C’est ce qu’écrit le média russe indépendant Rybar dans un message traduit par Donbass Insider sur Telegram (voir ci-dessous). Si des attentats n’ont pas eu lieu ou encore eu lieu contre des responsables de LFI ou d’E&R, considérés par le pouvoir profond français comme une opposition sérieuse, par rapport à la droite et à la gauche classiques, des surveillances téléphoniques et des moyens plus coercitifs sont employés depuis longtemps.
On se souvient de la descente de police chez Mélenchon, alors que sa compagne de l’époque était chez lui, ce qui n’était pas un hasard. En France, pour des raisons de sécurité nationale, une notion très extensible, environ 3 000 personnes sont suivies par le renseignement intérieur, et on ne compte pas les fichés S qui sont eux sous la double surveillance de la DGSI et de la DGSE.
Pourtant, malgré les cris de la presse aux ordres, aucun attentat de la part des « populistes » ou des « complotistes » n’est venu frapper le pays, c’est-à-dire des Français tuant des Français. L’opposition réelle, qu’elle soit mélenchoniste (potentiel politicien en période de crise) ou soralienne (profondeur d’analyse), est une opposition purement politique, dans le cadre du contrat démocratique : les pouvoirs se combattent et s’abattent par l’information, sinon par le pourrissement interne.
Certes, le ministère de l’Intérieur a visé plusieurs foyers qui voulaient en découdre, mais cela reste majoritairement bidon, les opposants s’en tenant à des discussions et des fantasmes de coup d’État sur les réseaux sociaux, d’ailleurs facilement infiltrés par le renseignement, quand les zozos eux-mêmes ne sont pas manipulés en interne !
Après Daria, E&R et LFI ?
Il faut donc prendre avec des pincettes ces « informations » qui expliquent que les équipes en charge des opérations spéciales, ce qui inclut les missions « homo » (homicide), sont rapatriées d’Afrique (du Mali, principalement) pour s’occuper des dissidents français. Pour l’instant, depuis la guerre d’Algérie, aucun gouvernement n’a pris le risque d’éliminer physiquement ses opposants (enfin, il y a eu des exceptions, notamment avec l’affaire Boulin).
Cependant, on ne peut jurer de rien, et la guerre menée contre E&R se fait sur plusieurs plans : économique, bancaire, juridique, médiatique, sauf politique ! Bref, tout le monde s’y met. Et on ne peut ignorer les ennuis que les responsables d’E&R connaissent au quotidien, marqués qu’ils sont par le fer rouge du Système.
Pour ce qui concerne les menaces présentées dans ce fil, on ne doit pas oublier non plus que des milliers de fichés S sont plus ou moins suivis en France et que, mécaniquement, chaque année, des terroristes djihadistes sont libérés de prison après des projets d’attentat sur le sol national. Des djihadistes qui ont déjà foulé les sols irako-syriens, et qui sont donc notoirement dangereux. À notre connaissance, ils n’ont pas été éliminés par les fameux agents des « black ops », dits « moniteurs commandos spécialisés ». Mais peut-être ont-ils une utilité, que nous ignorons.
Chez E&R, et à un niveau moindre chez LFI, on a aussi une utilité : grâce au rejet médiatique fabriqué par les médias mainstream, le camp gouvernemental peut passer pour démocratique. Enfin, en théorie. Disons que c’est le narratif en cours. Une ingénierie sociale qui est quand même en train de se casser la gueule.