À vrai dire, on s’y attendait. Quelques jours après sa menace d’annuler le contrat attribué à Boeing pour l’acquisition de deux avions B-747-8 destinés à renouveler la flotte présidentielle, Donald Trump, qui se préparer à succéder à Barack Obama, s’en est pris à l’avion F-35, développé par Lockheed-Martin, d’abord dans un entretien diffusé le 11 décembre par Fox News, puis dans un « tweet ».
« Le programme et le coût du F-35 sont hors de contrôle », a affirmé M. Trump via Twitter, avant d’assurer que « des milliards de dollars peuvent être et seront économisés sur les achats militaires (et autres) après le 20 janvier ».
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Lancé en 2001 avec l’objectif de doter les différentes branches de l’armée américain d’un seul et même type d’appareil, le programme F-35 se voulait économique. Puis, il a commencé à accumuler les retards, et donc les surcoûts. Et la note n’a cessé de grimper, au point qu’il a hérité du surnom de « trillion program » outre-Atlantique.
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Cela étant, le F-35 n’est pas le seul sujet qui énerve M. Trump. Selon lui, il est en effet anormal de voir d’anciens hauts responsables militaires rejoindre l’industrie de l’armement après avoir quitté l’uniforme. « Les gens qui passent ces contrats pour le gouvernement ne devraient jamais être autorisés à aller travailler ensuite pour les entreprises avec lesquelles ils ont traité », a-t-il lancé sur Fox News, reprenant des propos qu’il avait tenus quelques jours plus tôt lors d’un déplacement à Baton Rouge.
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Israël accueille en grande pompe ses premiers F-35 furtifs
Les États-Unis livrent lundi à Israël ses premiers avions de chasse furtifs F-35, un bijou de technologie censé aider l’État hébreu à préserver son avantage aérien dans une région où il compte nombre d’ennemis, à commencer par l’Iran.
Témoignant de l’importance de l’événement, les deux avions vont avoir droit à un accueil digne d’un chef d’État important.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le président Reuven Rivlin, le ministre de la Défense Avigdor Lieberman, des représentants de l’état-major, du monde politique, ainsi que le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter ont été invités à la base de Nevatim dans le sud du pays ou les F-35 doivent atterrir à 14H00 locale (12H00 GMT).
Censé pouvoir échapper aux défenses anti-aériennes, « le F-35 constitue un élément supplémentaire nous permettant de maintenir notre supériorité aérienne dans la région », a proclamé le ministre de la Défense Avigdor Lieberman dans un communiqué. « Une armée de l’air puissante signifie une armée israélienne puissante et une armée israélienne puissante signifie un Israël un peuple israéliens forts », a-t-il ajouté.
L’État hébreu présente ces F-35 comme une réponse à la « menace » que constitue selon lui l’Iran. Les F-35 sont réputés capables de passer inaperçus des missiles S-300 livrés à Téhéran par la Russie.
Lors d’une interview dimanche à la chaîne de télévision américaine CBS, Benjamin Netanyahou a affirmé qu’il souhaitait discuter avec le président américain élu Donald Trump des moyens de revenir sur l’accord conclu entre les grandes puissances et l’Iran sur le nucléaire. « J’ai cinq choses en tête », a affirmé le Premier ministre en refusant de donner des détails.