Au moment où l’exécutif évoque la fin de la pandémie et parle de déconfiner progressivement le pays, un attentat dit islamiste a lieu : une policière est égorgée en plein commissariat par un Tunisien régularisé depuis peu. La peur ne change pas de camp, puisque c’est le pouvoir qui joue avec ses curseurs ; elle change juste de nature : elle passe du sanitaire au terroriste, du virus à l’islamiste.
« L’hydre islamiste est toujours très présente » (Darmanin)
Les éléments de langage dans la gestion des crises terroriste et sanitaire sont si proches qu’on ne peut s’empêcher d’y voir un intérêt commun, voire une stratégie commune. Et alors que le duo Castex-Véran admet, la mort dans l’âme, que le virus (Covid) est en train de disparaître (heureusement, il reste les variants), malgré les hurlements d’un Gilles Pialoux, en retard d’une ingénierie, Darmanin reprend la main sur la gestion de la Peur et sort les grands mots, et les grands remèdes.
Remèdes qui datent d’il y a 15 ans, quand Sarkozy était au pouvoir, à la fois en tant que ministre de l’Intérieur sous Chirac et président sous lui-même. Décidément, quand les Français comprendront-ils qu’ils sont les employés d’une équipe qui pratique le management par la peur ?
« Dès que vous foutez la trouille aux gens, les gens sont incapables de raisonner, et ça, aujourd’hui, est démontré d’un point de vue neuroscientifique »
Si une partie de la presse, teintée d’anticapitalisme résiduel, dénonce dans ses colonnes économiques et sociales les agissements des grandes entreprises (Orange et ses suicidés, La Poste et sa restructuration brutale) qui manipulent ses cadres et employés en faisant monter pression et désorientation, dans le domaine politique, pas un mot ou presque. La peur, ça rapporte aussi à une presse qui n’a plus que ça pour surnager dans une faillite économique et morale généralisée.
« Notre main ne tremble pas », déclare le petit Sarko de Beauvau. On espère que ce n’est pas une allusion désobligeante à un autre petit Sarkozy, d’ex-gauche celui-là, dont la main tremblait durant ses discours curieusement sionistes à l’Assemblée nationale. Le Journal du dimanche a donc largement ouvert ses colonnes à un Gérald Darmanin qui explique aux Français qu’il faut avoir peur de l’islamisme, mais pas du chômage de masse et de la paupérisation provoqués par la politique économico-sanitaire destructrice du gouvernement. Dont Darmanin est le numéro 3 ou 4, soit dit en passant.
Chaque attentat est l’occasion d’une escalade dans le discours répressif. Darmanin se rapproche dangereusement des thèses d’un Zemmour, qui lui, ne cache pas son désir d’en découdre (mais pas personnellement) avec les islamistes, qui seraient protégés par la communauté musulmane de France. Une déclaration de guerre civilisationnelle qui pourrait avoir des conséquences inattendues pour les ingénieurs sociaux sionistes. Mais ne faisons pas de prospective, le présent est déjà tellement parlant...
Darmanin et Le JDD ont donc décidé, d’un commun accord fondé sur un sondage pour lequel nous n’avons pas été consultés (c’est le principe du sondage mainstream : on n’est jamais appelés, ce sont toujours les « autres » qui décident), que « l’islamisme demeure le plus grand péril ». Sarko 2 se vante que le pouvoir macronien a créé 10 000 postes de policiers depuis 2017. Certains diront : on avait plus besoin de personnel sanitaire que de personnel répressif. Malheureusement, Le JDD ne pose pas la question, qui semble incongrue aux agents du Système médiatico-politique.
Non, le pouvoir accroît les effectifs policiers car ils sont le dernier rempart contre la colère populaire, on l’a vu lors des manifestations très dures de décembre 2018, ce moment où l’exécutif a vacillé. Dernier rempart d’un pouvoir en perdition, qui tabasse les Gilets jaunes et laisse la racaille tranquille, qui fait pourtant chaque semaine des Sarah Halimi, ainsi peut-on résumer aujourd’hui le travail de la police. Les ordres sont les ordres : Macron a besoin du vote des banlieues pour se faire réélire en 2022 ; en revanche, il n’a pas besoin du vote populiste, celui de la France périphérique ou profonde. Ces voix-là ne lui seront jamais acquises, c’est l’ennemi intérieur, qui justifie toutes les violences d’État et toutes les censures de l’Internet.
« Désordre sanitaire, désordre social, désordre sécuritaire, désordre migratoire : ce qui est en train d’infuser dans l’opinion est très dangereux pour Macron » (Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur du président Sarkozy)
La fabrication de l’ennemi
Les catégories dénoncées par le ministre de la Répression, par extension, regroupent tous les Français qui ne rentrent pas dans la cage macroniste. Et c’est une majorité. Macron, élu sur un programme socialo-sioniste, veut se faire réélire, par opportunisme et goût du pouvoir, sur un programme national-sioniste. Ce qui compte, au fond, c’est que ses sponsors (les multinationales et les réseaux de pouvoir occultes) ne soient pas floués et qu’ils continuent à gagner beaucoup d’argent et d’influence, le reste compte peu.
Darmanin voit des ennemis partout : islamistes, musulmans, gauchistes, droitistes... Et et si c’était son propre camp, l’ennemi ? Pour Darmanin les catégories dangereuses – selon sa définition – le sont pour la République. Mais quelle République ? Dès qu’un Français réclame justice, ou manifeste pour ses droits, il se fait tabasser, au sens propre et au sens figuré : au sens propre par la police du pouvoir, devenue malgré elle politique, et au sens figuré par une presse aux ordres, dont l’agressivité augmente avec l’affaiblissement. Tous ceux qui ne sont pas Macron sont jetés dans le camp du Mal et aux oubliettes médiatiques. La France, dominée par une poignée d’oligarques, cette tyrannie de la minorité, a perdu la tête.
Darmanin défend l’hydre mondialiste
C’est sa tête qui s’est perdue, et Darmanin a beau dénoncer la consommation de drogues, on a surtout l’impression que c’est la gouvernance qui est durement droguée, ivre de sa propre dictature, droguée à la rapacité économique et à la répression sociale. Tout se déglingue dans cette République vermoulue par les réseaux occultes, ces personnalités non élues qui font la loi, et la défont quand elle ne les arrange pas. Le politique (visible), bon chien, suit, mord qui on (le politique profond) lui dit de mordre et pisse sur qui on lui dit de pisser.
Darmanin mord les Français qui refusent la macronisation, cette soumission à l’ordre mondialiste ravageur, et pisse sur la France qu’on aime, la France éternelle, celle des hommes et des femmes épris de liberté, dont celle de penser.
Notre Histoire, qui pèse 1000 ans, comme Notre-Dame, chassera ces imposteurs.
Bonus pour Darmanin : quand Sarkozy défendait le métissage
(par l’immigration de masse)
Darmanin ne voit-il pas le discours à double sens ? Pour le métissage, donc pour l’immigration, donc pour l’antiracisme à la Julien Dray, et contre le terrorisme dit islamiste, qui recrute dans les rangs de l’immigration non contrôlée ?
[Attentat de #Rambouillet] Le point :
- Stéphanie a été égorgée par Jamel, tunisien arrivé illégalement en 2009, régularisé en 2019
- le #terroriste se serait radicalisé lors du 1er #confinement et a repéré et surveillé sa cible
- 3 personnes en GAV
- PNAT saisi
(Fig) #Yvelines pic.twitter.com/wNlhNaciBr— La Plume Libre (@LPLdirect) April 23, 2021