Après une carrière de près de 60 ans dans le blues et le rock, musiques en principe révoltées et contestataires, Eric Clapton ouvre les yeux sur la crise sanitaire – et par extension sur le monde en général – par l’entremise de sa propre expérience de la vaccination. À l’inverse d’une Tatiana Ventôse ou d’un Jean Bricmont, terrassés par la maladie en raison d’une santé générale précaire qu’on devine aisément d’un simple coup d’œil, et devenus depuis lors de vrais porte-parole du gouvernement (nous exagérons à peine – surtout pour Bricmont, en pleine dérive), Eric Clapton, a contrario, a ouvert les yeux lors de sa mauvaise expérience avec le coronavirus.
Déjà, le 18 décembre 2020, Eric Clapton sortait le titre « Stand and Deliver », un single anti-confinement et anti-masque, en collaboration avec Van Morrison. Bien que les bénéfices des ventes soient reversés au Lockdown Financial Hardship Fund (fonds d’urgence pour les musiciens confrontés à des difficultés financières liées à la situation sanitaire / fondation officielle de Van Morrison), il n’en fallut pas moins pour qu’une polémique apparaisse lors de la mise en ligne du titre.
Pire, en février de cette année, Eric Clapton se fit vacciner (vaccin AstraZeneca) et tomba malade aussitôt. Six semaines plus tard, pour la deuxième injection, les problèmes empirèrent. Eric Clapton prit alors sa plume et envoya un message à Robin Monotti Graziadei, producteur du protocole Monotti, dans lequel il fait état des effets indésirables dont il a souffert après s’être soumis au vaccin, regrettant d’avoir subi cette procédure et se demandant où sont passés tous les rebelles ?. Il est vrai que face au silence infini des people, des artistes et autres starlettes médiatiques, nous nous le demandons aussi !
(Une traduction E&R)
Je suis un vieux de la vieille, j’ai survécu, avec beaucoup d’aide, à la drogue et à l’alcoolisme, et je me trouve maintenant dans le plus grand dilemme de ma vie...
Je me suis intérieurement opposé à nos « dirigeants élus » depuis le Brexit, doutant intuitivement de leur intégrité et de leur caractère...
Avec l’arrivée du Covid-19, j’espérais que C. Henegan, S. Gupta et Jay B. ouvriraient la voie, mais lorsque l’Imperial College s’est présenté avec les clés de la prison, j’ai compris que nous avions un gros problème...
Je suis un homme de foi, bien qu’abstraite, et ce que j’ai ressenti et vu se dérouler en mars 2020 a commencé à m’éloigner des discours du gouvernement et de la dévotion du grand public envers le Premier ministre et ses copains...
J’ai cherché des héros et j’ai trouvé C. Walker, Desmond Swayne et, malheureusement à la retraite, Lord Sumption...
Sur YouTube, j’ai trouvé Hugotalks et Talk Radio... c’était tout....
Puis j’ai été dirigé vers Van Morrison, et c’est là que j’ai trouvé ma voix, et même si je chantais ses paroles à lui, elles résonnaient dans mon cœur...
J’ai enregistré Stand and Deliver en 2020, et j’ai immédiatement été couvert de mépris et de dédain...
En février de cette année, avant d’apprendre la nature des vaccins (et ayant 76 ans et de l’emphysème), j’étais un parfait candidat à la piqûre. J’ai pris le premier vaccin AstraZeneca et j’ai tout de suite eu de graves réactions qui ont duré dix jours. J’ai fini par me rétablir et on m’a dit qu’il faudrait attendre douze semaines avant le deuxième...
Environ six semaines plus tard, on m’a proposé la deuxième injection que j’ai prise, mais avec un peu plus de connaissance des dangers. Inutile de dire que les effets secondaires ont été désastreux, mes mains et mes pieds étaient gelés, engourdis ou brûlants, et pratiquement inutilisables pendant deux semaines, je craignais de ne plus jamais pouvoir jouer (je souffre de neuropathie périphérique et je n’aurais jamais dû m’approcher de cette aiguille). Mais la propagande disait que le vaccin était sans danger pour tout le monde...
Puis j’ai rencontré un membre de ce groupe, qui m’a conseillé de faire attention et de regarder ce qu’il se passe...
J’ai eu l’impression qu’un voile s’était levé, que je n’étais plus seul, qu’il était normal, voire essentiel, de m’en remettre à mon intuition et de suivre mon cœur...
Je continue à suivre le chemin de la rébellion passive et j’essaie de suivre une ligne de conduite me permettant d’aimer activement ma famille, mais c’est difficile de me taire avec ce que je sais maintenant...
J’ai enregistré et je vais poster ici une autre chanson de Van intitulée The Rebels. Elle n’est ni agressive ni provocante, elle pose simplement la question :
« Où sont passés tous les rebelles ?
Ils se cachent derrière leurs écrans d’ordinateur
Où est l’esprit, où est l’âme ?
Où sont passés tous les rebelles ? »J’ai été un rebelle toute ma vie, contre la tyrannie et l’autorité, qui est exactement ce que nous avons maintenant, mais j’ai aussi soif de fraternité, de compassion et d’amour, et c’est ce que je trouve ici...
Je crois qu’avec ces choses, nous pouvons vaincre.