La chef du parti des travailleurs algérien, Louisa Hanoune a révélé lors d’un rassemblement populaire dimanche à Annaba, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, qu’une société américaine privée recrute plus de 200 jeunes Algériens résidant en Tunisie pour les utiliser dans le prochain épisode du printemps arabe prévu bientôt en Algérie.
Elle a ensuite confirmé la présence d’autres organisations non gouvernementales appartenant au service de renseignements américains qui œuvrent pour la déstabilisation de l’Algérie, profitant des conditions socio-économiques difficiles des régions du sud de l’Algérie où l’on assiste à l’effervescence de slogans étranges appelant à la sécession du sud de l’Algérie.
Selon le quotidien algérien alFajr, il semble que le Mouvement de la Renaissance travaille en coordination avec la société américaine Freedom House pour recruter 200 jeunes blogueurs algériens et les faire activer sur des sites de réseaux sociaux ou organiser des forums dénonçant une soi-disant crise en Algérie, voire un rétrécissement des libertés dans le pays.
Le tout encadré dans un programme baptisé "nouvelle génération de militants pour la démocratie en Algérie" : un programme qui vise à déstabiliser l’Algérie, supervisé dans les coulisses par le ministre algérien des droits de l’homme et cadre au mouvement de la Renaissance, Samir Dilo.
Le quotidien alFajr dévoile la tenue d’une session de formation à la désobéissance civile, parrainée par le Mouvement de la Renaissance, en collaboration avec Freedom House.
Or, la branche de cette organisation en Algérie est dirigée par Abdul Razzaq, le vice-président du Mouvement de la société pour la paix, un mouvement qui est la représentation algérienne des Frères musulmans.
Le nombre de blogueurs algériens impliqués dans ce programme est de 200, travaillant à déterminer les restrictions sur les libertés en Algérie et à définir les besoins sociaux de la population. Certains ont pour mission de documenter les évènements de la décennie noire en Algérie et les abus de pouvoir pendant les années 90.