Le département américain du Trésor a lancé un nouveau train de sanctions, cette fois-ci contre un groupe de hauts fonctionnaires criméens et la société Chernomorneftegaz basée sur la péninsule.
Les autorités américaines soulignent que les sanctions s’appliquent uniquement à l’entreprise opérant à Simferopol et non au siège de la société en Ukraine.
Les sanctions frappent également sept responsables criméens, dont le maire de Sébastopol Alexeï Tchaly.
La « liste noire » comprend en outre le premier vice-Premier ministre de la péninsule, les présidents des commissions électorales centrales de Crimée et de Sébastopol, le conseiller du président du parlement de Crimée, l’ex-chef de l’antenne criméenne du Service de sécurité ukrainien (SBU) et le sénateur russe représentant la Crimée au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
Le département américain du Trésor gèle toutes les opérations financières de ces personnes et sociétés et interdit aux citoyens américains de traiter des affaires avec les intéressés.
En mars dernier, Washington avait déjà infligé des sanctions à l’encontre du président du parlement de Crimée Vladimir Konstantinov et le Premier ministre de la presqu’île Sergueï Aksenov.
La Crimée, dont la population est en majorité russophone, s’est rattachée à la Russie suite à un référendum tenu le 16 mars. Plus de 96 % des participants au scrutin ont voté pour l’entrée de la péninsule dans la Fédération de Russie. Les autorités de Kiev soutenues par les États-Unis et l’Union européenne ont qualifié ce résultat d’« annexion ».