Les médias du système insistent avec complaisance sur les manifestations qui apparaissent dans différentes villes pour contester l’élection de Donald Trump. Or, cette contestation n’est pas si spontanée qu’il y paraît.
Sur Craigslist, un site de petites annonces très populaire aux États-Unis pour ses annonces de recherche d’emploi, vente et location de logements, etc., on peut facilement trouver des annonces qui proposent un job d’un genre particulier : manifester contre Donald Trump. La prestation est payée à l’heure. D’une ville à l’autre, manifester contre Donald Trump rapporte entre 10 et 35 dollars de l’heure [1]
C’était déjà le cas durant la campagne électorale mais aucun média du système ne vous en a parlé. Tous ont docilement montré des images de manifestants anti-Trump sans rien dire des preuves qui circulaient sur le fait qu’ils étaient payés pour manifester.
« “Washington Can !” est la plus ancienne et la plus enracinée association politique à but non lucratif de notre état. Depuis plus de 35 ans, nous nous battons aux niveaux local et national sur des questions telles que les questions raciales, le social, la santé, les droits des immigrants, l’équité fiscale. Nous recherchons des personnes motivées, que ce soit à temps partiel ou à temps plein. Nous offrons des postes permanents. Nous offrons l’assistance médicale, les congés payés, les journée de congés de maladie rétribués. Le salaire moyen est entre 15 $ et 20 $ l’heure [2]. »
L’annonce suspecte a été publiée par Washington CAN ! – acronyme de Washington Community Action Network –, qui fait partie d’un réseau de près de 500 associations infiltrées sur tout le territoire des États-Unis et regroupées sous le nom de USAction, fondée en 1999 et dirigée aujourd’hui par l’activiste afro-américain William McNary.
La vice-présidente est Heather Booth, figure historique du féminisme américain.