Dans l’article « Escroquerie à la taxe carbone : 1,6 milliards de pertes pour le fisc français », nous revenions sur le gigantesque casse du siècle que nous avons depuis décrypté en profondeur pour nos lecteurs dans l’article « Le braquage du siècle est séfarade ».
Or, Cyril Astruc, arrêté par la police française pour l’affaire de l’escroquerie à la taxe carbone qui a coûté 1,6 milliards d’euros au contribuable français, accuse Egalité & Réconciliation d’avoir indiqué qu’il avait été mis en examen au préalable pour une affaire liée à l’affaire Neyret et au trafic de drogue. Détail, semble-t-il, eu égard à la gigantesque arnaque à la TVA, mais M. Astruc tient à son honneur ! Chutzpah quand tu nous tiens.
C’est pourquoi son avocat Richard Malka nous fait savoir que son client « n’a jamais été mis en examen dans ce volet de l’affaire Neyret ». Le hic c’est qu’il semble que toute la presse relaye cette information, même si, bien sûr, seule l’association Égalité & Réconciliation est poursuivie par notre « présumé » truand...
Dans un article du Monde (désormais payant), nous pouvons pourtant bien lire :
« Or la justice française n’est pas près de relâcher le Franco-Israélien, dont la première mise en examen après son arrestation est liée à l’affaire Neyret et au trafic de drogue, et non à la taxe carbone, encore que les deux filières soient liées. C’est en effet à la suite de la saisie de 110 kg de cocaïne, en novembre 2010, que les enquêteurs avaient remonté jusqu’au numéro deux de la PJ lyonnaise. »
Alors, qui croire ? Bien sûr, Le Monde n’est pas (plus) une référence d’objectivité et de vérité, ce journal l’a démontré à de nombreuses reprises. Mais alors, que notre « présumé » escroc s’attache à poursuivre Le Monde, qui – de moins en moins, certes – touche un nombre de lecteurs beaucoup plus important qu’E&R, pour un préjudice d’autant plus élevé !
La sagesse populaire rappelle que pour être en mesure de dénoncer les torts d’autrui, il faut soi-même être irréprochable. Nous avons assurément ici un joli cas d’école de chutzpah.
La lettre de citation devant le tribunal correctionnel de Paris :