Prolongation papier du site internet zentropa.info, la revue Zentromag se veut un outil d’agitation politico-culturelle au service de la révolution qui vient mais qui tarde un peu...
Tous les deux mois, 16 pages toutes en couleurs abordant l’actualité politique, éditoriale et intellectuelle, les grandes plumes et figures du passé, les débats de société, la musique et les arts...
Sujets clivants garantis.
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2018, l’ordre libéral règne sur la France. Grâce à Macron Ier, le Jupiter androgyne, bourgeoisie de droite et de gauche sont enfin réconciliées sous l’étendard de la déconstruction du « modèle social français ».
Un a un, les acquis de siècles de lutte politique et syndicale, rebaptisés « privilèges », « avantages » ou « anomalies », sont joyeusement sabrés par la nouvelle élite affairiste décomplexée. Les français qui n’applaudissent pas cette croisade sont peu à peu grand-remplacés par les longues cohortes de « migrants », immense armée de réserve du Capital. Un Capital déjà obèse qui ne cesse pourtant de croître, d’enfler vertigineusement, les fortunes indécentes et inutiles dégueulant en cascades des comptes en banque des oligarques parasitaires du CAC 40.
L’ordre libéral règne sur des vestiges d’une population précarisée au travail, terrorisée dans la rue et abrutie par les multiples écrans qui constituent désormais son décor quotidien et son univers mental. Des écrans d’ailleurs de plus en plus contrôlés, fliqués, censurés, expurgés, policés, aseptisés… Projets de loi anti fake news (traduction : anti journalisme non-conforme), suspensions ou fermetures de comptes Facebook, YouTube et Twitter, poursuites judiciaires… l’encadrement de la liberté d’expression se fait de plus en plus étroit et la marge de manœuvre des dissidents se révèle toujours plus réduite. Internet, qui a pu apparaître autrefois comme le Graal de la liberté et de la contestation, montre, aujourd’hui qu’il est totalement sous le contrôle des multinationales américaines (au premier rang desquelles Google et ses accords avec le département d’État américain), toute son ambiguïté et ses limites. En utilisant des outils forgés et gérés par l’adversaire, et en étant dépendants de ceux-ci, on ne peut jamais être véritablement et totalement libres, autonomes et souverains. Du jour au lendemain, l’ennemi a le pouvoir de « couper le courant ».
C’est pourquoi la communauté Zentropa a décidé de prolonger et de compléter son combat métapolitique numérique en faveur de l’identité européenne et de la justice sociale par une publication papier, outil d’information et de formation, nouveau samizdat des temps crépusculaires et totalitaires qui sont les nôtres. Un objet concret, esthétique, consultable, conservable, prêtable, diffusable, à la fois ludique et sérieux, et, nous l’espérons, surtout, utile.
Nous vous en souhaitons bonne lecture et nous vous invitons à vous abonner pour soutenir cette initiative.
Rendez-vous à la victoire ! (et au prochain numéro)