Ce document est une traduction libre par Famille et Liberté d’une étude de Mark Regnerus, sociologue à l’université du Texas. Elle a été publiée, dans la revue Social Science Research, sous le titre de « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships ? » que nous avons traduit par « En quoi les adultes nés de parents ayant vécu une relation homosexuelle sont-il différents ? »
Le texte original peut être consulté à : www.sciencedirect.com
Cette étude présente sur celles publiées antérieurement sur le même sujet l’avantage de réunir trois qualités essentielles :
elle repose sur un large échantillon représentatif de l’ensemble des jeunes adultes américains ;
portant sur de jeunes adultes, elle mesure véritablement les situations et éventuelles addictions des personnes interrogées, au contraire des nombreuses études qui portant sur des enfants pré pubères ne peuvent évidemment rien dire sur leur comportement sexuel ou leur addiction à l’alcool ;
elle donne la mesure de nombreux caractères pouvant être liés à la nature de la famille d’origine et en donne les résultats à la fois sous leur forme brute et sous la forme corrigée de l’influence des autres variables (c’est ainsi, par exemple, que le
niveau d’instruction sera corrigé en fonction de celui des parents).
Cette publication a suscité de vives réactions, les uns y voyant la preuve des conséquences dommageables pour les enfants de l’homoparentalité, les autres contestant la validité des conclusions, la personne de l’auteur ou la façon dont l’éditeur a décidé la publication.
Il est vrai que l’étude Regnerus n’apporte pas une preuve, tout jugement porté à partir d’un échantillon ne pouvant être étendu à l’ensemble d’une population qu’avec une marge d’erreur. Il est vrai aussi, Regnerus le dit lui-même, que les familles dites homosexuelles de l’échantillon différent les unes des autres quant aux modalités et à la durée de la liaison qui les caractérisent.
Cette dernière critique et d’autres de même nature s’appliquent d’ailleurs tout autant aux études favorables à l’homoparentalité qui n’ont pas, en revanche, les trois qualités citées plus haut.
Nous estimons en conséquence que l’étude Regnerus apporte un éclairage statistiquement vrai sur les conséquences pour de jeunes adultes de la nature du foyer dans lequel ils ont vécu enfants.
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