11 mars 2012, 15 mars 2012 et 19 mars 2012, trois dates qui jalonnent les tueries de Toulouse et de Montauban.
Bien antérieurement, le hasard du calendrier avait programmé la cérémonie des Bobards d’Or organisée par la Fondation Polémia, pour le 20 mars, soit vingt quatre heures après les terribles événements. Dans son allocution d’ouverture, Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation, incitait à la prudence et rappelait les manipulations qui avaient suivi l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic et la profanation du cimetière juif de Carpentras.
Hé bien, comme on pouvait s’y attendre, il n’a pas été entendu et ça n’a pas raté. Ce fut un véritable embrasement : dans l’emballement bien connu, les médias, les politiques, les ligues de vertu… se sont déchainées et les bobards ont fusé de partout.
Tentons de décrypter tous ces bobards et plus généralement la désinformation, au jour le jour.
Dimanche 18 mars : la piste néo-nazie
La France s’interroge sur le meurtre d’un parachutiste, à Toulouse, puis de trois autres, à Montauban. Les hypothèses sont nombreuses : vengeance privée, trafics, action terroriste d’une organisation étrangère, opération de déstabilisation, action antimilitariste, attentat raciste, voire néo-nazi. C’est cette dernière hypothèse qui a la faveur des médias et de l’oligarchie. Ils soulignent l’origine musulmane des soldats assassinés, même si l’une des victimes est un Berbère, catholique pratiquant. Les médias font grand cas d’un témoignage selon lequel le meurtrier aurait le visage tatoué. A une exception près, Radio Courtoisie dans son Bulletin de réinformation du lundi matin, les médias n’émettent la moindre réserve sur les hypothèses avancées.
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