Après neuf années de présidence de Christian Jacob, Damien Abad, 39 ans, a été élu mercredi au second tour contre Olivier Marleix par 64 des 104 députés Les Républicains.
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« Il a montré qu’il était capable de s’opposer à Christian Jacob et en même temps de travailler avec lui. C’est un bon point d’équilibre, on est à équidistance entre l’indépendance qui serait une mauvaise chose et la vassalité, qui serait aussi mauvaise », estime le député de Vaucluse, Julien Aubert. « Abad a bétonné, c’est celui qui en a le plus envie », estimait un député avant le vote, notant qu’en ayant commencé tôt sa campagne, il s’était assuré de solides soutiens.
En juin 2017, le député avait déjà été candidat à la présidence du groupe, contre Christian Jacob, un duel qui aura laissé quelques traces. Atteint d’arthrogrypose, M. Abad a évoqué cette maladie mercredi après sa victoire : « J’ai toujours considéré que mon handicap n’était ni un frein ni un moteur de mon engagement politique. »
Jugé parfois « clivant » par ses détracteurs, il s’est consacré entièrement à cette campagne parlementaire, d’autant qu’au niveau du parti, l’ancien vice-président de LR a abandonné fin octobre, en concertation avec Christian Jacob, toute fonction dans le nouvel organigramme du parti. Issu du centrisme, au sein duquel il a fondé un mouvement de jeunesse en 2008, élu eurodéputé au sein du bloc PPE en 2009, il a rejoint l’UMP pour les élections législatives de 2012, qui l’ont fait entrer à l’Assemblée.
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Bonus : Damien Abad, un ami d’Israël