Les écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat Me Herzog deviennent aussi embarrassantes pour la gauche qu’elles l’étaient déjà pour la droite. Après la dénonciation d’un « détournement de procédure » par nombre de juristes, la question de la responsabilité de l’actuel gouvernement a explosé à la figure du ministre de la Justice, Christiane Taubira, et du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
Savaient-ils que l’ancien président de la République et son conseil étaient écoutés dans le cadre de l’affaire des accusations de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi ? C’est à cette occasion en effet que les enquêteurs auraient découvert que Gilbert Azibert, avocat général à la Cour de cassation, renseignait discrètement l’ancien chef de l’État sur l’affaire Bettencourt via son ami de toujours, Me Thierry Herzog. [...]
Le Monde révèle le contenu des documents brandis par Christiane Taubira
Lors d’une conférence de presse après le conseil des ministres, la garde des Sceaux est photographiée lorsqu’elle brandit deux lettres. « L’une de la procureur nationale financière, Eliane Houlette, adressée au procureur général de Paris, l’autre d’un représentant de ce dernier à la garde des Sceaux. Sur les photos de ces documents, le contenu des lettres est facilement lisible, même si certains passages sont cachés par la main de Mme Taubira », explique Le Monde sur son site Internet.
« Il en ressort que la ministre de la Justice était tenue régulièrement au courant des détails des évolutions de l’enquête liée au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 », souligne le quotidien du soir.
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