Macron c’est l’essence même de la France républicaine qui descend en personne dans l’arène : on dit que c’est le premier chef d’état aussi jeune depuis Bonaparte. En fait c’est une sorte de petit Napoléon. Ne pas oublier que Napoléon représenta lui aussi les mêmes intérêts bourgeois, et que l’idée républicaine ou impériale qu’il défendit était très clairement le mondialisme du temps : droits de l’homme abstraits pour tous, dépouillement concret des tous les individus devant le grand capital, patrie française définie en tant qu’ennemie victorieuse de la France royale et catholique, et en tant qu’avant-version de la république universelle future, apportant au capital ce qu’il fallait d’amour sacré pour sacrifier rituellement le plus possible de vies pour lui. Une hérédité historique aussi lourde ne se porte pas impunément, sans de temps un retour de la maladie.
Alors voici ce que va faire Macron ? Une politique d’austérité ? Oui, mais pour la justifier il mettra d’abord en scène la patrie en danger. Tout comme Napoléon il reportera le conflit intérieur sur une guerre extérieure contre un adversaire tout trouvé exprès. Attendez-vous à une série de false flags commis par le Daech. Puis une fois l’opinion publique sur le point de basculer dans le camp nationaliste violent par réflexe de survie, attendez-vous à ce que Macron prenne la cause de la défense de l’identité française en danger dans le cadre de la guerre civile à son début, et organise en premier lieu une grande ratonnade de reprise en mains par les forces patriotes, ses patriotes à lui bien entendu, ses patriotes judéo-français à la Zemmour, de manière à clouer le bec une fois pour toutes aux lepénistes et autres dissidents, et de manière surtout à faire ce que tous les politiciens Rothschild font : trahir rituellement en premier lieu son électorat à soi le plus pauvre et le plus désemparé ayant compté sur vous pour le protéger d’un mal en réalisant ce mal en deux fois plus fort.
Tout comme Tsipras a trahi le peuple grec anti-austéritaire mais resté gauchiste de Théodorakis et consorts, Macron se doit de trahir les classes laborieuses immigrées et les idéalistes du multiculturalisme. La deuxième non moins importante raison est que Macron prémédite, tout comme les socialistes radicaux de la trahison du Front Populaire en 1938, d’engager la France dans un conflit avec l’ensemble du monde islamique, pour la faire perdre et envahir.
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