À partir de fragments d’ADN et de tests génétiques, des scientifiques britanniques ont pu résoudre l’un des plus grands mystères de l’histoire criminelle : l’identité du tueur de Whitechapel.
Le mystère durait depuis plus de 130 ans. L’identité de celui qui se serait lui-même surnommé « Jack The Ripper » (Jack l’Éventreur), pour avoir égorgé et éventré plusieurs femmes dans un quartier de Londres en 1888, a enfin été dévoilée. Il s’agirait de Aaron Kosminski, barbier et émigré polonais, âgé de 23 ans au moment des faits. Deux scientifiques britanniques, Jari Louhalainen de l’université de Liverpool et David Miller de l’université de Leeds, travaillaient sur l’identification du plus célèbre tueur en série depuis 2007. Leur travail vient d’être publié par la revue Journal of Forensic Sciences et accuse donc celui qui était déjà considéré comme le principal suspect.
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En 1888, entre la fin du mois d’août et le début du mois de novembre, cinq prostituées avaient été assassinées dans le quartier de Whitechapel, à Londres. Cinq meurtres tous imputables à la même personne car présentant plusieurs similitudes. Jack l’Éventreur agissait toujours la nuit, tuait ses victimes en les égorgeant, puis les éventrait en leur ôtant certains organes comme l’utérus ou les reins. La légende raconte que le tueur écrivait ensuite à la police et aux journaux pour raconter ses crimes et signait lui-même « Jack The Ripper ».