En novembre 2006, le Centre Zahra France a procédé à un dépôt de plainte auprès de la Cour Pénale Internationale (La Haye, Pays-Bas) contre Israël, suite à l’agression du Liban en été 2006 : http://www.centre-zahra.com/justice...
Revenons sur les faits. Prétextant l’enlèvement de deux soldats israéliens dans la région du Sud-Liban, Tsahal (l’armée israélienne) pénètre au Liban le 12 juillet 2006, avec l’objectif de venir à bout du Hezbollah.
Les chiffres suivants des Nations Unies figurent dans le dépôt de plainte. Le nombre de morts libanais est de 1200, dont 45% d’enfants et 100 combattants du Hezbollah. Les blessés libanais se chiffrent à 3680, et le nombre de personnes déplacées est de 971361.
On déplore également l’exécution de civils libanais par des militaires israéliens, des destructions matérielles massives, et le tapissage de 159 villes et villages libanais par plus de 4 millions de bombes à fragmentation ! Tous ces faits justifient ainsi pleinement un dépôt de plainte contre Israël pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité ».
Voici la réponse de la Cour Pénale Internationale (CPI), datée du 28 mai 2008 : http://www.centre-zahra.com/justice... . En résumé, Israël ne reconnaissant pas la compétence de la Cour Pénale Internationale, cette dernière n’est pas compétente, à moins que l’affaire ne lui soit soumise par le Conseil de Sécurité. Or, le Conseil de Sécurité de l’ONU n’a jamais condamné Israël, les États-Unis opposant systématiquement leur veto !
Pourtant, ce même Conseil de Sécurité a voté en 2007 la création du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL), afin de faire la lumière sur l’assassinat de Rafiq Hariri, Premier ministre libanais de 1992 à 1998 puis de 2000 à 2004. De nombreux observateurs – libanais et non libanais – ont relevé les multiples pistes sérieuses que ce « tribunal » n’a pas voulu exploiter. Pire, des complicités allemandes et israéliennes ont été soigneusement étouffées (voir les révélations faites par le site du Réseau Voltaire : http://www.voltairenet.org/article1...
Une fois de plus, le deux poids, deux mesures concernant l’entité sioniste est à l’œuvre. Israël est, de par sa nature même, au-dessus du droit international et ses « tribunaux ». Ceux-ci ne sont que des outils de l’USraël, destinés à donner un habillage juridique à leur attaques criminelles. Tous ces organismes internationaux sont totalement dans les mains du sionisme mondial : les faits récents le prouvent amplement.
Dans le cas du Liban, le tribunal créé sur-mesure par le Conseil de Sécurité des Nations Unies a deux fonctions. La première est d’effacer toutes les pistes qui conduisent à Israël dans l’assassinat de Rafiq Hariri. Et la seconde est de désigner de faux coupables : le Hezbollah, puis la Syrie et l’Iran, c’est-à-dire le Front de la Résistance. Celui-ci, qui s’oppose catégoriquement au sionisme, n’accepte pas de trahir la cause de la Palestine en échange de millions de dollars… Il n’y a pas, heureusement, que des Ben Ali et des Moubarak !
Pourquoi avoir créé un Tribunal Spécial pour l’assassinat d’un dirigeant libanais, mais avoir opposé une fin de non-recevoir pour l’assassinat de milliers de Libanais avec son cortège de destructions ? La réponse de la Cour Pénale Internationale ne nous surprend pas. Elle illustre – et confirme – la domination des lobbies sionistes sur tous ces organismes prétendument internationaux. Aujourd’hui, l’expression « droit international » signifie tout simplement « droit pour l’USraël de frapper les nations et les peuples qui refusent de se soumettre au sionisme ».
Seule une volonté ferme, un refus de toute compromission avec l’ennemi, et le courage de l’affronter peuvent faire reculer l’agression et la servitude qui en résultent. Cette leçon est connue du Front de la Résistance (Liban, Syrie, Iran, Palestine).
Les peuples arabes de Tunisie, d’Égypte, de Jordanie, du Yémen… l’ont également apprise, comme le montrent leur révolte actuelle. Ils savent qu’ils n’ont rien à attendre de ces organismes soi-disant internationaux, mais qu’ils doivent prendre en main leur propre destin. C’est ce qu’ils font, et le mouvement ne pourra que s’étendre et s’approfondir…