Suite au décès brutal de Fred Chichin (Rita Mitsuko), ex des groupes punk Fassbinder et Gazoline, E&R lui rend hommage en republiant ses propos tres lucides sur la scène musicale francaise et le rap en particulier...
Longue interview des Rita Mitsouko, à l’occasion de la sortie de l’album Variety datée du 23/04-Télérarama.
Fred Chichin, à la question "Marcia baila ou Les Histoires d’A. interprétés à la Nouvelle star, ça vous fait quoi ?" répond qu’il n’en a rien à cirer. On sert juste d’alibis culturels, de garants de crédibilité juge-t-il, ajoutant que même aux Restos du coeur, ils ont joué une chanson des Rita. "C’est pareil. Ça la fout mal si on n’y figure pas. Pour eux, ça donne une illusion d’ouverture. C’est toujours un peu de crédibilité de gagnée. Mais je ne suis pas naïf. Je connais toutes les combines, toutes les manipulations."
Dans l’interview, Fred évoque le paysage musical français actuel...
"(...)De toute façon, en France, il y a qui ? Philippe Katerine, Rachid Taha, et puis Etienne Daho. Ils font ce qu’ils disent et ce qu’ils veulent. Ils ont tout mon respect. Mais Manu Chao, non, par exemple. Ce n’est pas un musicien. C’est un politique. Comme Renaud. Ils prennent la musique en otage pour faire du militantisme. La musique, c’est un paillasson sur lequel ils s’essuient les pieds. Derrière, je n’entends qu’une bande de suiveurs qui se préoccupent de préserver leur pré carré. La musique, c’est un vrai travail et c’est dur. Mais en France, on ne travaille pas, on se contente d’un tout petit niveau musical. Je trouve terrible qu’on accorde moins de crédit à Daho qu’à des types comme Doc Gynéco ou Joey Starr"
"Vous avez pourtant fait un duo avec Gynéco, non ?" lui demande le journaliste. "Ah, oui, bien sûr, quelle créativité ! « Ah si j’étais riche, lalalalalala. » Le discours d’un Gynéco peut se résumer ainsi : « Si j’étais riche, je m’achèterais une Porsche et je t’emmerderais, bâtard. » Je les connais bien ces types, j’ai travaillé avec eux. Je suis resté deux mois avec une quarantaine de rappeurs. C’est édifiant sur le niveau et la mentalité... Le rap a fait énormément de mal à la scène musicale française. C’est une véritable catastrophe, un gouffre culturel. La pauvreté de l’idéologie que ça véhicule : la violence, le racisme anti-Blancs, antioccidental, antifemmes... C’est affreux."
Interview complète à découvrir dans Télérama .
Source : http://www.leblogtvnews.com
Longue interview des Rita Mitsouko, à l’occasion de la sortie de l’album Variety datée du 23/04-Télérarama.
Fred Chichin, à la question "Marcia baila ou Les Histoires d’A. interprétés à la Nouvelle star, ça vous fait quoi ?" répond qu’il n’en a rien à cirer. On sert juste d’alibis culturels, de garants de crédibilité juge-t-il, ajoutant que même aux Restos du coeur, ils ont joué une chanson des Rita. "C’est pareil. Ça la fout mal si on n’y figure pas. Pour eux, ça donne une illusion d’ouverture. C’est toujours un peu de crédibilité de gagnée. Mais je ne suis pas naïf. Je connais toutes les combines, toutes les manipulations."
Dans l’interview, Fred évoque le paysage musical français actuel...
"(...)De toute façon, en France, il y a qui ? Philippe Katerine, Rachid Taha, et puis Etienne Daho. Ils font ce qu’ils disent et ce qu’ils veulent. Ils ont tout mon respect. Mais Manu Chao, non, par exemple. Ce n’est pas un musicien. C’est un politique. Comme Renaud. Ils prennent la musique en otage pour faire du militantisme. La musique, c’est un paillasson sur lequel ils s’essuient les pieds. Derrière, je n’entends qu’une bande de suiveurs qui se préoccupent de préserver leur pré carré. La musique, c’est un vrai travail et c’est dur. Mais en France, on ne travaille pas, on se contente d’un tout petit niveau musical. Je trouve terrible qu’on accorde moins de crédit à Daho qu’à des types comme Doc Gynéco ou Joey Starr"
"Vous avez pourtant fait un duo avec Gynéco, non ?" lui demande le journaliste. "Ah, oui, bien sûr, quelle créativité ! « Ah si j’étais riche, lalalalalala. » Le discours d’un Gynéco peut se résumer ainsi : « Si j’étais riche, je m’achèterais une Porsche et je t’emmerderais, bâtard. » Je les connais bien ces types, j’ai travaillé avec eux. Je suis resté deux mois avec une quarantaine de rappeurs. C’est édifiant sur le niveau et la mentalité... Le rap a fait énormément de mal à la scène musicale française. C’est une véritable catastrophe, un gouffre culturel. La pauvreté de l’idéologie que ça véhicule : la violence, le racisme anti-Blancs, antioccidental, antifemmes... C’est affreux."
Interview complète à découvrir dans Télérama .
Source : http://www.leblogtvnews.com