L’ancien président des États-Unis est monté au créneau pour dénoncer les nouvelles recommandations sanitaires émises par la Maison-Blanche, dont le port du masque à l’école. Donald Trump n’a jamais fait mystère de son hostilité à l’égard du masque.
Donald Trump vent debout contre les recommandations de la Maison-Blanche publiées le 27 juillet, à la suite de la reprise de l’épidémie de Covid-19 aux États-Unis. Parmi elles figure le port du masque à l’école, une mesure qui a suscité l’indignation de l’ancien président.
« Nous ne reviendrons pas en arrière. Nous ne masquerons pas nos enfants. Joe Biden et son administration n’ont rien appris de l’année dernière », a-t-il sermonné, mettant en opposition les annonces de la Maison-Blanche avec les « courageux Américains [qui] ont appris comment vivre de manière sûre, responsable, et à se battre ». Selon lui, l’extension du port du masque symboliserait la méfiance des démocrates envers la science. Donald Trump a donc invité à « ne pas céder face au covid ». Du côté de Joe Biden, ce sont justement les recommandations du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) qui sont reprises.
« Dans les zones à transmission importante et élevée, le CDC recommande aux personnes entièrement vaccinées de porter des masques dans les lieux publics intérieurs pour aider à prévenir la propagation des variants Delta et protéger les autres – cela inclut l’école », a par ailleurs déclaré la directrice du CDC, Rochelle Walensky, dans des propos rapportés par CNN. Le CDC précise par ailleurs que cela concernerait les enfants de moins de 12 ans non éligibles à la vaccination.
Le CDC préconise également le port du masque dans les régions les plus touchées mais aussi dans les lieux accueillant du public. Alors que le maire de New York a imposé la vaccination ou un dépistage hebdomadaire pour les agents de la ville, le président des États-Unis envisagerait la vaccination obligatoire dès le 29 juillet pour tous les agents fédéraux, contractuels inclus. La progression de la couverture vaccinale semble en effet ralentir aux États-Unis, avec seulement 60 % de la population adulte vaccinée, tandis que le gouvernement s’était fixé un objectif de 70 %.