Dans leur guerre sans limite contre les peuples de producteurs enracinés de la Terre, les prédateurs nomades de la Mer ont utilisé (avec succès comme le dit Douguine) un levier très puissant, qu’il faut objectivement reconnaître comme tel, sans diabolisation émotionnelle.
Il s’agit des aspirations individualistes, qui existent chez tout individu parce qu’elles sont un facteur de liberté. Mais qui en même temps le détachent automatiquement de tous ses groupes d’appartenance potentiels, donc le fragilisent.
Transformé en pur producteur-consommateur isolé, il se sent libre et indépendant tout en étant surveillé 24h/24 par son smartphone et tenu en laisse par sa carte bancaire.
Mais une fois ce constat fait, proposer un retour un siècle en arrière, vers des communautés religieuses et/ou nationales qui existent surtout dans un imaginaire nostalgique, est-il une issue concrètement viable pour les décennies à venir ? On aimerait entendre l’un de ces congressistes au moins poser la question.
Après la séculaire Europe des Nations, nous avons maintenant l’Europe mondialiste. Dans un processus "réactionnaire" on retournerait en arrière ; ou dans un processus "dialectique", on irait vers autre chose, une troisième voie. Tel est aujourd’hui le vrai débat entre résistants.
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