Je viens de voir "Mahmoud" le spectacle,
une quenelle de 300 c’est la "conférence internationale sur la remise en cause de la Soah"

La on est dans de la quenelle de 600

Effectivement. D’ailleurs, avec tout le respect que j’ai pour lui, c’est le flou qu’entretien Dieudo depuis quelques années de part la censure.

Comment conjuguer le sionisme (et l’anti-sionisme) en tant qu’idéologie politique récente, avec l’implication de certains juifs, comme beaucoup d’autres (auto-modération), dans les saloperies de l’histoire ?

Cette ambiguïté est uniquement liée au fait qu’il est impossible d’accuser un juif de quoi que ce soit sans se heurter au dogme de la Shoa et la stigmatisation qui va avec. Et même s’il s’agit d’actes avérés datant d’une époque révolue (Esclavage) ou d’actes avérés récents (Polanski, DSK ...)

Si on me chope, ça me coutera combien d’oser dire ça ?

Pas plus de sionisme en 1714 qu’il n’y avait d’esclaves en Europe...en revanche au Maghreb il y avait beaucoup d’esclaves blancs chrétiens et noirs africains...

Non, c’est la traduction de ses dires par l’Express qui est bête, ainsi que le simplisme des concepts que tu utilises.

Les fondamentaux du sionisme existait TOUT A FAIT en 1714 et même bien avant. Je te rappelle qu’une chose n’a pas besoin d’avoir un nom pour exister ...

Le sionisme est la concrétisation politique des écris talmudiques, ni plus ni moins.

Accoler la genèse du sionisme au " Congrès de Bâle " est une arnaque.

Le sionisme dont il est question, c’est le « demain à Jérusalem » scandé par les élus depuis leur - soit-disant (cf. Shlomo Sand) - exil babylonien.
A mon avis c’est une formule consensuelle pour dire une réalité comme toujours masquée de l’existence d’une sorte de troisième voie entre l’antisémitisme raciste et l’antisionisme politique, qui est l’antijudaïsme religieux qui, dans un Etat laîc comme le nôtre devrait tout à fait avoir droit de citer et dont le pouvoir souhaite surtout ne jamais entendre parler puisqu’étant officiellement "très-attachés-à-la-liberté-religieuse", ses tenants ne pourraient le condamner sans se contredire.
Encore une de ces catégories dont le président nous aide à nous affranchir.

Le problème c’est qu’en tant qu’idéologie politique concrête, le story-telling pose les bases du côté de :

"Le mouvement sioniste est né à la fin du XIXe siècle, parmi les communautés ashkénazes d’Europe centrale et orientale sous la pression des pogroms, mais aussi en Europe occidentale, à la suite du choc causé par l’affaire Dreyfus – qui compte parmi les motifs du lancement du Congrès sioniste par Theodor Herzl. Bien qu’ayant des caractères spécifiques du fait de la dispersion des Juifs, cette idéologie est contemporaine de l’affirmation d’autres nationalismes en Europe. Le sionisme doit son nom au mont Sion, colline sur laquelle fut bâtie Jérusalem." - Wikimerdia

Je ne prétend pas savoir où et quand exactement cette idéologie est née. Ce que je dis c’est que lorsque du sort du cadre, c’est à dire que tu projette les racines du sionisme à l’exil par exemple. Alors du coup, tu passe direct en case antisémite sans passer par la case antisioniste. C’est uniquement cela que je prétend.

Une question qui me taraude : comment les sionistes pourraient-ils avoir été responsables d’évènements se déroulant en 1714 alors que le sionisme, certes inspiré d’idéaux et de chimères bibliques et talmudiques, ne s’est véritablement institué en idéologie et en projet de conquête territoriale qu’à la fin du XIXe siècle - et que donc, avant cette période, il apparaît tout aussi pertinent de parler de sionistes que de communistes ou de gaullistes, même si le communisme est largement inspiré d’idéaux christiques, donc bibliques lui aussi même si la vitrine est laïque - ?

Est-ce qu’on peut vraiment demeurer crédible et pertinent dans le débat en déclarant que les sionistes étaient responsables que de l’esclavagisme en 1714 ?