suicidaires, ont bravé la terreur instillée par les médias et se sont promenés dans les champs, les forêts, les campagnes. Aussitôt, des moyens quasi militaires ont été mis en place pour traquer ces impudents, ces désobéissants, ces Gilets jaunes. Sus aux déconfinés !
Ce samedi 18 avril, une petite famille avec deux enfants se dore la pilule sur une plage et soudain, un hélico surgit, comme dans Apocalypse Now, pour les enjoindre, à coups de haut-parleur, de quitter les lieux.
Il ne manquait plus que des tirs de mitrailleuse lourde et de roquettes pour les faire décamper. Nous sommes sur la plage de l’anse du Guip, à l’Île-aux-Moines, dans le Morbihan (56). Un joli coin bien tentant mais dangereux : la maréchaussée veille. Mais pas partout : elle a oublié de punir les bronzés des cités !
Heureusement, dans le Morbihan, tout est bien qui finit bien :
« “L’hélicoptère a alors effectué un vol stationnaire au-dessus d’eux et a utilisé un haut-parleur pour leur faire quitter la bronzette”, précise le capitaine Jean-Bernard Ferrère, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Vannes. En dehors de cette famille, la gendarmerie n’a pas constaté d’écart aux règles de confinement. “Les gens respectent les consignes et il n’y a pas eu de verbalisation”. » (Ouest-France)
Sinon c’était quatre fois 135 euros, soit 540 euros, presque un RSA.
Il y a des entorses au confinement qui se passent moins bien. À Thizy, dans le Rhône, on se croirait en 1942 :
« Selon Le Progrès, les gendarmes de Thizy ont mis fin à une partie de pétanque durant le confinement à Saint-Vincent-de-Reins dans le Rhône.
Mardi 14 avril, les forces de l’ordre ont reçu un coup de téléphone anonyme avec une personne expliquant qu’une partie de pétanque était en cours au col de Burdet dans un lieu isolé.
Une fois sur place, les gendarmes ont découvert cinq personnes, qui ont été verbalisées pour non-respect du confinement.
La pétanque en groupe ne rentre pas dans la catégorie "pratique sportive" de l’attestation dérogatoire de déplacement ! »
Une partie de pétanque criminelle. Si le bon Français qui a dénoncé les boulistes nous lit, qu’il sache qu’il n’a fait que son devoir de citoyen. Ceux qui iront le déloger un jour feront aussi leur devoir, de résistants cette fois.
Il y a des arrachages d’ongles qui se perdent...