Il y a un peu plus d’un an, Sarkozy, fraîchement élu, décidait de relancer le projet de constitution européenne, en faisant fi de la volonté du peuple français qui s’était clairement prononcé contre, le 29 mai 2005. Le mini-traité ou traité simplifié, tromperie grossière de l’exalté Élyséen et de son allié d’outre-Rhin, Merkel, avait pour but de remettre l’Europe sur les rails. Dans l’ombre, quelques fédérastes, rédigeaient un texte qui fut présenté à la face des européens en 2007 sous l’intitulé ’’traité de Lisbonne’’.
Les nouveaux entrants, particulièrement zélés dés qu’il s’agit de remplacer l’ex-tutelle soviétique pour la tutelle atlanto-bruxelloise, faisaient adopter ce traité (qui n’a rien de mini, encore moins de simplifié : 145 pages de verbiages abscons) par leur parlement. L’Allemagne et la France, en bons piliers de la construction européenne faisaient de mêmes. Les médias, complices de ce viol anti-démocratique, s’en réjouissaient, discrètement, afin de ne pas éveiller la curiosité des masses...Les ratifications s’enchaînaient dans toute l’Europe : tout semblait pour le mieux dans le meilleur des mondes de la grosse méduse bruxelloise...
C’était le tour de l’Irlande, de se prononcer sur le traité de Lisbonne le vendredi 13 juin 2008, avec comme différence de taille, une vieille lubie des régimes vraiment démocratiques : le choix direct de son destin par le peuple sous la forme référendaire.
Stupeur ! Effroi ! Nul besoin de monter le son de téléviseurs : la tête des journalistes français, les rictus crispés de Sarkozy, la face démontée de Barroso : l’île d’émeraude aurait elle ’’mal voté’’ ? Oui, ils ont dit NO ! Non pour bien des raisons (méfiance face un texte indigeste pondu par d’obscurs technocrates, refus de l’instauration du mariage entre homosexuels, crainte de la hausse de la fiscalité, etc...)
Honneur à l’Irlande d’avoir su ne pas se faire acheter par les propagandistes bruxellois !
Honneur à l’Irlande de ne pas avoir été influencée par les médias de collaboration !
Honneur à l’Irlande de ne pas s’être laissée terroriser par les prophètes bidons qui, en cas de refus du traité de Lisbonne, annonçaient déjà l’effondrement de l’Irlande au fond des flots tel une nouvelle Atlantide !
Mais l’hydre européenne a plusieurs têtes, et celle qui vient de rouler au sol, repoussera bientôt : dans les couloirs froids de l’hideux édifice bruxellois, des comploteurs préparent la riposte : faire revoter bien sur, dans un an ou plus ? Cette solution semble déjà être écartée par le gouvernement irlandais. Aménager le traité à la sauce irlandaise pour faire avaler cette mixture ? Peut être...
Le plus diabolique des commissaires ne prépare-t-il pas une directive stipulant que le référendum ne peut être utilisé dans le cas d’une reforme institutionnelle ? Qui sait ?
Égalité et Réconciliation partage ce moment, trop rare, de complicité avec les citoyens européens, fiers et courageux qui s’opposent aux manœuvres des monarques bruxellois et appellent tous les citoyens de cette vieille Europe à s’unir, non pas sous la coupe atlantiste et libéral de cette Europe du fric mais à œuvrer partout ou la volonté populaire souhaitent triompher des puissants et rire au nez des Sarkozy, Merkel et autres Barroso !
Pour en finir, provisoirement avec le traité de Lisbonne, rappelons qu’aura lieu en 2009 l’élection des députés européens, et qu’il est du devoir de chaque électeur français, d’envoyer à Bruxelles des porte-paroles de la nation et non pas des auxiliaires européistes !
Enfin, citons les réactions au non irlandais, du président tchèque Vaclav Claus. Son pays prendra la présidence de l’Union européenne en Janvier 2009 (après six mois de jérémiades sarkoziennes....)
"Ces résultats constituent, espérons-le, un message clair pour tous. C’est une victoire de la liberté et de la raison sur des projets élitistes artificiels et sur la bureaucratie européenne. Le projet de traité de Lisbonne s’est achevé aujourd’hui avec la décision des électeurs irlandais et sa ratification ne peut continuer. Laissons les gens qui vivent sur le continent européen être tchèques, polonais, italiens, danois... et ne faisons pas d’eux des Européens. C’est un projet erroné. La différence entre le Tchèque, le Polonais, l’Italien, le Danois et l’Européen est la même qu’entre la langue tchèque, polonaise, italienne et danoise et l’espéranto. L’européisme est l’espéranto : une langue artificielle, morte".
James G. pour Égalité et Réconciliation
Lire en complément : L’Union européenne engage une semaine de consultations cruciale pour sauver le traité
Les nouveaux entrants, particulièrement zélés dés qu’il s’agit de remplacer l’ex-tutelle soviétique pour la tutelle atlanto-bruxelloise, faisaient adopter ce traité (qui n’a rien de mini, encore moins de simplifié : 145 pages de verbiages abscons) par leur parlement. L’Allemagne et la France, en bons piliers de la construction européenne faisaient de mêmes. Les médias, complices de ce viol anti-démocratique, s’en réjouissaient, discrètement, afin de ne pas éveiller la curiosité des masses...Les ratifications s’enchaînaient dans toute l’Europe : tout semblait pour le mieux dans le meilleur des mondes de la grosse méduse bruxelloise...
C’était le tour de l’Irlande, de se prononcer sur le traité de Lisbonne le vendredi 13 juin 2008, avec comme différence de taille, une vieille lubie des régimes vraiment démocratiques : le choix direct de son destin par le peuple sous la forme référendaire.
Stupeur ! Effroi ! Nul besoin de monter le son de téléviseurs : la tête des journalistes français, les rictus crispés de Sarkozy, la face démontée de Barroso : l’île d’émeraude aurait elle ’’mal voté’’ ? Oui, ils ont dit NO ! Non pour bien des raisons (méfiance face un texte indigeste pondu par d’obscurs technocrates, refus de l’instauration du mariage entre homosexuels, crainte de la hausse de la fiscalité, etc...)
Honneur à l’Irlande d’avoir su ne pas se faire acheter par les propagandistes bruxellois !
Honneur à l’Irlande de ne pas avoir été influencée par les médias de collaboration !
Honneur à l’Irlande de ne pas s’être laissée terroriser par les prophètes bidons qui, en cas de refus du traité de Lisbonne, annonçaient déjà l’effondrement de l’Irlande au fond des flots tel une nouvelle Atlantide !
Mais l’hydre européenne a plusieurs têtes, et celle qui vient de rouler au sol, repoussera bientôt : dans les couloirs froids de l’hideux édifice bruxellois, des comploteurs préparent la riposte : faire revoter bien sur, dans un an ou plus ? Cette solution semble déjà être écartée par le gouvernement irlandais. Aménager le traité à la sauce irlandaise pour faire avaler cette mixture ? Peut être...
Le plus diabolique des commissaires ne prépare-t-il pas une directive stipulant que le référendum ne peut être utilisé dans le cas d’une reforme institutionnelle ? Qui sait ?
Égalité et Réconciliation partage ce moment, trop rare, de complicité avec les citoyens européens, fiers et courageux qui s’opposent aux manœuvres des monarques bruxellois et appellent tous les citoyens de cette vieille Europe à s’unir, non pas sous la coupe atlantiste et libéral de cette Europe du fric mais à œuvrer partout ou la volonté populaire souhaitent triompher des puissants et rire au nez des Sarkozy, Merkel et autres Barroso !
Pour en finir, provisoirement avec le traité de Lisbonne, rappelons qu’aura lieu en 2009 l’élection des députés européens, et qu’il est du devoir de chaque électeur français, d’envoyer à Bruxelles des porte-paroles de la nation et non pas des auxiliaires européistes !
Enfin, citons les réactions au non irlandais, du président tchèque Vaclav Claus. Son pays prendra la présidence de l’Union européenne en Janvier 2009 (après six mois de jérémiades sarkoziennes....)
"Ces résultats constituent, espérons-le, un message clair pour tous. C’est une victoire de la liberté et de la raison sur des projets élitistes artificiels et sur la bureaucratie européenne. Le projet de traité de Lisbonne s’est achevé aujourd’hui avec la décision des électeurs irlandais et sa ratification ne peut continuer. Laissons les gens qui vivent sur le continent européen être tchèques, polonais, italiens, danois... et ne faisons pas d’eux des Européens. C’est un projet erroné. La différence entre le Tchèque, le Polonais, l’Italien, le Danois et l’Européen est la même qu’entre la langue tchèque, polonaise, italienne et danoise et l’espéranto. L’européisme est l’espéranto : une langue artificielle, morte".
James G. pour Égalité et Réconciliation
Lire en complément : L’Union européenne engage une semaine de consultations cruciale pour sauver le traité