Je savais que vous alliez sauter sur ce biscuit et répéter en bon perroquet tout ce que l’on trouve "très facilement sur internet" (google, prof d’histoire) sans répondre sur le reste.
Comme je l’ai précisé, la France révolutionnaire hérite de la gestion désastreuse des finances sous Louis XVI et de l’énorme dette publique générée par la catastrophique expédition américaine - intégralement financée par le crédit - qui est une cause majeure des troubles sociaux ayant précipité la révolution, ou très exactement entraîné une partie du peuple à la faire !
Premier rappel, les Etats Généraux, qui débouchent sur une augmentation massive des impôts, dans le but de rembourser les créanciers de la France (déjà...). La dette publique - proportionnellement plus grande que la dette actuelle - n’est donc pas liée à la Révolution, ou aux assignats, c’est un mensonge.
Second rappel, le système des assignats est au départ une tentative de renationalisation de la dette (mise en gage du patrimoine national...) avant que les assignats ne soient détournés pour refinancer l’Etat et alimenter la spéculation des prédateurs financiers. Un peu comme si à l’heure actuelle, on proposait aux Français de racheter une partie de la dette nationale (contractée à 70% auprès de créancier étrangers...) en gageant des terrains et des biens...
Troisième rappel, l’inflation n’a rien de "révolutionnaire" puisqu’elle gangrène l’économie française depuis - au moins - la fin de la guerre de sept ans. Vous racontez d’ailleurs n’importe quoi puisqu’il y a au contraire une monstrueuse déflation sous le Directoire (97/98) liée précisément à l’arrêt de la planche à billets et à l’assainissement des finances ("dette niée"). Vous avez peut-être mal utilisé google, ou vous confondez dévaluation et déflation... sources ?
Quatrième rappel, nous parlons d’un pays en état de guerre menacé par l’étranger (on sent bien votre parti-pris idéologique).
Je reconnais toutefois une erreur involontaire de date, puisque j’évoquais la situation au sortir de la Terreur et non pas sous le Directoire. Je vous renvoie ici à Soral que vous semblez apprécier et qui, citant l’historien anglais Hobsbawm à propos de la situation en 1795 constate :
" La France entière est contrôlée (...) les envahisseurs sont expulsés (...) la monnaie est stable en contraste avec la situation passée et future" (abécédaire)
Pour le reste, je vous laisse à votre ton maniéré et vos "insultes" très dérisoires, camarade.