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Dommage collatéral de la trahison Macron : 4e jour de blocage à General Electric Belfort

Les salariés de l’usine General Electric (GE) à Belfort n’entendent pas renoncer. Cela fait maintenant trois jours [quatre depuis vendredi, NDLR] qu’ils bloquent le processus de production d’une turbine à gaz de leur usine. Selon les informations de France Bleu Belfort Montbéliard, l’intersyndicale s’est entretenue jeudi après-midi avec des responsables de GE mais au bout de cinq heures de discussions, rien n’en est sorti.

 

 

Le blocage s’est donc poursuivi en attendant une nouvelle rencontre avec la direction vendredi à 10 heures. Cette réunion sera suivie d’une assemblée générale à 14 heures à l’issue de laquelle les syndicats et les salariés décideront de la suite à donner au mouvement.

 

 

Près de 70 salariés de GE tenait toujours vendredi matin le piquet de grève devant l’entrée principale du site belfortain, réchauffés par deux grands braseros, a constaté un correspondant de l’AFP. « Tous les ateliers de production à Belfort sont occupés et à Bourogne, le site est inaccessible, aux entrées comme aux sorties », a indiqué le délégué CGT, Cyril Caritey.

[...]

Un plan alternatif

L’objectif des salariés est de forcer GE à remettre complètement à plat son plan de restructuration. Ce dernier prévoyait initialement la suppression de près de 1050 postes en France, dont 792 dans le site belfortain. Sous la pression du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, la direction s’est dite « disposée » à réduire de 150 au maximum le nombre de postes supprimés dans ce site, « sous réserve » de discussions formelles avec les instances représentatives du personnel.

Mais ce geste est insuffisant pour les représentants des salariés. Mi-septembre, ces derniers ont présenté un plan alternatif qui prévoit de consolider l’activité turbines à gaz à Belfort. Ils estiment que le déclin de ce secteur n’est que passager et que les perspectives à moyen terme sont encourageantes.

[...]

Manifestation de soutien le 19 octobre

Les syndicats demandent également le maintien à Belfort des centres de décision pour les turbines 50 Hz, conformément à l’accord signé en 2014 entre l’État français et GE, au moment du rachat des activités énergie d’Alstom. À cette date, le groupe américain s’était aussi engagé à créer 1000 postes dans l’Hexagone. Mais General Electric n’a finalement créé que 25 emplois nets en France selon les calculs de Bercy, ce qui lui a valu une pénalité de 50 millions d’euros. La CFE-CGC et SUD a saisi le tribunal administratif de Paris pour mettre en cause la responsabilité de l’État français dans le non-respect de cet accord.

Les salariés attendent cette fois des engagements forts de la part du groupe. Une grande manifestation de soutien en leur faveur doit se tenir le samedi 19 octobre à Belfort.

Lire l’article entier sur lefigaro.fr

 


 

Dans cet article de Marianne datant du 15 juillet 2019, on découvre encore un nouveau scandale dans le scandale...

L’affaire Alstom-GE est une affaire d’État macronien qui n’en finit plus.

Le 29 mai 2019, même le très libéral Gilbert Collard proposait de nationaliser :

 

 


 

Macron donne la Légion d’honneur à
l’ex-directrice de General Electric France...
qui supprime 1000 emplois à Belfort

 

 

Emmanuel Macron a accordé la Légion d’honneur à Corinne de Bilbao, directrice générale de General Electric France de 2016 à 2019. Une nomination qui n’est pas anodine quand on connaît les conditions de la vente d’Alstom à General Electric, qu’il a actée, alors qu’aujourd’hui le groupe américain supprime 1000 emplois sur son site de Belfort.

 

Alstom, General Electric, Emmanuel Macron. Voilà trois noms qu’il devient commun de voir associés dans une affaire dont l’issue paraît sans cesse repoussée : la vente de la branche Énergie d’Alstom à General Electric en 2014. Le dernier épisode en date remontait à l’annonce de la suppression d’un millier d’emplois par le groupe américain sur son site de Belfort (Bourgogne-Franche-Comté) le 28 mai dernier, suscitant la colère de ses salariés et de vives réactions politiques. Un plan social et une attitude gouvernementale vivement critiqués le jeudi 11 juillet en audition devant le Sénat par l’ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, opposé à la vente en 2014 et qui qualifie volontiers ces suppressions d’emplois d’« humiliation nationale », arguant que « l’État aurait la possibilité » d’annuler la vente.

Mais voici que la promotion de la Légion d’honneur de ce 14 juillet 2019 révèle une nomination fort peu anodine, tant elle interroge sur la volonté d’Emmanuel Macron de faire face aux suppressions d’emplois de General Electric en France…

Car aux côtés de Jean-Paul Belmondo et Thomas Pesquet figure une certaine Corinne de Bilbao : l’ancienne directrice générale de General Electric France, de mars 2016 à avril 2019, avant que son successeur Hugh Bailey ne prenne les commandes pour mieux mettre en œuvre la communication du plan de licenciement – une nomination également controversée puisque Hugh Bailey était conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron à Bercy quand ce dernier a acté la vente d’Alstom Énergie à General Electric, en 2014.

 

Quand GE promettait 1 000 emplois

Si Corinne de Bilbao s’est entre-temps recasée à la direction de Segula Technologie et de Vallourec – deux grands groupes industriels français moins exposés que General Electric –, la temporalité de sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron pose question au moment où les salariés de Belfort luttent contre la suppression de 1000 emplois dans leur usine. Qui plus est lorsque l’on se rappelle que General Electric avait formulé au gouvernement français, lors du rachat d’Alstom, la promesse contraire, à savoir… de créer 1.000 emplois !
D’autant que les récents déboires de General Electric France ne s’arrêtent pas à ce plan social : dès le mois d’octobre 2017, le fossoyeur d’Alstom Énergie annonçait la suppression de 350 postes sur 800 sur son site de Grenoble, avant de mettre en place un plan de départs volontaires concernant 280 emplois dans sa division Énergie début 2019, en lieu et place d’« Alstom Power System ».

S’il est vrai que les 1000 emplois supprimés à Belfort concernent l’entité de production des turbines à gaz vendue en 1999 à General Electric et non la branche Énergie cédée en 2014, ce plan social participe d’une restructuration globale du groupe au détriment des unités de production françaises. Comme le rappelle Frédéric Pierucci, ancien cadre d’Alstom et « otage économique » pendant plus de deux ans aux États-Unis lorsque General Electric fit pression sur Patrick Kron, PDG d’Alstom, pour vendre sa branche Énergie, la vente de 2014 a permis à General Electric de se sauver :

« Pour General Electric, le but était d’acheter la compétence d’Alstom dans ces domaines, anticipant la chute du marché des turbines à gaz. Sans cette acquisition d’Alstom Energie en 2014, la situation de General Electric serait encore bien plus grave car elle aurait subi, sans rééquilibrage possible sur d’autres activités – notamment le nucléaire – la profonde crise du gaz actuelle. C’était un enjeu de survie. »

[...]

« Le légionnaire doit contribuer au “bien public par la création d’emplois”… »

[...]

Selon le premier article du code de la Légion d’honneur, la plus honorifique des distinctions françaises est « la récompense de mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes ». Le communiqué de presse de l’Élysée portant sur les promotions de ce 14 juillet nous rappelle même que « les légionnaires œuvrent au bénéfice de la société et non dans leur intérêt exclusif », et qu’« ils contribuent au bien public par la création d’emplois (sic), le développement de l’enseignement, le soutien aux déshérités ».

Lire l’article entier sur marianne.net

Le scandale macron-Alstom, sur E&R :

 






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38 Commentaires

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  • #2296430

    ’’Pour General Electric...C’était un enjeu de survie.’’
    Et qu’est-ce qu’on en a à branler ? Surtout quand c’est au prix de la souveraineté énergétique et militaire de la Nation Française, de la pérennité de cette branche industrielle primordiale, de l’emploi, dans un endroit du monde en plein marasme socio-économique provoqué aussi par les plus infâmes trahisons, en plus des compromissions et incompétences factuelles. Ceci en toute impunité, puisque c’est cela qui est organisé délibérément.

     

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  • #2296437

    Puisque tu es Légionnaire,
    le moment venu, un beau jour,
    tu répondras bien à quelques questions d’un Tribunal Militaire , hein ?

     

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  • dans un état de droit, Col bendit sera jugé pour pédophilie et grossièreté publique... malheureusement nous sommes dans un état de devoir qui ne vise que les hommes corrects, honnête et libre...

     

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  • #2296561

    Gilbert parle bien de la situation, en milieu hostile. L’état doit posséder l’ensemble des fabrications stratégiques et imposer des circuits courts d’approvisionnement quand c’est possible. Pas seulement percevoir plus des 6 10e des salaires et revenus pour les distribuer à des parasites car ça c’est du vol. Je me permets de signaler à son interlocutrice que sans la communauté étatique, pas de profits, pas d’affaires, pas de banque.
    Pour Belfort, désolé mais sud et la cgt sont plus intéressés par la pma payée par le contribuable et le genre dans la gay pride chez les racisés.
    Car vos syndicats s’en tapent, eux n’ont pas de fins de mois difficiles.

     

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  • #2296591

    La responsabilité des ouvriers de Belfort va bien au-delà du contexte de relation entre employeur et employés. Sur eux repose le devoir essentiel d’assurer la pérennité de la souveraineté de la Nation Française sur les plans énergétiques et militaire et de remédier à la haute trahison qui est à l’origine de la cession de cette filière industrielle à des intérêts étrangers. Ils ne doivent pas lâcher et depuis ce lieu où règne la Réalité, mettre en pratique des reflex simples de préservation d’intérêts fondamentaux d’une grande simplicité ; sans se laisser aller à aucune compromission ou faiblesse. Ils sont la Vérité.

     

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    • Ils sont la vérité dites vous !!??? en évoquant les ouvriers de Général Electric
      Je pense que vous n avez rien compris au film !!! qui se déroule en France ainsi , qu à la musique syndicale habituelle
      Comment voulez vous que les ouvriers de cette entreprise stratègique qui sont quasiment tous CEGETISTEs ( de la CGT ) ou affiliés , soit le remède au cancer qui ronge notre industrie puiqsu ils sont une partie du problème ( et pas qu une portion congrue ) et qu ils ne comprennent rien de rien eux meme au scénario
      En effet l ! leur logiciel politique funeste pour la France nous indique qu ils veulent accueillir davantage d étrangers payés à coup de pompes dans le cul et qui viendront les concurrencer en tant que travailleurs Français pour les foutre au chomage ensuite

      Ces gens là sont suicidaires et n ont pas la fibre Nationale ! puisqu ils sont Internationalistes et Trotkystes , alors préserver nos intéretes fondamentaux et vitaux pour notre pays ( comme vous dites si bien ) ils n en ont rien à foutre evidemment !
      Ils ne se battront jamais pour le pays comme vous le sous entendez de manière éronnée , mais seulement parce que leur emploi est menacé
      Si cette classe de travailleurs gauchistes pensaient à la Nation ! à leur Nation ! avant d envisager le monde , avec leurs slogans soixantehuitards crétins à l instar des capitalistes financiers ( dont ils sont leurs complices objéctifs ) leurs emplois ne seraient pas menacés en France
      Au lieu de foutre le Bordel habituel ( blocage et pneus en feu ) qui ne leur rapportera rien tellement leurs réactions puériles sont attendues par le pouvoir , il ferait mieux d aller chercher MACRON à l Elysée car c est le seul qu ils pourront attrapper physiquement
      Tous les autres acteurs et protagonistes de cette transaction commerciale criminelle au détriment de nos emplois et surtout de notre indépendance et sécurité Nationale sont à l abri à l étranger ou sécurisés par l anonymat absolu

       
  • La légion d’honneur... la légion du diable, la légion d’horreur plutôt... beurk

     

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  • #2296598

    Si les salariés s’en remettent à leurs syndicats ils ont perdu d’avance.

    Mais les salariés sont-ils seulement dans une stratégie globale de défense de l’indépendance française... ou dans une stratégie individuelle de défense de leur seul intérêt ?

    La plupart diront oui à une indemnité de départ, une aumône... le bec ouvert à l’argent avant d’être vent debout contre le pouvoir, révolté par la vente à la découpe de leur pays.

    C’est pour cela que les syndicats peuvent faire leurs petites manœuvres : parce que les gens le leur permettent en se contentant de menu fretin, plutôt que d’être dans une lutte frontale en défense du pays.

     

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    • On ne peut pas nier que beaucoup émergent à la conscience du tour maffieux et extrêmement toxique que prend l’appareil d’état ; que c’est à leur détriment personnel et collectif et finira par avoir des conséquences gravissimes allant, comme à chaque fois que la perversité triomphe, jusqu’à des situations dans lesquelles il fini par être question de vie ou de mort. Ils descendent d’assez de victimes de ce genre de circonstances dramatiques pour savoir qu’elles sont loin d’avoir quoi que ce soit d’impossible.

       
  • Napoléon, à qui le géneral Le Marois écrivait, qu’il ne pourrait tenir plus longtemps. Napoléon répliqua : « Ce n’est pas possible, m’écrivez-vous : cela n’est pas français ».
    [ nous en sommes là ]
    Impossible n’est pas Français !

     

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  • #2296885

    Il faut annuler cette vente point barre nationalisons cette industrie et aux américains : « fuck off »

     

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  • #2297482

    De quoi sommes nous encore surpris ?
    N’assistons nous pas, impuissants, au démantèlement programmé de la France ? ...
    Le "levain" français reste un danger pour les décérébrés mondialistes pas si décérébrés que çà !
    À quand le démantèlement de la langue française ?
    Il semble que cette dernière, n’apparaît pas sur les "GeorgiaStones" .... Nan ?

     

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